MalgrĂ©les murmures du vent, ta voix toujours j'entends comme un doux refrain, mon tendre amour je reviens PostĂ© par otiwota Ă  04:05 - Sms tristesse - Commentaires [0] - Permalien [ # ] Tags : 14 juillet , chansons , grenoble , murmure , refrain , sentiments , sms d'amour , sms gratuit , tendresse , vent des cimes Cest une marque semi-figurative qui a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans les classes de produits et/ou de services suivants : 28 30. EnregistrĂ©e pour une durĂ©e de 10 ans, la marque TENDRESSES DE L'EUROPE est expirĂ©e depuis le 28 septembre 2000. DĂ©posant : (nationalitĂ© franÇaise) Madame Huguette MEYER - demeurant avenue de ChambĂ©ry, 74000 ANNECY - France. Historique : Ă©coutesle vent,le soir Ă  la veillĂ©e lorsqu'en invitĂ© improvisĂ© il s'engouffre dans la cheminĂ©e en quelques pas feutrĂ©s. Ă©coute le vent,quand il frappe Ă  la porte d'entrĂ©e lorsqu'en promeneur Ă©garĂ© nous demande Ă©puisĂ© une chaise pour se reposer Ă©coute le vent,dans la forĂȘt agitĂ©e lorsqu'il siffle entre les branches affolĂ©es il les emmĂšne dans une farandole endiablĂ©e UneĂ  une vos voilures de nouveau Ă©closent. La vie qui passe ne marque pas de pause. Tour Ă  tour en une lente sarabande. laissez voir vos ailes qui se tendent. Soufflera bientĂŽt le vent d'autan. Qui vous Ă©lĂšvera nobles cerfs-volants. Fasse un jour que ce vent vous rende. Natifs que vous ĂȘtes Ă  vos belles Andes Retrouveznotre produit de loisir crĂ©atif Pochoirs adhĂ©sifs repositionnables "Tendresse" de la gamme Pochoir adhĂ©sif disponible pour vos activitĂ©s manuelles! Livraison offerte dĂšs 49€90 en point relais. Profitez de la livraison express. Paiement 100% sĂ©curisĂ©. .19 FAQ. Espace client. Espace client. Adresse email. Mot de passe. Mot de passe oubliĂ©? M'identifier. g24y. Cette semaine, j'avais la difficile tĂąche de proposer le thĂšme autour duquel nous devions tous rĂ©flĂ©chir et apporter notre petite contribution. J'ai proposĂ© "La tendresse". Sur le moment, ça m'a semblĂ© une bonne idĂ©e mais... c'est pas facile en fait. Ah ? Parce que vous pensiez peut-ĂȘtre que j'avais dĂ©jĂ  des idĂ©es de chansons en proposant le thĂšme ? Que nenni ! Le thĂšme m'a semblĂ© sympa, je me suis dit qu'il y aurait certainement des tas de titres pour l'illustrer... Et, je suis sĂ»re que c'est vrai en plus... sauf que j'ai quand mĂȘme dĂ» me creuser les mĂ©ninges... ça m'apprendra Ă  faire compliquĂ©, tiens ! Ceci dit, j'ai quand mĂȘme trouvĂ© quelques petites choses pour la communautĂ© Musique Ă  Coeur Ouvert de VĂ©ro. Pour commencer, une chanson qui reprĂ©sente pour moi l'un des plus beaux hommages qu'on ait Ă©crit pour les femmes. Je trouve cette chanson trĂšs Ă©mouvante et pendant un temps, je l'Ă©coutais trĂšs souvent. C'est la chanson de Florent Pagny "Un jour une femme". Un joli moment de tendresse, pour nous, les femmes... moment offert par un homme parce que, lorsqu'ils le veulent, ils savent nous parler et surtout nous Ă©mouvoir. Ensuite, j'avais envie de vous proposer une chanson de David Soul. Pour moi, sa voix est synonyme de tendresse et de sĂ©rĂ©nitĂ© peu importe sa vie rĂ©elle, on est bien d'accord. Je n'ai pas trouvĂ© la chanson que je souhaitais en qualitĂ© correcte alors, je vous la mets en version espagnole. C'est tout de mĂȘme David qui chante mais c'est diffĂ©rent. Le titre original c'est "Tomorrow Child", l'enfant de demain... un joli thĂšme, une belle mĂ©lodie et un magnifique interprĂšte qui a dit que je n'Ă©tais pas objective ? Et enfin, je continue parmi mes idoles. Ici, VĂ©ronique Jannot qui interprĂšte le gĂ©nĂ©rique de la sĂ©rie "Pause-CafĂ©, pause tendresse" un nom prĂ©destinĂ© pour aujourd'hui, hĂ©hĂ©. J'ai toujours adorĂ© cette sĂ©rie et j'aurais bien aimĂ© avoir VĂ©ronique pour amie et confidente... et puis, dans cette chanson, on a toute la tendresse d'une maman pour son enfant et ça aussi, malgrĂ© mon coeur de pierre, j'aime bien Enfin oui, oui, le premier c'Ă©tait un piĂšge , une chanson de Claude François... Oui, je suis quand mĂȘme trĂšs attachĂ©e Ă  lui et dĂšs que je peux lui rendre un petit hommage, je ne me prive pas. Donc, une des plus jolies chansons de Claude, "Les roses, les anges et la pluie"... Ecoutez les paroles et vous saurez pourquoi j'adore ! Pour la semaine prochaine, comme je ne connais pas encore beaucoup de monde, je vais dĂ©signer DEBAM... J'ai regardĂ© dans le rĂ©capitulatif bien pratique de Jacques et j'ai vu que Debam n'a pas Ă©tĂ© choisie encore, donc, voilĂ  qui est fait Ă  toi de jouer ! Vous 'donner Ă  recevoir' quelques lignes de ma lecture prĂ©sente Recevoir. Me rendre capable de recevoir, prendre conscience que je suis une capacitĂ©, un espace pour l'autre. Et pour ĂȘtre une capacitĂ©, cesser de vouloir me remplir. Je ne peux pas recevoir dans l'abondance, je ne peux recevoir que dans l'abandon Cette mĂ©ditation qui se dĂ©veloppe dans le silence et dans l'Ă©coute nous conduit Ă  l'essentiel nous ne vivons pas de nos forces propres, nous avonçons sur le chemin parce que nous sommes avancĂ©s PlutĂŽt que de croire Ă  notre puissance, il s'agit de faire confiance Ă  notre fragilitĂ©. C'est par elle, en elle et avec elle que nous pouvons recevoir la vie qui nous offre de marcher - sur le chemin de la vie. Franck Andriat Reçois et marche Je me suis rendu compte que, finalement, je connaissais peu BĂŻa. MĂȘme s’il m’est arrivĂ© de faire du micro avec elle Ă  quelques occasions. Je savais, comme un peu tout le monde, qu’elle Ă©tait brĂ©silienne de naissance, qu’elle avait naviguĂ© pendant quelques annĂ©es, qu’à une certaine Ă©poque, guidĂ©e par l’amour, elle avait voguĂ© de port en port pour enfin accoster au cet album qu’elle nous offre, , on sait dĂšs la premiĂšre Ă©coute qu’il est d’elle. On sent ses racines. Beaucoup. Partout. C’est vrai, admet-elle. C’est entre les racines et les ailes. Les racines, c’est Rio, et les ailes, MontrĂ©al. Deux pĂŽles trĂšs forts. » Elle s’est donnĂ© la libertĂ© de crĂ©er, mais aussi d’interprĂ©ter pour fuir, en partie, la solitude de l’auteur-compositeur. J’étais tannĂ©e de parler de moi, j’avais aussi envie de parler des autres. »LibertĂ©. Le mot revient souvent dans le discours de BĂŻa. Comme les cailloux du Petit Poucet, il lui permet de retrouver sa route, de ne pas s’égarer. On sent sa quĂȘte. Elle voulait que soit plus que de la musique, qu’il soit aussi un objet portĂ© par les mots du avait en tĂȘte la mer, une image, des couleurs, du rouge et du vert. Elle a ainsi renouĂ© avec une partie de sa vie, toutes ces annĂ©es oĂč elle est partie en bateau, mais sans nostalgie. J’ai fait un gros rejet de cette Ă©poque pendant des annĂ©es. Et maintenant, je ne pense plus qu’à ses cĂŽtĂ©s magiques. J’ai vĂ©cu prĂšs de huit ans sur ce bateau, dont cinq Ă  naviguer. C’était aussi liĂ© Ă  une histoire d’amour. » — BĂŻaQuand l’histoire d’amour a fait naufrage, le bateau lui-mĂȘme est devenu pour BĂŻa le symbole d’une prison. L’excessive libertĂ© s’est transformĂ©e en dĂ©tention. Elle s’est donc Ă©vadĂ©e. Sa musique l’a elle s’est rĂ©conciliĂ©e avec tout ça ; ses souvenirs ont changĂ© de teintes et elle rĂ©alise le privilĂšge qu’elle a eu. Mais je regarde ça avec tendresse, pas avec nostalgie. Je suis trop satisfaite de ma vie actuelle, celle que je me suis construite moi-mĂȘme. Le bateau, c’était la vie de quelqu’un d’autre dans laquelle je m’étais embarquĂ©e. Assumer le mot “naviguer” Ă  nouveau, c’est une façon pour moi de faire la paix. Le bateau, c’était sa passion. Ma passion Ă  moi, c’était lui, mon mari. Je ne partageais pas sa vocation. Je voulais une vie sociale, quelque chose qui me ressemble, faire de la musique. »Il y avait de toute Ă©vidence incompatibilitĂ©. BĂŻa a empruntĂ© sa propre voie. Lui, Ă  bord du , a continuĂ© sa route, longĂ© les cĂŽtes de l’Afrique et rencontrĂ© la mort qui, implacable, avait pris les traits du paludisme. n’est pas pour autant autobiographique. C’est plus impressionniste qu’autobiographique. Je ne raconte pas ma souffrance. Comme le chantait Barbara, je n’ai pas la vertu des femmes de marin, mais je voulais donner l’image d’une femme de marin qui associe la ligne d’horizon qui se brise Ă  son amour déçu. » C’est le premier hiver qu’elle passe au complet au QuĂ©bec. Elle l’a choisi. Cependant, elle se sent maintenant assez quĂ©bĂ©coise pour se permettre de rĂąler. Elle n’a pas nĂ©cessairement envie de retourner vivre au BrĂ©sil. Ce qui ne veut pas dire que je n’y retournerai pas. »Il faut dire que sa vie n’a Ă©tĂ© que voyage, dĂ©placement, exil, 3 ans, la laissant aux bons soins de sa grand-mĂšre, son pĂšre avocat et sa mĂšre urbaniste, des intellectuels de gauche, ont fui la dictature. J’étais petite, mais j’étais consciente parce que, chez nous, tout passait par la parole et par la musique. Ils auraient pu ne pas se mĂȘler de politique ni d’enjeux sociaux et syndicaux. Or, ils ont fait des choix. Mon pĂšre a Ă©tĂ© emprisonnĂ©, torturĂ©. Il militait et il assumait son statut. Le monde, pour mes parents, avait un sens, celui de la justice et de la justesse. »L’exil les a menĂ©s au Chili, oĂč la petite BĂŻa les a rejoints. Et il y a eu le coup d’État, qui a prĂ©cipitĂ© leur dĂ©part vers le Portugal, oĂč ils sont restĂ©s quelques annĂ©es. C’est pour cela que j’éprouve une telle tendresse pour le Portugal. D’ailleurs, je vais y aller bientĂŽt avec Carlos, mon fils de 9 ans, pour lui montrer oĂč j’habitais, oĂč je suis allĂ©e Ă  l’école un voyage-pĂšlerinage, quoi ! »AprĂšs, il y a eu l’amnistie, le retour au BrĂ©sil, des Ă©tudes universitaires en journalisme et l’annĂ©e sabbatique qui, en quelque sorte, a changĂ© sa vie. Avec sac Ă  dos et guitare, j’ai voyagĂ© en Europe. J’ai goĂ»tĂ© Ă  la libertĂ©, au rejet de la sociĂ©tĂ© bourgeoise. Je crois que j’avais la nostalgie de l’époque hippie que je n’avais pas connue. » — BĂŻaC’est au cours de cette Ă©popĂ©e qu’elle a rencontrĂ© son marin grĂące Ă  Pierre Barouh et dĂ©couvert au sextant et sans GPS une nouvelle vie. Deux fois au cours de notre rencontre, elle a Ă©voquĂ© le cinquiĂšme anniversaire de la mort de son pĂšre, Ă  qui, de toute Ă©vidence, elle Ă©tait trĂšs attachĂ©e. Cela fait cinq ans que mon pĂšre est mort, mais je parle avec lui dans ma tĂȘte. Je me sers de sa philosophie et de ses maximes pour orienter mes choix. Pour moi, le passĂ© vient complĂ©ter le prĂ©sent. Il y a des retours qui se font naturellement. C’est davantage des images que l’envie, par exemple, de retourner sur un bateau. Des images de la mer, de son cĂŽtĂ© maternel, chaud, sensuel, apaisant, mais aussi, quelquefois, effrayant. »Une dĂ©ferlante l’a rejetĂ©e sur les cĂŽtes du QuĂ©bec, oĂč elle a Ă©tĂ© reçue citoyenne en 2006, oĂč elle s’est ancrĂ©e, oĂč elle a fondĂ© une lendemains, toutefois, ne chantent pas forcĂ©ment. Pour remettre un peu les choses en perspective, dit-elle, on vit maintenant dans une sociĂ©tĂ© de l’hypersĂ©curitĂ© et de l’hyperinsĂ©curitĂ©. Mais il faut garder en tĂȘte qu’on a fait des acquis, dont on jouit aujourd’hui dans plusieurs endroits sur cette planĂšte. Il ne faut pas laisser polluer les libertĂ©s acquises. On doit se demander si on respecte les notions de solidaritĂ©, de collectivitĂ© et de lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique. Je vois des lueurs d’espoir dans les mouvements comme Podemos en Espagne ou Syriza en GrĂšce. Bien sĂ»r, je suis une femme de gauche, j’ai de l’espoir, mais il faut rester vigilant face Ă  la propagande nĂ©olibĂ©rale qui essaie de nous noyer dans les chiffres. »Se noyer, mĂȘme dans les chiffres inacceptable pour celle qui fut femme de marin !MUSIQUE DU MONDEBĂŻaBiamusikSortie mardi prochainDATES MARQUANTES1979 La loi de l’amnistie au BrĂ©sil, qui a permis Ă  ma famille de revenir aprĂšs des annĂ©es d’exil. »1998 Mon premier voyage au QuĂ©bec, qui a fini par changer ma vie. »OCTOBRE 2002 PremiĂšre Ă©lection de Lula Ă  la prĂ©sidence du BrĂ©sil. »2015 La sortie de mon album . Et le 8 avril, je ferai la premiĂšre partie de Gilberto Gil. Rien que de pouvoir le cĂŽtoyer dans les coulisses et lui montrer que, moi, je chante aussi
 C’est mon idole. Il y a lui, Caetano Veloso et Chico Buarque, le trio invincible. » L’autre jour, chez LaZZa, il y avait plusieurs portraits en attente
 en attente de titre, comme parfois chez lui. J’aime bien, parce que cela ouvre tant de possibles que l’esprit peut vagabonder selon la perception qu’il a de ses tableaux, selon l’émotion ressentie. L’un deux Ă  peine entrevu, j’ai pensĂ© “Tendresse”. Je le lui ai Ă©crit Tendresse ». Et ne me demande pas pourquoi. J’aime Ă©normĂ©ment. Merci pour ces portraits, Lazza. Passe une douce journĂ©e. Bises. Un peu plus tard, mon amie Mahina passait par là
 elle a, elle aussi, commentĂ© le tableau Je verrais plutĂŽt tristesse
.je ne sais pourquoi
 Alors que je revenais sur la page pour en prendre l’image, j’ai rĂ©pondu Ă  Mahina, sans hĂ©siter une seconde Peut-ĂȘtre parce que les larmes sont là
 😉 Et puis, je suis partie, en emportant ce portrait, qui, comme tant d’autres, m’avait interpelĂ©e. Il m’arrive de me demander pourquoi je relie si souvent la tendresse Ă  une certaine tristesse, du moins Ă  la mĂ©lancolie
 Et puis
 je pense Ă  autre chose, Ă  des sourires plus rĂ©cents, Ă  des rencontres qui rassurent. Le monde est beau dans le regard des plus petits, des plus humbles, de ceux qui savent garder de chaque moment le meilleur. Le monde devrait ĂȘtre empli de sourires reconnaissants
 parce que la vie est quelque chose de merveilleux et que nous l’avons tous reçue un jour, parce que nous l’avons souvent donnĂ©e Ă  notre tour. J’ai aimĂ© lire parmi les mots laissĂ©s dans les “prĂ©sentations” cette rĂ©ponse de Val’r La naĂŻvetĂ© et la sincĂ©ritĂ© des enfants ». Je lui demandais ce qui la faisait sourire
 Je trouve que nous devrions tous rester – au moins un peu – des enfants naĂŻfs et sincĂšres. Nous serions plus heureux. Je sais que certains pourraient hausser les Ă©paules et me dire que notre monde n’est pas si merveilleux
 qu’il y a, encore et encore, beaucoup Ă  faire pour qu’il soit seulement “un peu” mieux qu’aujourd’hui. C’est vrai
 mais je m’éloigne dĂ©jĂ  de ce que je voulais vous raconter de ce tableau de Lazza
 – Tu es incorrigible ! C’est vrai
 plus je vieillis, plus je digresse
 😳 Revenons Ă  ce tableau et Ă  cette tendresse que je n’imagine pas vraiment sans larmes
 Vous suivez ? LĂ  oĂč vit Emmanuelle, il y a plein d’enfants
 en fait, plein d’adultes qui sont restĂ©s enfants, mais qui n’ont jamais demandĂ© de l’ĂȘtre. Ils sont tous semblables et tous diffĂ©rents. Chacun avec son handicap, ses soucis, ses problĂšmes. Lorsqu’on entre lĂ -bas pour la premiĂšre fois, c’est terrible, savez-vous ? C’est comme si, tout Ă  coup, on franchissait la porte interdite que Barbe-Bleue dĂ©fendait jalousement, comme si l’on traversait un miroir pour se plonger dans une rĂ©alitĂ© que l’on voudrait ensuite n’avoir jamais connue, aussi
 On n’en sort jamais indemne, c’est impossible. Quoi qu’on fasse ensuite, quoi qu’on mette en Ɠuvre pour garder espoir, pour simplement continuer Ă  faire “comme si”, comme si tout Ă©tait normal, il y a ces images qu’on ne peut gommer, ces cris, ces sons Ă©mis qui n’ont parfois rien d’humain. Alors, bien sĂ»r, on sait bien que ceux qui travaillent lĂ -bas font tout leur possible pour que les simples “visiteurs” ne soient pas mal Ă  l’aise, pour qu’ils voient combien leur enfant ou leur frĂšre, leur parent, le “rĂ©sident” y est heureux, combien la vie y est plus facile
 meilleure pour tous et toutes. C’est vrai
 Parce qu’autant il est facile de les garder prĂšs de soi quand ils sont petits, voire adolescents, autant il est de plus en plus difficile d’assumer le quotidien quand ils deviennent adultes, mĂȘme en Ă©quipant son logis de toutes les aides existantes. Nous vieillissons comme eux, nos forces s’amenuisent alors qu’ils grandissent et deviennent de moins en moins “manipulables”
 Oh ! que je dĂ©teste ce mot ! Mais je n’en vois pas d’autres qui correspondraient Ă  ces gestes quotidiens que nous devons faire lorsque notre enfant, notre frĂšre, notre parent, est incapable de s’en charger. Et pourtant
 il y a des moments oĂč nous regardons celui ou celle que nous avons dĂ» “abandonner” ainsi Ă  ceux qui sont plus aptes que nous, plus jeunes, plus forts, mieux “formĂ©s”
 des moments oĂč nous les voyons de nouveau comme au premier jour, si petits, si faibles, si beaux
 aussi. Nous oublions les annĂ©es passĂ©es, les pleurs, les cris, tout ce que la maladie ou l’ñge a fait d’eux, nous oublions les dĂ©formations qui leur donnent un aspect tellement diffĂ©rent de ce que nous appelons la “normalitĂ©â€ qu’il est de plus en plus difficile de ne pas attirer des regards apitoyĂ©s ou de les voir se dĂ©tourner. Nous oublions
 et, Ă  ce moment-lĂ , il ne reste que la tendresse
 et les larmes. 
 Je peux m’émouvoir trĂšs facilement devant un film. Je peux pleurer comme une madeleine lorsque l’histoire touche mon coeur sensible. VoilĂ  mon cĂŽtĂ© tendre, fleur bleue De la tendresse c’est-Ă -dire le toucher, je pense ne jamais avoir connu ça dans mon enfance. Nous n’avons jamais montrĂ© nos sentiments dans notre famille, mĂȘme si je sais que mes parents m’aiment beaucoup. Des bises, oui, des cĂąlins, je ne m’en souviens pas. J’étais une petite fille assez jalouse. Jalouse lorsque mon pĂšre montrait de la tendresse ou de la douceur envers les autres enfants, alors qu’à moi, il ne la montrait. Jalouse lorsque ma grand-mĂšre faisait des diffĂ©rences entre ses petites filles. DiffĂ©rences que je ne comprenais pas. Je n’ai pas essayĂ© de reproduire le mĂȘme schĂ©ma avec ma fille. Je l’ai embrassĂ©e, cĂąlinĂ©e du moins je le pense, peut-ĂȘtre qu’elle ne l’a pas ressenti de cette façon mais elle a plutĂŽt ressenti aussi, je le pense, une intransigeance mais maintenant qu’elle est beaucoup plus grande, c’est difficile qu’elle accepte le cĂąlin. Sauf lorsqu’elle a un coup dur, c’est direction le lit, dans mes bras, ma main massant ses cheveux mais c’est rare. Je ne lui ai jamais montrĂ© mes peurs afin qu’elle avance. J’ai toutefois beaucoup expliquĂ© mes dĂ©cisions et cela je ne le regrette pas. Pour elle, c’est tendresse, amour, rĂ©confort et bien plus. Je me soigne pour ne pas la bouffer ». Par contre, j’adore tout ce qui est peluche. Je comble ce manque en achetant des peluches Ă  ma fille. D’ailleurs, elle, mĂȘme Ă  prĂšs de 15 ans, elle adore et elle-mĂȘme continue Ă  en acheter. Le lit est une vĂ©ritable mĂ©nagerie. Donc, je peux paraĂźtre dure mais conserver un coeur tout plein de douceur, de tendresse, d’amour et de rĂ©confort. Parce que ce qui me fait avant tout fondre de douceur et de tendresse est une parole de Mademoiselle ou de mon homme mais aussi un cadeau. C’est pour cela que le concours de Nath m’a Ă©normĂ©ment interpellĂ©. Gagner un ours. J’adore. D’ailleurs, mon choix se porte pour le gros ours rouge au poil abondant. J’en suis tombĂ©e amoureuse lorsque je l’ai vu. Les autres sont trĂšs beaux aussi mais mon coeur va vers celui. Il a besoin de tendresse, d’amour et de rĂ©confort. J’espĂšre le gagner car il va aller oĂč ce bel ours. Dans le lit de Mademoiselle. Navigation des articles

je suis un vent ou une marque de tendresse