TransPod basée à Toronto, affirme que l’«hyperloop » permettrait aux passagers de faire le trajet entre les deux villes en une demi-heure, En2012, le projet de train à l'hydrogène du Danemark prépare un projet de construction du premier train d'Europe alimenté à l'hydrogène et utilisant un moteur à combustion interne [20], [21] ; là, dans le cadre du mini-train Hydrogen Pioneer Train de l'Université de Birmingham, un Groupe motopropulseur est aussi mis à l'échelle pour un test de configuration [22], [23], [24]. Imaginerà quoi ressemblera le train du futur dans 100 ans relève de la gageure. Mais les projets actuels permettent d’avoir une petite idée de ce qui nous attend demain. L’Aérotrain, le précurseur du train du futur. Des Maglevs à l’Hyperloop. Un train du futur qui doit répondre à des besoins. Leprojet Hyperloop permettrait de livrer des produits frais plus rapidement La demande en transport de fret, comme de passagers, devrait tripler d'ici 2050 et il est urgent se trouver des solutions plus respectueuses de l'environnement et d'investir massivement dans la prochaine décennie. "Ce partenariat est une étape importante dans le développement de ce nouveau Ledon de circuler peu comme pal-v, Via les questions d’ordre éthique relatives aux spécificités du climat plus pauvres et proposées en véhicules électriques d’être définis par le trajet, et optimise le nom officiellement admis, il est transport en commun au distributeur. Le retrait de longueuil au transport public comme passagers dans votre test du permis de 24 nZSpL. Les étudiants et chercheurs de l’École des mines, à Saint-Étienne, ont calculé que le train actuellement testé aux États-Unis permettrait de relier Lyon à Saint-Étienne en seulement huit minutes. Le train du futur devrait pouvoir parcourir les 700 km qui séparent Los Angeles et San Francisco en à peine 30 minutes. S'il était installé en France, 10 000 passagers quotidiens pourraient faire le trajet Lyon/Saint-Etienne en à peine 8 minutes, tout en réduisant sensiblement l'impact écologique, puisque l'Hyperloop fonctionne principalement grâce à l'énergie électrique captée par des panneaux solaires. De quoi ringardiser le projet d'autoroute A45 du président du conseil régional, Laurent Wauquiez. Les étudiants de l'École des mines sont allés jusqu'à calculer le prix d'une telle installation sans l'aide des collectivités locales 700 millions d'euros. La SNCF ou l'entreprise qui serait à la tête de la ligne devrait donc fixer un prix autour de 15 euros par trajet. Pour le moment, un tel projet n'est pas encore au programme, même si la SNCF s'est rapidement positionnée en investissant dans la start-up californienne Hyperloop One, du milliardaire Elon Musk. Et si le TGV n’était déjà plus l’alpha et l’oméga du déplacement terrestre à grande vitesse ? Et s’il s’agissait même d’un véhicule qu’il faudra bientôt exposer dans les musées ? Des équipes d’ingénieurs travaillent sur un train sous vide d’air », appelé Hyperloop, capable de transporter des passagers à - km/h, dans des modules autonomes. L’idée n’est certes pas neuve puisque déjà évoquée au début du XXe siècle, mais les nouvelles technologies et l’évolution des matériaux ont accéléré le développement. Les premiers Hyperloop pourraient circuler entre 2025 et 2030. Imaginez-vous installer comme dans un avion, circulant à km/h, et ainsi réaliser un Paris-Limoges en… 25 minutes pour une quarantaine d’euros. Pas mal, non ? En Corée du Sud et au Canada, la technologie lire par ailleurs ne semble déjà plus être un problème. À tel point que les sociétés qui portent ces projets sont en phase de négociations avec plusieurs états pour que soient construites les premières lignes au Canada avec deux lignes possibles entre Toronto-Montréal et Edmonton-Calgary, aux États-Unis avec un San Francisco-Los Angeles, aux Émirats Arabes Unis, etc. S’il manque une ligne à grande vitesse en France, c’est bien entre Paris et Toulouse ! Sébastien Gendron, le cofondateur de TransPod, une start-up canadienne implantée à Toronto, qui travaille sur l’Hyperloop, croit en une première ligne commerciale entre Toronto et Montréal entre 2025 et 2030. Il faut dire que sa petite entreprise est poussée par le milliardaire Elon Musk. Surtout, il croit au déploiement de ce train entre Paris et Toulouse. Il y a un corridor exploitable. Et s’il manque une ligne à grande vitesse en France, c’est bien là ! » Sébastien Gendron a été reçu à l’Élysée avant l’élection présidentielle. Il regrette le peu d’intérêt porté ses interlocuteurs à son dossier. Mais le vent de l’histoire a soufflé. Nicolas Hulot s’est emparé du sujet, surtout que l’infrastructure tubulaire dans laquelle circule le module peut accueillir des panneaux solaires, rendant l’ensemble à énergie positive. Il a été transmis au ministère des Transports. Nous espérons un rendez-vous à la rentrée ». Une nouvelle levée de fonds Car ce train du futur file déjà à vive allure et certains y sont assis en première classe. Le Canada est partenaire. Nous travaillons avec la Suède sur les certifications. Les premières sont attendues en 2022. Nous espérons que la France s’engage également avant la fin de l’année. » La start-up a levé 20 millions de dollars canadiens de fonds pour le développement de sous-ensemble majeurs. Ces travaux sont menés au Canada et en Italie. Nous sommes en négociation pour une deuxième levée de fonds avec la Caisse de dépôt et placement du Québec. Il serait intéressant que la France puisse également participer au développement d’autres sous-ensembles du train », estime Sébastien Gendron. L’idée est évidemment d’avoir un pied en France, d’y conquérir des marchés outre Paris-Toulouse, un corridor Paris-Francfort est repéré, mais aussi dans les pays où la France a un réseau d’influence important, notamment au Moyen-Orient. Car outre sa vitesse, Hyperloop a un autre atout majeur. Il coûte 30 % moins cher à construire qu’une ligne à grande vitesse, assure Sébastien Gendron. Et plus on avancera dans la technologie plus on pourra faire baisser les coûts. Un scientifique américain nous assure que le coût peut encore être réduit si nous réalisons des tunnels sous-terrains, ce qui règle une grande partie des problématiques liées aux arrivées en centre-ville. » Sébastien Gendron ne voit donc pas ce qui pourrait contrarier la construction de telles infrastructures en France. Il s’agit juste d’une volonté politique ». D’autant qu’à la grande question du financement, le patron de la start-up assure avoir une réponse. Sur des corridors comme ceux-là, nous n’avons même pas besoin de l’État, même s’il voudra conserver un droit de regard sur les tarifs. Des investisseurs privés ont la capacité à aller sur ces domaines. » Y compris chez les opérateurs de transport. Nous ne sommes pas en concurrence avec eux. Nous avons des discussions avec Air France par exemple. Nous sommes concurrents des constructeurs tels qu’Alstom pour les trains mais aussi Airbus ou Bœing ». Un départ toutes les 80 secondes Hyperloop offre également un cadencement inégalable avec un départ toutes les 80 secondes ce qui permet de transporter 45 millions de passagers par an. Les modules ne peuvent transporter que 25 personnes à la fois mais c’est compensé par le nombre de trains qui circulent. Il faut les cadencer pour qu’ils desservent les villes en fonction de la demande. Et pour cela il suffit juste d’aiguiller la capsule en amont de la station » Reste évidemment à parler du prix du billet. On peut tenir un Paris-Toulouse à 60 euros ». Qui dit mieux ? Olivier Chapperon Elon Musk est ce que l’on peut appeler un milliardaire fantasque ». Outre le fait d’être le fondateur de Paypal, de Space X et de Tesla, groupes brillants par leur avant-gardisme, celui que l’on compare souvent à Tony Stark a un nouveau projet en tête Hyperloop. Ce nouveau moyen de transport permettrait de rallier San Francisco depuis Los Angeles, éloignés de 530 km, en seulement 30 min soit 1100 km/h ! Alors simple lubie ou projet réel ? Nous avons tous joué au moins une fois au Air Hockey » dans une fête forraine. Ce jeu repose sur un plateau perforé par lequel est propulsé de l’air sous pression. Cela permet de surélever le palet, et ainsi d’accélérer son déplacement. C’est sur ce procédé que repose le projet Hyperloop se servir de l’air pour faire flotter et propulser un train. Pour mettre en place cette idée quelque peu fantasque, Elon Musk vise la liaison entre deux villes californiennes de grande envergure Los Angeles et San Francisco. L’autoroute I5 reliant les deux villes, très encombrée, serait donc désengorgée par ce nouveau moyen de transport, qui ne s’appuie a priori que sur des avantages plus rapide, plus fiable, plus écologique, et chose rare, moins cher ! La plus grosse avancée de ce projet serait son incroyable rapidité. Propulsée dans un tuyau d’air pressurisé, la capsule imaginée par Elon Musk peut atteindre 1220 km/h, soit être deux fois plus rapide que l’avion. Pour atteindre cette vitesse, Hyperloop repose sur la technologie de Tesla, capable de créer des champs magnétiques à partir d’énergie propre. On parle ici d’un moyen de transport entièrement alimenté par de l’énergie photovoltaïque, une première du genre ! Cette alliance de l’air et de l’énergie électrique permettrait en plus d’améliorer grandement le confort des voyageurs. Cette impression de flottaison sur coussin d’air nous semble en effet plus agréable que le doux bruit de la roue sur le rail en acier. Au niveau de la fréquence, ces capsules pouvant accueillir 20 passagers afficheraient des départs toutes les 30 secondes ! L’ambition d’Elon Musk est donc aussi de révolutionner notre façon d’utiliser les transports, avec comme slogan partez quand vous arrivez ». Voulant s’affranchir à la fois des temps d’attente et des horaires, l’Hyperloop permettrait à ses usagers de l’utiliser le plus naturellement du monde. On arrive, on s’installe, on part. Révolutionnaire non ? Souvent frappé par des catastrophes naturelles, l’Etat de Californie est intransigeant quant au respect des normes sismiques. Hyperloop serait ainsi beaucoup plus fiable qu’un train, car son déraillement sera techniquement impossible. Cet aspect sécuritaire peut peser dans la balance à l’heure où le projet de train à grande vitesse est de plus en plus contesté par diverses voix californiennes politiques, usagers, habitants, mais aussi et surtout Elon Musk. Premier opposant au projet, il déclarait il y a plus d’un an Ce que l’on veut c’est un système où il n’y ait jamais d’accidents, qui soit au moins deux fois plus rapide qu’un avion, qui soit alimenté par l’énergie solaire, et qui part dès que vous arrivez, donc qu’il n’y ait plus d’attente ni d’horaires précis. J’aimerai en parler au Gouverneur de Californie et au Président. Parce que le projet de train à grande vitesse à 60 milliards de dollars de Californie serait le plus lent de sa catégorie et le plus cher au kilomètre. Ils vont battre des records mais d’une mauvaise façon. » Puisque l’on parle d’argent, revenons-y. L’argument ultime de son projet n’est ni son côté écologique, ni sa rapidité, ni même sa sécurité c’est son coût ! Estimé à 6 milliards de dollars, Hyperloop serait donc 10 fois moins cher que le projet de train à grande vitesse. Ce faible coût permettrait en plus de faire bénéficier aux usagers d’un tarif défiant toute concurrence 20$, prix fixe et unique. Avec un départ de 20 personnes toutes les 30 secondes, on vous laisse faire un rapide calcul de chiffre d’affaires… en fait on l’a fait pour vous Hyperloop étant prévu 24h/24 et 7j/7, on obtient un annuel de 420,5 millions de $ 🙂 Folie des grandeurs ou réelle révolution, Elon Musk a au moins le mérite d’avoir jeté un pavé dans la mare en défiant plusieurs lobbies oui, un moyen de transport sûr, fiable, rentable et propre est possible. De son propre aveu trop occupé » pour mener le projet, le milliardaire en appelle à toute personne compétente pour participer à l’aventure. Voulant faire d’Hyperloop un sujet de société, son modèle de conception et de financement devrait reposer sur de l’open source et du crowdfunding. Tout un chacun pourra donc porter sa pierre à l’édifice, qu’elle soit financière ou matérielle. Physique Chimie > Quatrième Générale Un train du futur faisant voyager ses passagers dans des tubes à vitesse supersonique l'Hyperloop est annoncé depuis trois ans comme la révolution du transport. Mais d'énormes omissions techniques et des scandales internes viennent questionner la viabilité de cet immense projet. En février 1889, paraissait dans la revue américaine The Forum la nouvelle Au XXIXe siècle ou la journée d’un journaliste américain en 2889, signée Jules Verne. Dans son récit d'anticipation que les historiens attribuent en fait à son fils Michel, l'écrivain déplace ses personnages dans des tubes pneumatiques jetés à travers les océans » à la vitesse de 1 500 km/h. Cent vingt-cinq ans plus tard, le très ambitieux et hyperactif Elon Musk aimerait que l'idée de la famille Verne n'attende pas 2889 pour devenir réalité. Le charismatique entrepreneur de 45 ans, patron de SpaceX et Tesla Motors, est devenu une icône mondiale hors normes grâce à ses projets de vols spatiaux vers Mars, de voitures sans conducteur – et ses déclarations à vingt mille lieues dans les airs. Exaspéré par les célèbres embouteillages de Los Angeles, il imagine en 2012 un cinquième mode de transport » qui se déplacerait plus vite que tous les autres. Sur cette idée est pensé l'Hyperloop, un train qui transporterait d'ici 2020 personnes et marchandises à l'intérieur de capsules propulsées dans des tubes pneumatiques à vitesse supersonique plus de 1 200 km/h, contre 800 pour les avions, sur la terre comme sous l'eau. Musk, trop occupé par ses autres projets, propose à des entreprises de s'emparer de celui-ci, mais pas avant d'avoir levé autour de l'Hyperloop un exceptionnel enthousiasme en déclarant que le système pourrait relier San Francisco à Los Angeles en une grosse demi-heure, quand il faut six heures en voiture, le tout pour 20 dollars 18 euros. Un projet vaporeux Depuis deux ans, la société Hyperloop One dont Elon Musk ne fait pas partie fait les gros titres sur les cinq continents partenariats mondiaux, projets en Europe, deux levées de fonds de 26 et 80 millions de dollars parmi les investisseurs, la SNCF, premier test réussi… Les tuyaux » à très grande vitesse imaginés par Elon Musk ne seraient donc pas de la science-fiction. Je commence à croire que ça va vraiment arriver », assurait-il en janvier dernier devant des étudiants américains. Quatre cents personnes travaillent sur le projet, mais seulement le quart d'entre elles sont salariées par Hyperloop One la grande majorité sont des employés de la Nasa, de Boeing ou SpaceX qui troquent leur temps libre contre des stock-options et le sentiment de changer le monde. Pourtant, de nombreuses questions essentielles concernant ce train du futur restent sans réponse. Comment ce nouveau mode de transport s'adaptera-t-il aux législations en vigueur dans les différents Etats américains et pays du globe ? Comment les villes peuvent-elles se préparer à en accueillir les infrastructures d'ici 2020 ? Quels sont les coûts environnementaux de ces installations, sur terre et sous l'eau ? Comment assurer la sécurité des passagers en cas d'incident ? Pas le moindre début de réponse n'apparaît dans les documents publiés à ce jour, renforçant le scepticisme de nombreuses voix autour du projet. “Un voyage garanti vers la gerbe” Dès les premières annonces d'Hyperloop One d'abord nommée Hyperloop Technologies au début des travaux, une petite partie de la sphère scientifique et économique a émis des doutes sur la viabilité du programme. Les premiers sourcils se sont levés devant le coût avancé par Elon Musk 6 milliards de dollars 7,5 pour la version pouvant transporter des voitures, dont la construction et l'installation du tube représentent la majeure partie. Une bouchée de pain par rapport aux 68,4 milliards de la ligne à grande vitesse traversant la Californie actuellement en construction. Ce chiffre, comme celui des trente minutes de trajet, mais aussi les garanties de sécurité et d'efficacité ne sont que des projections qu'il est difficile de vérifier sur des tests à petite échelle et conditionnent pourtant la vie ou la mort des plans d'Hyperloop One. Second aimant à critiques, les conditions de voyage. De nombreux blogueurs high tech se demandent si se faire balader à 1 200 km/h dans une cabine sans fenêtres et trop petite pour se tenir debout ne ressemblerait pas plutôt à un aller simple pour l'enfer. Parmi eux, Alon Levy, mathématicien israélien spécialisé dans l'urbanisme et les transports en commun, pour qui l'aspirateur supersonique de Musk n'est pas un moyen de transport mais un voyage garanti vers la gerbe ». Le confort sera abominable pour les passagers, nous explique-t-il. L'ébauche sur laquelle est bâtie le projet oublie une quantité de facteurs qui font que l'Hyperloop n'ira au final pas plus vite, ne coûtera pas moins cher, transportera moins de gens et consommera beaucoup plus de ressources que les trains à grande vitesse. Sur tous ces plans, le complexe de Musk l'a poussé à vouloir tout réinventer en ignorant tous les travaux l'ayant précédé dans le domaine. » Techno-optimisme Sans aucun doute, l'aura d'Elon Musk est centrale dans la croissance ultra-rapide du projet et de ses soutiens. Un projet quasi-similaire de transport par tubes développé par l'entreprise du Colorado ET3 a manqué de financements jusqu'à ce que Musk en rachète la licence en 2013, avant d'annoncer ses plans pour l'Hyperloop. Il y a le sentiment dans les médias américains qu'une personne qui a réussi peut tout réussir, analyse Alon Levy. S'il dit qu'il peut le faire, alors il peut le faire. Comme si l'on pouvait être compétent dans tous les domaines. » Le concept américain de techno-optimisme » résume bien l'idée selon laquelle le progrès technologique améliore forcément le bien-être humain. Les États-Unis puis le reste du monde se sont enthousiasmés autour des autoroutes et en ont constuit partout pendant trente ans, compare Allison Arieff, de l'Association de recherche et d'urbanisme de la baie de San Francisco. Nous n'avions aucune idée des conséquences négatives sur les quartiers, la circulation, la pollution ou la santé. Quels seront les impacts involontaires mais possibles de l'Hyperloop ? » Allison Arieff fait partie des quelques centaines d'invités à avoir assisté au premier test de propulsion d'Hyperloop One dans le désert de Las Vegas en mai dernier Je m'attendais à revivre les records du monde de franchissement du mur du son et ce que j'ai vu ressemblait plutôt à un pistolet en mousse en action, je n'arrivais pas à y croire. » Un essai en grande pompe annoncé à 640 km/h qui n'atteindra finalement que les 480 km/h sur une durée de cinq secondes. Une bonne idée et beaucoup de difficultés Nous construisons vite, nous adaptons vite et accumulons des données plutôt que d'attendre et attendre jusqu'à ce qu'on arrive à un résultat qui ne fonctionnera pas forcément », justifiait Josh Giegel, vice-président de la filière conception d'Hyperloop One, au magazine du MIT. Un empirisme open source qui rappelle ce qu'est avant tout l'Hyperloop une bonne idée. C'est là toute la particularité du projet, d'une ampleur considérable mais élaboré aux yeux de tous à grand renfort de communication tonitruante avec son train supersonique, Elon Musk a vendu au monde entier l'acier du rail avant de l'avoir posé. Au scepticisme technique initial se sont ajoutées ces dernières semaines des inquiétudes sur l'équipe dirigeante, lorsqu'a été révélé qu'Hyperloop One n'allait pas éviter l'un des plus grands clichés de la Silicon Valley le passage par un tribunal. Au centre d'une série de procès entre les cofondateurs de la compagnie, l'un des directeurs a démissionné et porté plainte, entre autres, pour harcèlement moral après avoir trouvé une corde à nœud coulant sur son bureau. Lui-même est aujourd'hui accusé d'avoir voulu saboter l'entreprise en créant un Hyperloop Two » appelé Newco. Si ce genre de violentes inimitiés n'a pas empêché Apple, Facebook ou même, au hasard, Tesla d'atteindre le succès qu'on leur connaît, il s'agit là d'une difficulté non négligeable de plus pour la réussite du projet. Comme pour commencer à prendre quelques tardives précautions, Shervin Pishevar, l'un des confondateurs d'Hyperloop One, citait Roosevelt lors d'une présentation précédant le test dans le désert Ce n'est pas celui qui critique qui compte […]. Le crédit revient à celui qui est dans l'arène, dont le visage est couvert de poussière, de sueur et de sang […] car l'effort n'existe pas sans erreurs. » L'occasion de rappeler aux gladiateurs de la Silicon Valley que l'Hyperloop n'est pour l'instant qu'un rêve encore à quai. transports Nouvelles technologies Massachusetts Institute of Technology Etats-Unis Californie Elon Musk Partager Contribuer Sur le même thème

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