PrinterFriendly PDF Versions A4 (210 x 297mm) | US Letter (8-1/2 x 11) Download Adobe Acrobat Reader: Comment Comprendre La Bible. Beaucoup de gens trouvent que la Bible est un livre difficile à comprendre. Ils commencent avec de bonnes intentions et s’arrêtent dans peu de temps parce qu’ils n’arrivent pas à comprendre ce qu’ils lisent. C’est malheureux parce Dixclés pour lire et comprendre la Bible Diocèse de Nicolet 30 oct. 2013 croyants, la conférence « Dix clés pour lire et comprendre la Bible Léglise est a la traîne pour ce qui est de faire connaître la bible elle récolte ce quelle a semé pendant des siècles ou elle interdisait la lecture de la bibl. DES TJ-TJC discutent Bible en main (Malaki 3:16) Rejoignez le forum, c’est rapide et facile . DES TJ-TJC discutent Bible en main (Malaki 3:16) DES TJ-TJC discutent Bible en main (Malaki 3:16) Vous souhaitez réagir à ce Desraisons de lire la Bible (d’après la Bible elle-même) (LAURENT) Je pense que la lecture quotidienne de la Bible est un des meilleurs défis et une des meilleures résolutions qu’on peut se fixer. L’Église a toujours vécu de la Bible, elle est la Parole de Dieu, l’épée de l’Esprit pour lutter contre tes ennemis spi- Prénomsbizarres, on se dit qu'on n'y comprendra jamais rien et l'on range le volume dans la bibliothèque. On n'y touchera plus avant longtemps. Ainsi, une attitude regrettable se forme à l'égard de la Bible : ou bien l'on trouve que la lecture en est trop difficile et ennuyeuse. Ou bien l'on juge que c'est un domaine trop sacré pour que le profane s'en mêle et qu'il faut en laisser l 6PnDOol. La Bible est bien plus qu’un livre ! C’est une Parole vivante, une boussole dans la grande aventure qu’est la vie chrétienne. En avoir une, c’est bien, mais la lire c’est beaucoup mieux. Pas convaincus ? Voici 14 raisons de lire sa Bible régulièrement. La Bible est la Parole de Dieu La Bible a été écrite par des hommes, mais elle n’en demeure pas moins la Parole de Dieu, la seule, l’unique, la vraie. Dieu a inspiré chacun de ses auteurs pour nous parler, nous édifier et nous enseigner. La Bible est le premier canal de communication du Père avec Ses enfants. Si vous vous plaignez de ne jamais entendre la voix de Dieu, ouvrez tout simplement votre Bible. Le résultat est garanti ! La Bible nous apprend à connaître Dieu Nous devons apprendre à connaître le Dieu que nous servons en profondeur et non de façon superficielle. Plus nous lisons la Bible, plus notre soif de Dieu augmente, plus nous avons envie de le connaître et plus Il se révèle également à nous. La Bible, c’est notre Histoire La Bible est constituée de nombreux récits historiques qui nous permettent de comprendre l’origine de l’humanité, notre évolution, pourquoi nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui, en bref, notre Histoire. Tout le monde se doit de connaître son Histoire car elle constitutive de notre identité. La Bible nous révèle l’avenir Constituée de nombreuses prophéties, la Bible est un moyen sûr de connaître l’avenir. Pas question de consulter les voyants ou médiums, chose qui n’est d’ailleurs pas autorisée ! Bon nombre des prédictions bibliques se sont déjà réalisées, certaines sont en cours tandis que les autres ne sauraient tarder à s’accomplir. La Bible nous permet de distinguer le vrai du faux La Bible est la Parole du Dieu vivant, et Dieu ne ment jamais. Chacun de ses commandements doit être respecté. La Parole nous annonçait déjà que beaucoup de faux serviteurs manipuleraient les brebis et enseigneraient de fausses doctrines. C’est pourquoi tous les enseignements que nous lisons et écoutons doivent être conformes à la Parole et appuyés de versets bibliques. La Bible nous guide dans notre vie chrétienne La Bible doit être un guide au quotidien. A chaque doute, à chaque question, précipitez-vous pour la lire. La Parole de Dieu est une véritable boussole qui, lorsque nous sommes perdus, nous aide à retrouver le droit chemin. La Bible nous transforme A chacune de nos lectures, nous renouvelons nos pensées, réfléchissions autrement et voyons les choses différemment. En somme, nous nous transformons de l’intérieur, et cela se traduit toujours à l’extérieur ! La Bible a la solution à tous nos problèmes Travail, couple, ministères, proches, quelques soient le domaine dans lequel vous avez des problèmes, les 31 102 versets qui constituent la Parole sauront forcément vous apporter une solution. Il suffit juste de bien chercher ! La Bible est loin d’être ennuyante Récits guerriers, suspens, actions, la Bible est loin d’être ennuyante ! Poèmes, récits, psaumes, chants, paraboles, exhortations, enseignements, cas pratiques et exemples il y en a pour tous les goûts ! Et en plus, il en existe de très originales écrites en manga et même en magazine ! La Bible regorge de mystères Comme nous l’écrivons souvent, elle ne se lit pas comme une BD. Il y a toujours une double lecture, des renvois vers d’autres textes, des références cachées, des sous-entendus. La Bible doit être lue à l’aide du Saint-Esprit afin qu’Il nous révèle les sens cachés et les mystères enfouis au plus profond des pages. La Bible est une arme puissante La Parole de Dieu est une puissante arme contre l’ennemi ! Dans le combat spirituel, il est d’ailleurs très important de proclamer la Parole, car Elle fait fuir les ténèbres. La Bible est non périssable et toujours d’actualité Contrairement à ce que beaucoup affirment, la Bible est on ne peut plus d’actualité, tant les prophéties bibliques se réalisent ! Ce n’est pas un texte vieillot et poussiéreux qu’il faut laisser traîner dans le grenier. Toutes les choses sont passé, passent et passeront, mais pas la Parole de Dieu. La Bible est le livre le plus vendu au monde Homère a été traduit en 40 langues, Tintin en 58 langues et la Bible … en plus de 2400 langues. C’est aujourd’hui le livre le plus vendu au monde avec plus de 2,5 milliards d’exemplaires. Si le monde entier se l’arrache, à combien plus forte raison devons-nous le faire ! La Bible est vivante La Bible est le seul livre ancien dont l’Auteur n’est pas mort, le seul texte écrit dont les versets parlent encore. Elle est comme une véritable personne, une réelle autorité qui subsistera à jamais ! Le Cercle Montpelliérain d’Évangile & Liberté a organisé une réunion-débat le 16 janvier 2016 sur le thème Comment lire et comprendre la Bible ? Depuis la confrontation entre Castellion et Calvin au 16° siècle jusqu’à nos jours. Voici un compte-rendu. A Comment Castellion et Calvin ont-ils compris la Bible ?On évoque le rude face à face entre Castellion et de Calvin le premier, ouvert au dialogue, le second, fermé sur ses Castellion, le commandement d'amour était le grand fondement de la foi. Pour le reste, la diversité des messages bibliques ne le gênait pas. Castellion était un penseur sans responsabilités ni politiques ni ecclésiales comme l’a fait remarquer le grand historien Ernest Lavisse à propos de la thèse de F. Buisson sur Castellion.Calvin, lui, veut toujours trouver une position commune aux quatre évangélistes et s'oppose à la diversité. Il a le souci d'une église à construire, de responsabilités à assumer, de décisions à prendre. Il cherche donc l'unité de la pensée pour une meilleure efficacité dans la gestion de l’ idées des deux hommes sont parfois très proches, mais l'exercice du pouvoir chez Calvin va les éloigner l’un de l’autre. Castellion et Calvin ont donc des lectures différentes de la bible qui s’expliquent notamment par le fait qu’ils ont des intérêts et des préoccupations question se pose alors L’exercice d’un pouvoir, quel qu’il soit, conduit-il à modifier la manière de lire la Bible ? B Un exemple de difficulté de lecture de la BibleM. Amphoux signale un fait troublant sur la manière de traduire les évangiles. Dialoguer, dialogestaï en grec se traduit en français toujours par dialoguer, mais dans la bible on le traduit par murmurer », contester », avec une connotation négative, teintée de scepticisme. Jésus utilise pourtant toujours dialogestaï» comme une ouverture, comme une écoute, jamais pour convaincre fermement ou imposer. Les traductions d’une part et les traditions des églises d’autre part introduisent donc une diversité et un sens supplémentaire. C Lecture individuelle ou étude collective de la Bible ?Non seulement les textes bibliques sont divers mais chaque personne a elle-même plusieurs manières de lire la bible qui peuvent aller d'une lecture fondamentaliste à une lecture libérale. Les façons de lire la Bible peuvent varier selon les personnes, selon les moments du jour, de la nuit ou de la vie, selon qu’on le fait individuellement ou en groupe. Nous sommes tous des théologiens. Raphaël Picon ancien doyen de la faculté de théologie proyesyante de Paris a publié un livre Tous Théologiens » . Mais la lecture individuelle de la Bible se heurte à l'écueil de chercher dans cette lecture un miroir de soi-même, une justification de sa propre pensée. C'est pour cela qu’il faut périodiquement se soumettre à la lecture collective. La Réforme a mis la bible dans les mains de tous, mais Luther prônait une lecture collective par au moins quatre personnes. La pratique de l'étude biblique collective s'est vite répandue avec le protestantisme. D La lecture biblique chez les Gounelle précise que c’est le concile de Trente qui est à l’origine de l’interdiction générale de lire la bible pour les catholiques non-clercs. Mais la lecture des motifs qui justifient cette décisionest intéressants le concile craint une lecture purement intellectuelle et non spirituelle par les catholiques non-clercs, et donc craint une lecture strictement individuelle. La lecture devait rester spirituelle et communautaire. Calvin pratique la lecture en groupe et souligne qu’il faut faire attention quand on s’éloigne du consensus on n’est pas lié par la tradition, mais il faut la prendre en compte, ne pas la compter pour quantité participant catholique souligne l'évolution importante de son église au sujet de l’accès direct des laïcs aux textes bibliques, appréciant les diverse lectures en groupe actuellement pratiquées lectio divina, lecture spirituelle, lecture exégétique, lecture TOB a été un grand pas pour le partage et l'unité les exégètes ont travaillé ensemble pour arriver à ce texte… qui n’est lui-même qu’une traduction, elle-même discutable. Il y a aujourd’hui des lectures communes entre catholiques et faut cependant prendre garde au risque que constitue la lecture d’un extrait biblique pour lui-même, en dehors de son contexte. L’exégèse, la lecture narrative, la lecture critique, la lecture graduée contribuent toutes à une meilleure lecture de la bible, il n’y a pas une seule manière de lire la bible, mais un dialogue fécond entre toutes permet de faire émerger une vérité remarque si la lecture doit conduire à la prière, il est aussi important qu’elle débouche sur l’action… E L’amour du prochain »Chacun est tenté d’y mettre ses réalités qui peuvent être très différentes de celles des autres. La lecture de la bible peut ainsi déboucher sur des positions très diverses voire opposées. Voici quelques exemples - Les églises d’Afrique du Sud, qui soutenaient la politique d’apartheid du pays, se sentaient très bien dans cet amour du prochain, en soutenant financièrement les églises noires plus pauvres, et elles ont très mal pris d’être exclues d’instances du Conseil OEcuménique dans les années 60-70- L’amour du prochain » n’empêche pas le rejet en Israël des mariages mixtes un texte du livre d'Esdras interdit aux juifs de se marier avec des femmes étrangères.- Du temps de Jésus le mot prochain » avait en grande partie gardé le sens mentionné dans le livre d’Esdras comme en témoigne le dialogue de Jésus avec la femme syro-phénicienne. Ce mot n’a pris son sens chrétien qu’après le baptême de Corneille, bien après l’ascension. F La bénédiction des mariages homosexuelsLa diversité actuelle des positions sur la bénédiction des mariages homosexuels montre également combien la lecture d’un même texte peut conduire à des interprétations très divergentes. G Peut-on déduire de la Bible une confession de foi unique ?Sur ce point le dialogue entre diverses positions est une force; il oblige à avancer; il peut être une source d'équilibre. Une confession de foi unique peut alors être difficile à élaborer. Plusieurs confessions de foi apportent diverses couleurs, diverses nuances. Au XVIe siècle, les églises réformées locales ou nationales rédigent chacune leur confession de foi, contrairement aux églises luthériennes qui en limitent le nombre 5 ou 6 écrits symboliques ». Les traditions sont à considérer sans devenir des liens contraignants. H Les compréhensions différentes de certains livres bibliquesEt de certains textes, ont conduit les églises à se diversifier. Par exemple, les églises orientales sont restées dans la tradition de Jacques; les églises occidentales dans celle de Pierre. I Les évènements historiques ont amené aussi des diversificationsDes diversifications soit sur le mode de l'assimilation comme la religion romaine englobant les dieux locaux, soit sur le mode de la localisation un pays-une religion soit sur le mode du syncrétisme l’Eglise anglicane est créée par Elisabeth Ière comme une synthèse entre catholicisme et calvinisme. Elle a été créée bien après l’Eglise d’Angleterre mise en place par Henri VIII... J L'absence de dialogue et la rigidité d'une lecture ont conduit et conduisent encore à la contexte est important à considérer. Beaucoup de gens sont morts pour la religion, même s’il est important de rappeler que les historiens s’accordent aujourd’hui pour souligner qu’il n’y a jamais eu en Europe, dans les siècles passés, de guerre de religion » au sens strict. A ces époques, la religion n’est pas une affaire privée et la religion est souvent instrumentalisée au service d’enjeux politiques comme hier le communisme. Le discours théologique habille la violence. La religion en est un argument, non le fondement. Cf. le livre de J. Assmann " Violence et monothéisme". K Moïse n’a pas inventé le monothéismeIl y en avait eu avant lui, notamment avec Akhenaton en Egypte, mais Moïse a établi la différence entre vraie et fausse religion. Envisager la question sous cet angle du vrai et du faux amène à la question Où est la vérité ? ». Or, qui a la vérité doit la défendre. C'est la distinction entre vraie et fausse religion qui est source de violence. Mais qu’entend-on par vraie et fausse religion ? M. Gounelle répond que le polythéisme, c’est l’association entre un espace, une aire géographique et un ou des dieux quand on change d’espace, on change de dieu. Mais dans la tradition qui se met en place après Moïse, il y a le vrai dieu qui exclu les faux dieux. Mme de Richemond ajoute que le vrai et le faux sont souvent considérés comme fixes, figés une fois pour toute car dépendant uniquement de la relation entre le lecteur et le livre. Mais le contexte, y compris implicite, culturel, doit être considéré à bien des égards comme le 3e pôle de cette relation. Une vérité s’entend alors comme un objet mobile, qui ne peut être fixé définitivement. La vérité est une démarche aussi que, jusqu’à une cinquantaine d’années avant l’exil, donc bien après Moïse et David, les Juifs adoraient en même temps que Yahwé le dieu Baal et d’autres dieux et ceci y compris dans le temple de Jérusalem et que c’est le roi Josias qui a débarrassé » Israël de ces divinités et de ceux qui les adoraient par beaucoup de violence et d’effusion de sang Voir les livres bibliques 2 Rois 22,23 et 2 Chroniques 34. L Importance de la découverte de l’imprimerieIl ne faut pas non plus oublier l’importance de la coupure du XVIe siècle avec l’essor de l’imprimerie. Au Moyen-âge, l’objet bible » n’existe pas. La Bible se présentait sous forme de livres séparés. La diversité de ces livres bibliques était alors plus perceptible. M Comment concevoir et accepter doctrines et dogmes ? Sont-ils nécessaires ? Et si oui, dans quelle proportion ?M. Gounelle insiste sur le tournant de la fin du XVIIIe siècle, le siècle des lumières, avec le philosophe protestant E. Kant, qui a fait évoluer la pensée. Les deux mots, doctrine et dogme, signifient enseignement ». Mais l’on peut distinguer le dogme qui dit ce que les choses sont une fois pour toutes et la doctrine qui dit l’état actuel des choses, car, en vérité, nous ne savons pas réellement ce que les choses sont la vérité que nous connaissons, c’est notre relation aux choses. Il faut donc des doctrines, qui sont des formes d’expression de la foi à un moment donné. La doctrine ne dit pas ce qu'est Dieu mais comment, en ce moment, nous le percevons. Mais les doctrines n’ont pas vocation à être figées, fixées, à devenir des dogmes, au sens catholique du terme. L'enseignement dans les facultés de théologie leur fait une place dans les cours de systématique et d'éthique... Elles sont toujours à relativiser, à réformer. C'est un processus continuel, qui doit éviter la fermeture en un système clos. Cela amène à se poser la question la Réforme est-elle un minimum doctrinal ou une manière de lire la Bible ? N Devons-nous être intransigeants ou tolérants ?Un participant conclut qu'il nous faut être intransigeants sur la tolérance, l'acceptation des diversités, le respect des croyances. Le mot tolérance devant alors être pris dans son sens contemporain car il n’a jamais été utilisé par Calvin et Castellion. Il avait à l’époque une connotation négative car on tolère quelque chose qu’il ne faudrait, en toute rigueur, pas accepter. C’est pourquoi Rabaut-Saint-Etienne, au moment de la Révolution française, déclare à la tribune de l’Assemblée Constituante Ce n'est pas la tolérance que je demande, mais la liberté. La tolérance, le support, le pardon, la clémence, idées souverainement injustes envers les dissidents, tant il est vrai que la différence d'opinions n'est pas un crime. Le mot tolérance » ? Je demande qu'il soit proscrit à son tour et il le sera, ce mot injuste qui ne nous présente que comme des citoyens dignes de pitié, comme des coupables auxquels on pardonne »Mais y-a-t-il des limites à cette intransigeance sur la tolérance ? Jéricho est une ville située en profondeur, au-dessous du niveau de la mer. Voilà donc le futur blessé, ainsi que le prêtre et le lévite, l’homme du culte et l’homme de la loi, qui s’éloignent de la ville sainte et descendent aux entrailles de la terre. L’histoire ne dit pas si le Samaritain descend à Jéricho, ou s’il monte à Jérusalem. Jean nous a rappelé que pour les Samaritains, ce n’est pas à Jérusalem qu’il faut adorer Dieu, mais sur une autre montagne sainte, le Mont Garizim Jn 4,20.Le regard du Christ ne voit que la pureté au fond de l’êtreNous avons coutume de lire cette parabole bien connue comme une critique – et c’en est une – des hommes de culte et des hommes de loi qui se font oublieux du corps. Le prochain, pour répondre à la question du légiste qui justifie la parabole de Jésus, ce serait alors toute personne, blessée, abîmée, meurtrie, qui se trouverait sur mon chemin. Il faudrait se laisser toucher, jusqu’au cœur des entrailles, et prendre le temps de la panser, de la réconforter, de l’emmener à l’abri, et de donner, outre son temps, de l’argent afin qu’un autre, hospitalier, poursuive le soin initié jusqu’à ce que le blessé soit remis. Il me semble que cette interprétation, pour juste qu’elle soit, n’est pas suffisante. Les Pères de l’Église avaient une autre lecture. L’homme étranger, hors de Jérusalem, qui marche aux profondeurs de la terre, c’est le Christ. Et l’homme blessé, abandonné, comme les foules sans berger, c’est Adam défiguré, pas nécessairement par le péché d’ailleurs, mais par la dureté de l’existence, par le malheur, par l’épreuve. C’est toi, c’est moi, c’est nous ensemble. Le Samaritain, l’étranger qui ne paye pas de mine, c’est le Christ, et d’ailleurs les docteurs de la loi ne se sont pas privés de le traiter comme tel N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? » Jn 8,48. Tous, ils voient », mais qu’est-ce que voir ? Les uns voient le danger que représente cet homme, danger d’impureté sans doute ; lui, le Samaritain, voit le malheur de cet homme, sa misère, et ses entrailles en sont retournées. Cette expression n’est d’ailleurs réservée qu’à Jésus et à voit cet homme dans son dépouillement, dans sa faillite, il voit le fond de son être, il voit en lui la vie qui menace de se retirer, il veut la vie pour cet homme, pour tout homme, une vie vivante. Il refuse la condamnation. Il ne voit pas d’impureté, car le regard du Christ ne voit que la pureté au fond de l’être, que son innocence lorsqu’un homme est à terre. À la différence du prêtre et du lévite qui ont peur d’être contaminés, le Samaritain, lui, rend pur ce qu’il touche. Il s’approche du blessé. Il vient près de lui ». C’est le nom de Dieu près de nous ». C’est la promesse du Christ laissée à son Église. Je veux que là où je suis eux aussi soient avec moi » Jn 17,24.Le Seigneur, l’unique prochainComme le bon berger devant sa brebis malade Ez 34, 15-16, il bande le blessé ; puis il verse de l’huile pour adoucir sa plaie et du vin pour la désinfecter. De l’huile, comme une onction – le Messie est celui qui a reçu l’onction, et il ne cesse de nous chrismer » – et du vin, comme au banquet final Is 25,6.Puis il porte le blessé sur sa monture, comme il porte la brebis sur ses épaules, comme il porte toute l’humanité, comme il porte sa croix – et par elle le péché de tous les hommes – comme il porte la condamnation de tous pour que tous en soient délivrés, et vient déposer le blessé à l’abri. La mission de l’aubergiste à qui il confie le blessé l’Église ? est d’en prendre soin, de ne pas craindre de dépenser plus que ce qu’il a donné, car le trop dépensé sera rendu. Je ne sais si cette parabole nous dit ce que c’est que prendre soin. Je crois qu’elle nous dit plutôt ce que doit être la mission de l’Église, qui a reçu comme dépôt de prendre soin de ceux ont été relevés par la miséricorde de son Seigneur – l’unique prochain –, d’annoncer cette miséricorde, de la rendre effective et d’en vivre. La miséricorde jaillie de la misère Il y aurait peut-être un dernier niveau de lecture, qui se confond avec le précédent. L’homme dépouillé, chargé de coups, à demi mort, c’est le Christ. Ce sont les plus éloignés de Jérusalem, les publicains et les prostitués, qui voient » au cœur de sa misère et de la leur la source de la sont eux, qui depuis les origines de la Bible, l’accompagnent, prennent soin de lui, comme ils peuvent. Ce sont eux, qui par lui, deviennent aujourd’hui les mains de la miséricorde, le corps du Christ, ne sais si ils sont dedans l’Église ou dehors, je sais qu’intuitivement, ils prononcent les mots d’Etty Hillesum le 12 juillet 1942 Je vais t’aider, mon Dieu, à ne pas t’éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d’avance. Une chose cependant m’apparaît de plus en plus claire ce n’est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons t’aider – et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes. » Une vie bouleversée, éd. Seuil Va ! Et toi aussi, fais de même ! Voici le premier TOP de la série des 100 livres indispensables pour développer son ministère. Dès que nous lisons notre Bible, nous mettons à l’oeuvre nos principes herméneutiques, que nous le sachions ou non, car nous interprétons systématiquement tout ce que nous lisons. Nous assurer que nous lisons la Bible comme Dieu le veut est donc capital. Ce premier TOP vise à vous recommander des livres utiles pour comprendre quels sont les principes de l’interprétation de la Bible. C’est ce qu’on appelle l’herméneutique » au début ça fait bizarre, mais on s’habitue au mot^^. Si vous n’avez pas lu l’article d’introduction, je vous le recommande pour que vous saisissiez le but de cette série vous faire une bibliothèque de références utiles pour votre ministère. Mon TOP 10 Herméneutique 1/ Creuser l’Ecriture de Nigel BEYNON et Andrew SACH Cet ouvrage propose une première approche de l’herméneutique très ludique et résolument orientée vers l’expérimentation du processus d’interprétation. Je le recommande comme premier ouvrage pour ceux qui découvrent par eux-même la discipline, car les auteurs ont très bien vulgarisé les règles herméneutiques. L’édition offre aussi des pictogrammes originaux pour aider à assimiler les règles herméneutiques. 2/ L’Évangile et l’Écriture de The Gospel Coalition. L’Evangile et l’Écriture n’aborde pas directement la question de l’herméneutique mais il nous aide à en comprendre l’intérêt. C’est un bon livre pour découvrir la matière. Divisé en trois parties, celles qui nous intéressent ici sont la première qui traite de la question de l’épistémologie, ou la connaissance de la vérité par la Parole de Dieu et la dernière dans laquelle Mike Bullmore y traite une notion primordiale de l’herméneutique, à savoir le rapport entre l’Évangile et les Écritures. En quelques pages, il démontre cette règle essentielle l’Évangile est à la fois une cause et une conséquence de la révélation des Écritures. 3/ Comment interpréter la Bible d’Alfred Kuen Comment interpréter la Bible est le premier livre que j’ai lu sur l’herméneutique. Une fois que l’on est convaincu de la compréhension évangélique de la Bible, les règles herméneutiques ne sont pas si compliquées que cela. Ce qui l’est en revanche, c’est d’apprendre à les appliquer! Le point fort de Kuen est son esprit de synthèse et sa pédagogie. Il regorge d’exercices pratiques et d’outils qui favorisent l’assimilation des règles herméneutiques. 4/ Le défi de l’herméneutique, de Kevin J. Conner & Ken Malmin Ce qui m’a plu dans Le défi de l’herméneutique cet ouvrage, c’est qu’il est très différent des autres dans son approche. Ne serait-ce par sa formulation et ses nombreux schémas. L’autre point intéressant c’est l’accent mis sur les règles herméneutiques que Jésus utilisait lors de ses confrontations avec l’interprétation de la Loi faite par les pharisiens. 5/ Erreurs d’exégèse, de Don Carson Erreurs d’éxégèse est le livre de cette série qui m’a fait le plus réfléchir. Ce n’est pas un ouvrage à lire pour débuter dans la matière, mais il est plutôt à lire dans un deuxième temps. Ce livre m’a permis de réaliser à quel point interpréter un texte demande de la rigueur. Trop de mauvaises interprétations sont véhiculées parce que nous ne prenons pas le temps d’interpréter correctement. Carson passe donc en revue les erreurs les plus répandues dans l’interprétation. À force d’exemples, il passe en revue les erreurs de logique, de grammaire, de sémantique, etc. dans l’interprétation. Pour être franc, la traduction française laisse parfois à désirer mais le fond en vaut largement la chandelle! 6/ Introduction à l’Herméneutique biblique de Matthieu Sanders J’ai beaucoup apprécié ce livre, en particulier le chapitre sur la nécessité de l’herméneutique qu’il faut faire lire aux prédicateurs qui ne passeraient que très peu de temps sur l’exégèse. Sanders offre un ouvrage d’introduction de référence qui remplit globalement les mêmes fonctions que celui de Kuen. Il ne fournit pas d’outils aussi concrets que ce dernier, mais aborde des concepts d’interprétation complexes avec une grande clarté. L’écriture et l’édition sont de très bonne facture. À lire! NDLR Dominique Angers a interviewé l’auteur Matthieu Sanders à propos de son livre ici. 7/ Les sciences du langage et l’étude de la Bible de Sylvain Romerowsky Le titre parle de lui même l’ouvrage aborde les interactions entre les sciences du langage linguistique et l’interprétation. Pour une première approche de la linguistique c’est ardu, mais si on est passionné on apprend beaucoup. Le chapitre sur l’analyse des structures sémantiques vaut particulièrement le détour. Ceux qui étudient les langues bibliques apprécieront d’autant plus cet ouvrage. 8/ L’interprétation de la Bible au fil des siècles de Donald K. McKim Cette série de 4 tomes ne traite pas de l’herméneutique à proprement dit mais de l’histoire de l’herméneutique, des pères de l’Église au XXème siècle. Plus précisément, cette série nous apprend comment les grands théologiens de l’histoire ont abordé la discipline. Avoir des notions élémentaires sur la manière dont la Bible a été comprise et interprétée au fil des siècles nous aide à mieux comprendre comment notre propre contexte influence notre interprétation. Parfois, il manque des données contextuelles pour bien saisir les enjeux des prises de positions des théologiens et les tomes sont assez inégaux, mais les passionnés d’histoire apprécieront. Pour finir, 2 livres d’introduction pour mieux saisir le contexte du texte que l’on étudie J’insère dans cette série des livres d’Introduction de la Bible car ils nous sont d’une grande aide dans le processus d’interprétation. Ils nous fournissent des données contextuelles l’auteur, la période historique, la culture de l’époque, etc et des donnes littéraires le genre littéraire, la critique textuelle, etc. Ces informations précieuses nous renseignent sur le contexte de la rédaction et nous rappellent que nous ne sommes pas les premiers destinataires des livres bibliques! Personnellement, quand je commence à étudier un livre biblique, je lis les données d’introduction dans les commentaires et livres d’introduction à ma disposition. Cela me donne le cadre général du livre que je vais étudier. 9/ Introduction à l’Ancien Testament de Tremper Longman & Raymond Dillard. J’ai trouvé cette introduction particulièrement bien sur les livres historiques et prophétiques. L’intérêt de cet ouvrage et du suivant sur le est d’être construit de manière très systématisée, livre par livre. À force d’utilisation, on trouve très rapidement ce que l’on y cherche. Les parties sur l’écho néotestamentaire » du livre de l’Ancien Testament sont les bienvenues. Elles nous sensibilisent à faire attention à la manière dont le Nouveau Testament utilise l’Ancien Testament intertextualité. 10/ Introduction au Nouveau Testament de Donald A. Carson & Douglas Moo C’est le livre à avoir sur le Nouveau Testament. De la même collection que celui sur l’Ancien Testament, il apporte toutes les informations dont on a besoin pour comprendre le contexte. Son seul bémol selon moi, c’est sa présentation des analyses de la structure littéraire de chaque livre sous forme de paragraphe de texte. Je pense que sous forme de plan analytique, elles ressortiraient et se mémoriseraient beaucoup mieux. C’est valable aussi pour l’Introduction à l’Ancien Testament. Et vous ? Vous devez forcément avoir d’autres livres à nous conseiller. Partagez-les dans les commentaires ! De mon côté, je ferai une mise à jour dès que j’aurai de nouveaux livres qui sont intéressants pour ce projet. PS Je n’ai pas encore lu celui de Christopher Cone Introduction à l’herméneutique et à la méthode d’étude biblique chez Impact. Si quelqu’un veut donner son avis dans les commentaires, je suis preneur ! Télécharger l'article Télécharger l'article La Bible est un livre, ou plutôt une série de livres, dont la lecture est longue et pas toujours aisée. La lire répond toujours à un besoin, religieux ou laïc. Il est plusieurs façons de la lire, selon que vous y recherchez une réponse spirituelle précise ou que vous désiriez simplement accroitre vos connaissances. Il est possible de la lire dans l'ordre où elle est publiée, mais aussi en sélectionnant des chapitres ou des livres entiers. Pour vous y retrouver, utilisez une Bible d'étude ou rejoignez des groupes d'étude biblique. Que vous soyez croyant ou non, la lecture de cet ouvrage ne vous laissera pas indifférent. 1 Débutez avec les Évangiles. Ces quatre livres du Nouveau Testament racontent l'histoire de Jésus de Nazareth, ses actes et ses prêches. Ces textes ont été écrits après la mort du Christ et pour un chrétien, leur lecture est essentielle. Ils se ressemblent, mais les différences ne manquent pas [1] . Matthieu raconte la vie de Jésus et son enseignement. Il le présente plutôt comme celui qui réalise les prophéties annoncées dans l'Ancien Testament. Marc ne relate que peu la vie de Jésus. Son récit est en grande partie construit autour d'un fait essentiel la crucifixion. Luc a un point de vue plus centré sur la figure d'un Jésus abordable, proche du peuple, l'enseignant. L'Évangile selon Jean est à part en cela que s'y trouvent des épisodes inédits de la vie de Jésus, non évoqués dans les trois autres Évangiles dits synoptiques ». 2Lisez le Pentateuque. Ces premiers livres de l'Ancien Testament évoquent la création du monde et des évènements fort loin dans le temps. Composé de la Genèse, de l'Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome, il évoque la création du monde et des hommes, mais aussi toute l'histoire du peuple hébreu jusqu'à son retour sur la Terre sacrée. Les figures les plus marquantes sont Noé, Moïse, Abraham et Isaac. C'est dans cette partie que se trouvent les Dix Commandements [2] . 3Lisez aussi les livres poétiques et sapientiaux. Dans l'Ancien Testament, vous trouverez des textes à part, comme les livres de Job, des Psaumes, de l'Ecclésiaste et encore le Cantique des cantiques. On trouve là de la poésie, de l'érotisme, des principes de sagesse, de la morale… Pour quelqu'un qui connait déjà la Bible, ce sont des livres précieux pour l'oraison [3] . 4N'hésitez pas à jeter un coup d'œil aux Prophètes. L'Ancien Testament s'achève sur 18 livres prophétiques Isaïe, Ezéchiel, Daniel…. Tous annoncent de façon plus ou moins claire l'arrivée d'un Sauveur. Leur intérêt réside dans le fait que l'on peut les comparer avec les Évangiles afin de voir si Jésus est vraiment le Messie annoncé [4] . 5Lisez aussi les Épitres. Elles appartiennent au Nouveau Testament et relatent les problèmes rencontrés, au début du christianisme, par les Apôtres durant leurs missions. Celles de Paul sont les plus connues, celles aux Corinthiens, aux Galates, mais Pierre et Jude en ont aussi laissé. Elles ont, entres autres, pour but de raffermir la foi des premiers convertis, de leur donner des rites et surtout d'expliquer et de perpétuer le message du Christ [5] . 6 Ouvrez votre Bible en fonction des circonstances. Chaque fois que vous rencontrez un problème dans votre vie, vous pouvez être sûr qu'il y a une réponse dans la Bible. C'est un livre d'histoire, de morale, mais aussi de spiritualité et de prière. Ressourcez-vous dans la Bible [6] . Dans les périodes d'affrontements, reportez-vous à Matthieu 1028-33 ou à Philippiens 44-47. Si l'on vous tourmente, lisez avec profit Psaumes 919-16 ou Josué 19. Si vous ne savez plus où vous en êtes, lisez Luc 1511-24 ou Psaumes 107 4-9. Pour remercier Dieu, inspirez-vous de Psaumes 100 ou 2 Corinthiens 910-12, 15. 7Ouvrez votre Bible au hasard. Certains croyants disent que la meilleure façon de lire la Bible au quotidien est de l'ouvrir au hasard. D'autres pensent au contraire que cette méthode finit, tôt ou tard, par une confusion. Pour mettre les deux camps d'accord, disons que cette sélection au hasard convient peut-être mieux à ceux qui ont déjà une connaissance exhaustive et approfondie de la Bible [7] . Publicité 1Lisez le Pentateuque. Dans cette première partie de la Bible, vous lirez les tribulations historiques et religieuses des douze tribus d'Israël, du peuple hébreu. Y sont notamment narrés la déportation des Hébreux en terre d'Égypte et le retour en Terre promise. Ces récits apparemment historiques doivent être pris pour ce qu'ils sont, à savoir un témoignage subjectif [8] . 2Lisez aussi les livres dits historiques ». Vous y trouverez, par exemple, les deux livres des Rois ou les deux livres des Chroniques, lesquels racontent les premiers royaumes de Juda, la déportation à Babylone, etc. Dans ces récits, l'historien n'y trouve pas forcément son compte, même si des faits non négligeables sont dignes de foi [9] . 3Étudiez les Actes des Apôtres et les diverses Épitres. Grâce à ces textes, vous en saurez davantage sur les premiers temps des communautés chrétiennes. Le Christ n'ayant rien écrit, ses Apôtres, partis évangéliser le monde, ont dû fonder l'Église nouvelle à partir de leurs souvenirs. C'est cela que narrent les Actes des Apôtres et les Épitres celles aux Corinthiens, aux Galates, de Pierre ou de Timothée. Ces livres sont une source essentielle à la compréhension des premières communautés chrétiennes [10] . 4 Lisez les livres de la Bible dans l'ordre chronologique. Les différents livres de la Bible ne sont pas forcément dans l'ordre chronologique des faits qu'ils relatent. La composition, tardive, s'est faite sur d'autres bases, dogmatiques souvent. Lire la bible dans un ordre chronologique est loin d'être évident [11] . Pour ce travail, vous pouvez faire appel à un prêtre, à une Bible d'étude sérieuse ou à des sites Internet spécialisés. 5Lisez les différents livres dans l'ordre de rédaction. La disposition canonique des livres ne correspond pas à l'ordre chronologique de leurs rédactions. Pour connaitre les circonstances et les dates d'écriture des différents livres, reportez-vous à certaines Bibles d'étude ou certains sites Internet [12] . Publicité 1 Lisez la Bible dans l'ordre, du début à la fin. Cette lecture est longue et difficile, et rares sont les personnes qui s'y livrent. Cependant, rien ne vous interdit de le faire, la difficulté provient du fait que les livres, dans cet ordre, relatent des faits non toujours chronologiques, le style change… La Bible débute au chapitre 1 de la Genèse et s'achève au chapitre 22 de l'Apocalypse de Jean. Grâce à Internet, il est possible de choisir un plan de lecture. Les sites ne manquent pas, ce sera à vous de choisir celui qui correspond à votre foi [13] . 2 Fixez-vous une durée de lecture de la Bible. Le simple fait de vous fixer une limite dans le temps un, deux ou trois ans va vous permettre de rester motivé. Lire la Bible en un an est un objectif assez courant. Vous trouverez de nombreux sites Internet décrivant ces plans [14] . Le site TopChrétien vous propose des plans de lecture de la Bible intégrale ou seulement du Nouveau Testament en temps limité. La lecture intégrale de la Bible peut parfois être entrecoupée de lectures plus reposantes Psaumes, Proverbes. Pour faire simple, la lecture de la Bible en un an suppose de lire trois chapitres par jour, en trois ans, ce sera un seul chapitre. 3 Mettez en parallèle l'Ancien et le Nouveau Testament. La Bible chrétienne se compose de deux parties l'Ancien Testament qui relate les évènements antérieurs à la naissance de Jésus, et le Nouveau Testament qui décrit en partie la vie du Christ et les premiers temps de l'Église. Ces deux parties ont entre elles des liens très forts, et pour un chrétien, elles ne peuvent être dissociées [15] . Vous pouvez, par exemple, lire chaque jour un chapitre de l'Ancien Testament et un du Nouveau. Sur une plus longue durée, vous pouvez alterner en lisant un livre entier de l'Ancien Testament, puis un du Nouveau, avant de revenir à un autre de l'Ancien… Outre qu'elle permet de varier la lecture, l'alternance entre les deux parties permet de faire des rapprochements historiques et spirituels intéressants. Publicité 1 Choisissez une traduction fiable. Si un livre fut beaucoup traduit, c'est bien la Bible. Le choix de la bible dépend de sa traduction, mais aussi de votre foi catholique, protestante, orthodoxe. Avant ou au moment d'en acheter une, faites-vous conseiller. Les catholiques pourront prendre la dernière traduction 2013 qui a paru aux Éditions Mame sous le titre de La Bible traduction officielle liturgique. Les calvinistes étudient le texte sacré à travers la Bible Segond 21 parue en 2007, le vocabulaire a été adapté à notre siècle. Nombre d'orthodoxes utilisent une Bible ancienne, la traduction de la Septante par Pierre Guiget au XIXe siècle. Une version de cette même Septante est en cours de traduction aux Éditions du Cerf. La comparaison des traductions permet de se forger une opinion sur certains passages un peu compliqués, obscurs ou discutables. 2Lisez le livre de la Bible. Avoir ce livre sous la main est très pratique, quand bien même il serait épais. Avec une bible livresque, vous allez pouvoir prendre des notes, mettre des marques à certains endroits, feuilleter en avant et en arrière au gré de votre lecture. Et puis, votre livre ne tombera pas en panne de batterie et n'aura pas de problème de connexion ! 3 Ayez une Bible électronique. Il est vrai que hors de chez soi, une Bible en version électronique est très pratique, moins lourde. Vous pourrez la lire sur votre ordiphone, votre tablette ou une liseuse. Les éditeurs de la Bible ne pouvaient ignorer ce média la Bible se décline en applications dédiées et en version électronique. Certaines applications ou Bibles électroniques permettent la prise de notes ou le surlignage de certains passages. 4 Trouvez le temps de lire. La vie d'aujourd'hui est pleine d'obligations et il est difficile souvent de dégager un temps pour soi, pour lire la Bible en l'occurrence. Pour une lecture assidue, fixez-vous, par jour, une certaine durée de lecture ou un certain nombre de versets ou de chapitres. Quant aux moments de la journée, ce sera à vous d'en décider le lieu et l'heure [16] . Vous pouvez, par exemple, lire la Bible dans les transports en commun que vous empruntez tous les jours. Chez vous, utilisez une version enregistrée. Mettez vos écouteurs, vous ne gênerez personne et vous serez aussi libre de faire telle ou telle chose en même temps. En attendant le bus, en faisant la queue dans les magasins, profitez-en pour lire une Bible électronique sur votre liseuse. Publicité 1Priez pendant votre lecture. La Bible peut certes être vue sur le plan littéraire, philosophique ou historique, mais elle reste avant tout un livre de spiritualité, si bien que la plupart des lecteurs de la Bible sont des croyants. Si c'est votre cas, avant de la lire, priez intérieurement, faites de même à la fin de votre lecture du jour, vous verrez que prière et écrits sacrés vont bien ensemble [17] . 2N'hésitez pas à utiliser un guide de lecture. De nombreuses bibles sont annotées ou commentées, dans le cadre de notes ou en tirés à part. Vous allez rencontrer des lieux, des personnages, des situations qui seront inconnus de vous. Certes, vous n'êtes pas un théologien, mais il est important de ne pas laisser des passages incompris. Ces éclaircissements vous permettront de bien comprendre la teneur de ces écrits si variés [18] . 3 Prenez des notes. Bien sûr, il est toujours possible de lire la Bible sans prendre de notes, mais ce texte est tellement riche que, forcément, certains passages feront écho à ce que vous vivez, des questions vous viendront à l'esprit, des passages nécessiteront d'y revenir. Toutes ces interrogations et ces remarques se doivent d'être mises par écrit cahier, bloc-notes sous peine de les oublier. Certaines applications ou certains sites ont une fonctionnalité qui permet de noter des éléments [19] . Au fil de la lecture, prenez des notes informatives ou prospectives. Inscrivez les questions qui vous viennent à l'esprit afin de trouver plus tard des réponses. 4 Impliquez-vous dans un groupe d'étude biblique. Lire la bible seule est édifiant, mais il convient aussi de l'étudier avec d'autres qui ont la même foi que vous, mais des approches différentes. Si vous butez sur un passage, les membres du groupe viendront éclairer votre lanterne, votre connaissance du livre sacré n'en sera que plus approfondie. Souvent, ces groupes sont rattachés à votre église locale et si votre paroisse est trop petite pour avoir un groupe, on vous dirigera vers un groupe proche de chez vous. Ces réunions se déroulent soit dans les locaux de la paroisse, mais aussi chez des particuliers [20] . Ceux qui ont en charge des groupes d'étude biblique prévoient généralement un programme annuel telle année sur l'Ancien Testament, l'année suivante sur le Nouveau, si bien que vous pourrez préparer la réunion qui vient. Publicité À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 48 801 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?

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