Leconchyliculteur Ă  Courry intervient dĂšs la ponte, en captant les naissains ou larves immergĂ©s dans des enceintes d’eau de mer ou produites dans des bassins artificiels (Ă©closeries).. Pour rĂ©aliser cette opĂ©ration, il pose des supports solides, comme des cordages en plastique, sur lesquels les larves viennent s’agglutiner. ImportĂ©sdu bassin de Marennes-OlĂ©ron, sur la cĂŽte atlantique française, les naissains viennent grandir dans les eaux gris perle de l'Equateur, Ă  30 degrĂ©s. Et d'aprĂšs John, le jeune bras droit du patron passionnĂ© d'ostrĂ©iculture, la chaleur n'est pas forcĂ©ment un handicap pour ces coquillages qui "s'adaptent bien". Lesnaissains (ou larves) provenant de bassins spĂ©cialisĂ©s (Arcachon notamment), sont ensuite Ă©levĂ©s pendant 3 ans dans des bassins plus propices Ă  leur dĂ©veloppement. Ce sont ces bassins qui donneront leur nom aux huĂźtres : Marennes-OlĂ©ron, de Normandie (Ouest Cotentin, isigny, saint-vaast), de Bretagne (cancale), d’Arcachon, de VendĂ©e, de MĂ©diterranĂ©e (Ă©tang de Aupremier rang mondial, spĂ©cialisĂ©e dans les naissains d’huĂźtres creuses, elle connaĂźt une forte pĂ©riode de croissance. DĂ©sormais Ă©galement implantĂ©e en Normandie et installĂ©e sur l’üle de Jersey depuis 2012, elle propose 20 postes CDI et CDD Ă  pourvoir dans ses diffĂ©rents lieux de production : Ă©closerie, nurseries, parcs en mer, tri qualitĂ©, expĂ©dition. Nosnaissains d’ormeaux et d’huĂźtres viennent de mon entreprise en Irlande. Les huĂźtres sont mises sur des parcs en Irlande puis viennent en affinage pendant 6 mois Ă  Groix. Les bĂ©bĂ©s ormeaux viennent Ă  Groix une fois RMIIwvi. Un congrĂšs mondial rĂ©unit actuellement les ostrĂ©iculteurs Ă  Arcachon, autour d'une question sans vraie rĂ©ponse quel est le mal dont souffrent les huĂźtres ? Depuis maintenant 4 ans, des mortalitĂ©s inhabituelles surviennent partout, d'abord les naissains et aujourd'hui chez les adultes. Virus, bactĂ©ries, parasites, rĂ©chauffement des eaux de multiples explications sont huĂźtres creuses sont les plus vendues. Sont-elles en danger ? © JLG/Futura-Sciences Cela vous intĂ©ressera aussiEn 2008, les ostrĂ©iculteurs français ont sonnĂ© l'alerte leurs naissains les larves subissaient des mortalitĂ©s inhabituelles. Depuis, rien ne s'est arrangĂ©, avec des pertes chez les naissains qui se maintiennent Ă  un taux Ă©levĂ© et auxquelles s'ajoute maintenant une surmortalitĂ© chez l'adulte, l'huĂźtre atteignant sa taille commerciale en 2 ou 3 ans. C'est un congrĂšs mondial Oyster World Congress qui leur est actuellement consacrĂ© Ă  Arcachon, des ostrĂ©iculteurs du monde entier venant discuter de leurs s'est penchĂ© sur le problĂšme en mettant en place en 2009 un Observatoire national conchylicole ciblant l'huĂźtre creuse, Crassostrea gigas, la plus vendue. Ses rĂ©sultats donnent la mesure du phĂ©nomĂšne alors que les donnĂ©es historiques montrent qu'entre 1995 et 2007, les taux de mortalitĂ© [dans le naissain] sont restĂ©s stables au niveau national, et situĂ©s aux alentours de 15 % », sur les 14 sites suivis, la mortalitĂ© a brusquement augmentĂ© en 2008 pour atteindre 63 % au niveau national. En 2011, l'Ifremer observe des taux de mortalitĂ© finaux qui atteignent 73 % sur les naissains issus de captage et 43 % sur les naissains issus d'Ă©closerie » Les surmortalitĂ©s des naissains d'huĂźtres creuses Crassostrea gigas, Les rencontres de l’Ifremer, janvier 2012.SurmortalitĂ© des huĂźtres un virus sur le banc des accusĂ©sLes analyses effectuĂ©es dĂ©signent un serial killer le virus OsHV-1 Ostreid Herpes virus 1, sans danger pour l'Homme. Sa prĂ©sence est corrĂ©lĂ©e avec les mortalitĂ©s. Une forme particuliĂšre du virus, et jusque-lĂ  inconnue, baptisĂ©e ÎŒVar, est Ă  peu prĂšs systĂ©matiquement retrouvĂ©e dans les Ă©chantillons de populations ostrĂ©iculteurs accusent aussi les tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es. L'huĂźtre creuse, en effet, n'aime pas l'eau chaude et sa reproduction est liĂ©e Ă  la tempĂ©rature quand elle dĂ©passe 18 °C, ce mollusque bivalve comprend qu'il est temps de produire des gamĂštes. Les chercheurs ont comparĂ© les courbes de tempĂ©ratures observĂ©es Ă  celles des mortalitĂ©s et ce dans diffĂ©rentes rĂ©gions du littoral français. RĂ©sultat une corrĂ©lation dans le cas des abeilles, la cause des mortalitĂ©s d'huĂźtres creuses pourrait ĂȘtre multifactorielle. Pour l'instant, on ne fait que compter les huĂźtres qui meurent trop tĂŽt sans savoir ce qu'il faudrait faire...Les ostrĂ©iculteurs veulent nous rassurer et, en marge de ce congrĂšs mondial, promettent que les prix ne vont pas grimper prochainement donc pas pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e..., comme ce fut le cas en 2008. Mais les surmortalitĂ©s observĂ©es depuis peu chez les huĂźtres adultes vont Ă  coup sĂ»r aggraver les soucis des producteurs. C'est trĂšs inquiĂ©tant toutes les manipulations, comme les mises en bassin, s'accompagnent de mortalitĂ©s d'huĂźtres », explique Ă  l'AFP Jean-Charles Mauviot, directeur du comitĂ© rĂ©gional conchylicole CRC Arcachon-Aquitaine. Dans toutes les rĂ©gions de production, les tonnages produits sont Ă  la baisse. En Bretagne sud, par exemple, la production serait passĂ©e de tonnes en 2008 Ă  tonnes, d'aprĂšs HervĂ© Jenot, prĂ©sident du CRC de cette rĂ©gion qui s'exprimait devant le micro de l' congrĂšs mondial permettra donc de comparer les chiffres français avec ceux des autres pays producteurs et, peut-ĂȘtre, de mieux cerner le ou les coupables...IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ? Midi Libre va suivre pendant une annĂ©e les Ă©tapes de production des huĂźtres Ă  Marseillan au mas familial de Christian Vila. Chez Coqui Thau, Ă  Marseillan, les huĂźtres sont collĂ©es et les cordes ont Ă©tĂ© mises Ă  l’eau. La seconde Ă©tape de la production est terminĂ©e. La premiĂšre consistait Ă  faire grandir les naissains qui viennent d’une Ă©closerie. Ils avaient Ă©tĂ© mis dans une nurserie pendant quelques mois pour grandir un peu pour passer de quelques millimĂštres Ă  2 ou 3 cm, NDLR. Ils ont Ă©tĂ© ensuite sortis de l’eau, nettoyĂ©s, calibrĂ©s et collĂ©s manuellement sur une corde. MIDI LIBRE - JEAN-PIERRE AMARGER Ce collage est un dur labeur, jalonnĂ© de patience, de minutie. Mais c’est aussi un tour de force pour ensuite aller sur l’étang suspendre, Ă  leur table, les "bĂ©bĂ©s" huĂźtres qui ne demandent qu’à pousser dans les eaux de Thau. Le travail n’est pas difficile en soi, il est simplement long et minutieux. Les “bĂ©bĂ©s” huĂźtres sont disposĂ©s par quatre sur une corde qui sera ensuite plongĂ©e dans l’eau. Ils ne sont pas trop de trois pour rĂ©aliser le collage. MIDI LIBRE - JEAN-PIERRE AMARGER Christian Vila, producteur d’huĂźtres depuis 1985 est en train de passer la main Ă  ses enfants Éric et Laure, mais il est toujours lĂ  pour superviser la production, donner des conseils et aussi, c’est le plus important, ne pas quitter brutalement un mĂ©tier qu’il a embrassĂ© pendant des annĂ©es avec passion. Avec des mains expertes, les petites huĂźtres sont collĂ©es par quatre sur une corde. La petite taille de l’animal rend le travail fastidieux et long. Mais tout cela pour un rĂ©sultat optimum. Une autre technique est utilisĂ©e sur le bassin de Thau, celle du torron qui consiste Ă  attacher les huĂźtres entre deux cordes. Les bĂȘtes forment alors naturellement des paquets ou des pignes. Elles sont rĂ©coltĂ©es comme avec le systĂšme du collage. MIDI LIBRE - JEAN-PIERRE AMARGER Un travail long et minutieux "L’Ɠil de l’expert", rigole-t-on de Christian autour de la table de collage oĂč l’on s’affaire pour que des milliers de petites huĂźtres puissent regagner les eaux salĂ©es et nourriciĂšres de l’étang de Thau. Devant des tĂŽles ondulĂ©es, les petites mains expertes disposent deux huĂźtres d’à peine trois cm de long sur le plan de travail. On vient ensuite poser la colle sur ces deux-lĂ  un ciment qui rĂ©siste Ă  l’eau puis on met une corde de bonne longueur et deux autres huĂźtres. L’assemblage est terminĂ© et se fait ainsi presque Ă  la chaĂźne des heures durant. Il ne reste plus qu’à attendre un brin de temps pour que la colle fasse son Ɠuvre. Pour la mise Ă  l’eau, il convient d’ĂȘtre dĂ©licat pour ne pas abĂźmer les cordes que l’on va plonger dans l’étang. Comme la “grappe“ est lourde il convient de faire ça Ă  deux personnes. C’est bien plus pratique et rapide. MIDI LIBRE - JEAN-PIERRE AMARGER On pourra, plus tard, sur les Ă©tals, reconnaĂźtre les huĂźtres du bassin de Thau qui ont Ă©tĂ© collĂ©es grĂące Ă  la toute petite tache blanche, laissĂ©e par le ciment, que l’on trouve sur la pointe de la bĂȘte. Dans le mas, en quelques heures, plusieurs plateaux sont dĂ©jĂ  prĂȘts Ă  ĂȘtre embarquĂ©s. Il faut alors prendre la barge pour aller suspendre les cordes dans l’eau, sur les tables de production. C’est une des spĂ©cificitĂ©s du bassin de Thau oĂč les huĂźtres sont toutes suspendues dans l’eau pour qu’elles puissent s’épanouir et donner de beaux fruits aux paysans de l’étang. Une fois le collage terminĂ© et la colle durcie, les huĂźtres sont suspendues sur les tables pour baigner dans l’eau et se nourrir. Elles resteront lĂ  une bonne annĂ©e dĂšs fois plus pour pousser et se nourrir du plancton de l’étang. MIDI LIBRE - JEAN-PIERRE AMARGER Pour gagner leur parcelle, une petite traversĂ©e du bassin s’impose aux ostrĂ©iculteurs. Suspendre la production en devenir Dix bonnes minutes de pur bonheur avec le beau temps qui rĂšgne et c’est parti pour suspendre la production en devenir. Si pour l’heure, elles ne font que 2 Ă  3 cm dans une annĂ©e, au moment de la rĂ©colte, elles feront pour certaines la taille d’un travers de main. On dit que l’huĂźtre a poussĂ©. "La corde doit ĂȘtre suffisamment longue pour que toutes les huĂźtres soient dans l’eau", explique Christian qui vient rĂ©guliĂšrement participer aux travaux du mas. "En gros, il y a environ 300 huĂźtres disposĂ©es sur les cordes. On vient les disposer Ă  distances rĂ©guliĂšres pour qu’elles puissent se nourrir abondamment. Puis, aprĂšs, c’est un travail de patience. On attend que les huĂźtres grandissent. On vient les nettoyer quand il le faut. Dans une annĂ©e elles seront prĂȘtes Ă  la dĂ©gustation. C’est pour cela que nous collons rĂ©guliĂšrement afin que nous ayons toujours des produits Ă  la vente." Le collage est terminĂ©. Direction les tables au beau milieu de l’étang avec la barge ou le bac, c’est selon, dans un dĂ©cor de rĂȘve pour aller faire pousser la prochaine rĂ©colte. MIDI LIBRE - JEAN-PIERRE AMARGER Chez les Vila, on n’est pas des voyants, mais on fait ainsi tourner les tables de production d’huĂźtres afin que le mas soit en permanence approvisionnĂ© et que Christian puisse se dĂ©placer, comme il le fait depuis des annĂ©es, vers la rĂ©gion Toulousaine, oĂč il vend tous les week-ends, sa production. 4,00 € HuĂźtres marchandes 1 Commentaire 125 vues totales, 7 aujourd'hui Traitement de votre demande, veuillez patienter .... HuĂźtres marchandes triplo Informations sur l’annonce Breuillet RĂ©gion conchylicoleBassin de Marennes-OlĂ©ronTĂ©lĂ©phone0626411246HuĂźtres marchandes triplo origine Bretagne sud Dispo de suite N° annonce 20862fb78a88efda Commentaires Partager Occi MarĂ©e, une production d’huĂźtres Ă  Marseillan Producteurs d’huĂźtres Ă  Marseillan depuis 1978, nous accordons beaucoup d’importance Ă  notre production. Nos huĂźtres sont Ă©levĂ©es avec passion et nous pratiquons un processus de production rigoureux, dans le respect de l’huĂźtre. C’est pourquoi la qualitĂ© de notre savoir-faire a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© Ă  de nombreuses reprises lors du salon agricole de Paris. Dans cet article, nous vous proposons une immersion au sein de la production des huĂźtres chez Occi MarĂ©e en 10 Ă©tapes. Étape 1 L’achat de naissains L’achat a lieu en Ă©closerie sur la cĂŽte atlantique puis les naissains sont acheminĂ©s en camion frigorifique. Un naissain mesure entre 12 et 15 mm. *naissain ensemble de jeunes mollusques huĂźtres ou moules qui viennent d’éclore. Étape 2 Le collage Le collage des naissains est rĂ©alisĂ© sur une corde en nylon. Ils sont collĂ©s entre eux par du ciment, sur des plaques nommĂ©es “chantiers”. Le nombre d’huĂźtres obtenues varient selon les annĂ©es et la taille du naissain. Étape 3 Le sĂ©chage AprĂšs 12 heures de sĂ©chage Ă  l’air libre dans le mas*, les cordes sont transportĂ©es par bateau Ă  la table de culture. Les naissains seront alors suspendus Ă  chaque perche et immergĂ©s dans l’eau de l’étang. *mas maison de campagne ou bĂątiment agricole Étape 4 Le dĂ©veloppement L’huĂźtre atteint sa maturitĂ© au bout de 12 mois minimum. Au cours de cette pĂ©riode nous devons protĂ©ger la culture des prĂ©dateurs. Des filets de protection sont alors mis en place afin d’éviter l’attaque des daurades. Étape 5 La rĂ©colte Lorsque les huĂźtres ont atteint une taille adĂ©quate, nous rĂ©coltons la table Ă  l’aide de nos chalands*. Nous sortons les cordes de l’eau Ă  l’aide d’un tapis qui sĂ©pare l’huĂźtre de la corde. Les huĂźtres sont alors stockĂ©es dans des bacs en plastique. *chaland bateau Ă  fond plat Étape 6 Le lavage et le dĂ©troquage Nous sĂ©parons les huĂźtres entre elles Ă  l’aide d’un couteau appelĂ© dĂ©manchoir». Étape 7 La calibreuse Une fois les huĂźtres dĂ©tachĂ©es, elles passent dans une machine appelĂ©e calibreuse». Cette machine permet de peser automatiquement chaque huĂźtre et assure le tri des huĂźtres en fonction de 5 calibres diffĂ©rents, selon le goĂ»t et la demande des consommateurs. Étape 8 Le pochonage Pour finir, les huĂźtres sont replacĂ©es en milieu naturel pour l’affinage. Cette Ă©tape dure environ 2 mois. Étape 9 La purification et l’affinage Suivant les commandes, les ouvriers ostrĂ©icoles rĂ©cupĂšrent les huĂźtres sur l’étang pour ĂȘtre transfĂ©rĂ©es en bassin de purification et d’affinage durant 48h. Étape 10 L’expĂ©dition L’huĂźtre est fin prĂȘte pour ĂȘtre expĂ©diĂ©e sur les diffĂ©rents marchĂ©s nationaux et internationaux. Guide MICHELINMagazine - Le Guide MICHELINReportages Quelles sont les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s d’huĂźtres ? Elles peuvent sembler identiques au premier regard une coquille grise et un goĂ»t iodĂ©, voilĂ  qui dĂ©crit globalement toutes les huĂźtres pour un profane. Mais pour les connaisseurs, chaque variĂ©tĂ© d’huĂźtre possĂšde ses propres pour le vin, terroir et variĂ©tĂ© jouent un rĂŽle essentiel dans le domaine des huĂźtres. SalinitĂ©, micro-organismes, composants minĂ©raux
 Tous les aspects de leur environnement affectent leur goĂ»t et leur texture. Imaginez Ă  quel point les cĂŽtes des Etats-Unis diffĂšrent des riviĂšres françaises
 sans parler des eaux lointaines d’Australie. On retrouve aisĂ©ment ces espĂšces dans les cartes des restaurants. Mais pour ceux qui ne savent pas encore les distinguer, voici notre guide des huĂźtres du monde entier et de leurs goĂ»ts respectifs. Les huĂźtres de Kumamoto L’huĂźtre de Kumamoto provient de la baie de Yatsushiro, dans la prĂ©fecture de Kumamoto ; mais aujourd’hui, elle est surtout cultivĂ©e aux Etats-Unis. Plus petite que ses cousines europĂ©ennes, elle possĂšde une coquille profonde et arrondie. Sa chair est lĂ©gĂšrement salĂ©e avec une saveur douce, proche du melon hami, qui fait d’elle l’huĂźtre idĂ©ale pour les dĂ©butants. L’huĂźtre creuse L’huĂźtre creuse du Pacifique est la variĂ©tĂ© la plus commune, car elle est particuliĂšrement tolĂ©rante aux conditions environnementales et se dĂ©veloppe assez rapidement. C’est pourquoi elle s’est exportĂ©e, depuis les cĂŽtes japonaises, jusqu’en AmĂ©rique du nord, en Europe, en Australie et en Nouvelle-ZĂ©lande. Elle est souvent confondue avec la Kumamoto, car ces deux variĂ©tĂ©s sont trĂšs proches en termes de forme et de saveur. L’huĂźtre amĂ©ricaine L’huĂźtre amĂ©ricaine prĂ©sente une forme plus plate et allongĂ©e que l’huĂźtre du Pacifique, et possĂšde un goĂ»t marin prononcĂ©. Les deux variĂ©tĂ©s les plus connues sont la Blue Point, du dĂ©troit de Long Island Etat de New York, et la Wellfleet, provenant du cap Cod, dans le Massachusetts. La premiĂšre est connue pour sa saveur franche, la seconde est apprĂ©ciĂ©e pour sa chaire iodĂ©e, relevĂ©e au final d’un goĂ»t d’algue. L’huĂźtre plate A l’origine, l’huĂźtre plate de Belon provient d’une riviĂšre bretonne du mĂȘme nom ; elle est aujourd’hui protĂ©gĂ©e par un label AOC. De nos jours, l’huĂźtre plate est aussi cultivĂ©e au large des cĂŽtes du Maine et est apprĂ©ciĂ©e pour son goĂ»t unique d’algue et de noisette rehaussĂ© d’une subtile touche minĂ©rale. Les huĂźtres Gillardeau La quantitĂ© d’huĂźtres de Belon Ă©tant limitĂ©e, de nombreux restaurants haut-de-gamme se tournent vers les voluptueuses Gillardeau. Elles possĂšdent une texture unique, Ă  la fois moelleuse et croquante, avec un arĂŽme marin et des notes de noisette. Originaire de Marennes, en France, on les trouve aussi en petites quantitĂ©s en Irlande. La Fine de Claire Plus cĂ©lĂšbre que les deux espĂšces prĂ©cĂ©dentes, la Fine de Claire possĂšde une coquille allongĂ©e, et une chair plus claire au goĂ»t salĂ© et de noisette. Elle aussi est principalement cultivĂ©e Ă  Marennes, oĂč l’on rĂ©partit les huĂźtres, pour l’affinage, en Fine de Claire, SpĂ©ciale de Claire ou Pousse en Claire. Plus les huĂźtres sont affinĂ©es, plus elles sont charnues. L’huĂźtre creuse d’Australie Les eaux australiennes donnent naissance Ă  des huĂźtres diffĂ©rentes des autres. Elles sont plus crĂ©meuses et possĂšdent un goĂ»t minĂ©ral plus prononcĂ©. L’huĂźtre creuse d’Australie se retrouve autour de la baie de Moreton et est gĂ©nĂ©ralement plus petite que les huĂźtres creuses du Pacifique, avec des coloris plus jaunĂątres. L’huĂźtre plate du Pacifique Avec leur coquille toute ronde, les huĂźtres plates du Pacifique sont originaires d’Australie et sont principalement cultivĂ©es sur les cĂŽtes de Tasmanie. Contrairement Ă  leurs cousines creuses d’Australie, elles sont plutĂŽt considĂ©rĂ©es comme des huĂźtres Ă  croissance lente et plutĂŽt fragiles ; il s’agit donc d’un dĂ©lice rare qu’il faut consommer juste aprĂšs la rĂ©colte. Reportages Savourer l’étĂ© tous les secrets de la tomate Ne dites plus jamais rouge comme une tomate ! Ronde, rose, jaune, oblongue, verte, safranĂ©e, noire, zĂ©brĂ©e, cornue, arlequine
 Formes et couleurs plurielles, ingrĂ©dient versatile et adorĂ© de tous, la tomate est le vĂ©gĂ©tal le plus consommĂ© au monde. Mais dilemme lĂ©gume ou fruit ? Pas de quoi en faire des salades ! Les algues en majestĂ©, par Alexandre Gauthier A l’occasion de la JournĂ©e mondiale des OcĂ©ans, le 8 juin, se tenait la symphonie des algues » organisĂ©e conjointement par Ethic Ocean et Relais et ChĂąteaux Ă  laquelle Alexandre Gauthier, le chef du restaurant doublement Ă©toilĂ© La GrenouillĂšre, prenait part. L’occasion pour nous d’évoquer avec lui l’importance des algues dans sa cuisine et plus largement dans le panorama gastronomique des annĂ©es Ă  venir. Tortillas 100% made in France bienvenue au Nixtamalistan A l'image de la baguette française, les fameuses galettes de maĂŻs sont les fiers emblĂšmes de la cuisine mexicaine. Sous ses airs de simple rond de pĂąte, la confection de la tortilla exige la maĂźtrise d'une technique ancestrale, la nixtamalisation. Reportage gourmand dans le restaurant Oxte, Ă  Paris. Parole d'inspecteur confessions d'un gourmet Ils sont la face cachĂ©e du Guide MICHELIN les inspectrices et inspecteurs du Guide MICHELIN sillonnent le territoire au quotidien pour dĂ©nicher les meilleures tables. L'un d'entre eux se confie sur ce mĂ©tier pas comme les autres... JournĂ©e mondiale du thon souvenirs de Tsukiji Market, Ă  Tokyo A l’occasion de la journĂ©e mondiale du thon, promenade nostalgique entre les travĂ©es de Tsukiji Market, le mythique marchĂ© aux poissons de Tokyo, oĂč le thon obĂšse rĂ©gnait en majestĂ©, avant son dĂ©mĂ©nagement en 2018 Ă  Toyosu. Avec, en prime, une recette du chef Kei Kobayashi autour du thon.

d ou viennent les naissains d huitres