Ausommaire. Le rĂ©alisateur James Cameron et Simcha Jacobvici, rĂ©alisateur de documentaires canadien, partent Ă  la recherche de l'Atlantide. LĂ  oĂč la plupart des aventuriers ont cherchĂ© un lieu sous-marin, ce documentaire explore de multiples localisations qui rĂ©pondent le mieux Ă  la description qu'en a faite Platon. Atlantide, la citĂ© Deplus, Platon dĂ©crivait la citĂ© de l’Atlantide comme Ă©tant fait de pierres spĂ©ciales – comme mentionnĂ© plus haut -, ce qui est Ă©galement le cas de l’archipel de Santorin. Ce dernier aurait Ă©tĂ© dĂ©truit par l’une des plus grandes Ă©ruptions volcaniques n’ayant jamais existĂ©, et sa population aurait disparu en l’espace de quelques minutes, tout comme pour les atlantes. Produitpar James Cameron, ce programme nous lance sur la dĂ©couverte, des enquĂȘtes sur des artefacts tels que des trouvailles archĂ©ologiques, des photographi SaintLouis agglomĂ©ration (SLA) a confiĂ© l’animation de ses centres de loisirs de Ranspach et Michelbach, pour la deuxiĂšme annĂ©e, Ă  l’association La 2lmDwed. L’Atlantide en grec ancien ገλαΜ᜶ Îœáż†Îż , Atlantis nesos, Ăźle d’Atlas » est une Ăźle fictive mentionnĂ©e dans les Ɠuvres de Platon, TimĂ©e et Critias, dans une allĂ©gorie sur l’orgueil national, oĂč elle reprĂ©sente la puissance navale antagoniste assiĂ©geant l’AthĂšnes antique , l’incarnation pseudo-historique de l’État idĂ©al de Platon dans La RĂ©publique. Dans le mythe, AthĂšnes, contrairement Ă  toute autre nation du monde connu, repousse l’assaut des Atlantes, dĂ©montrant ainsi vraisemblablement la suprĂ©matie de la vision de l’État de Platon. L’Atlantide perd la faveur des dieux et sombre dans l’ocĂ©an Atlantique Ă  la fin de l’histoire. MalgrĂ© son rĂŽle minime dans l’Ɠuvre de Platon, le rĂ©cit de l’Atlantide a eu un impact littĂ©raire important. Les Ă©crits utopiques de divers auteurs de la Renaissance, tels que la Nouvelle Atlantide de Francis Bacon et l’Utopie de Thomas More, ont repris l’aspect symbolique de l’Atlantide. D’autre part, les chercheurs amateurs du XIXe siĂšcle, notamment Ignatius L. Donnelly dans son ouvrage Atlantis The Antediluvian World, ont pris le rĂ©cit de Platon pour une tradition historique. Les suggestions ambiguĂ«s de Platon concernant la date des Ă©vĂ©nements environ 9 000 ans avant son Ă©poque et l’emplacement supposĂ© de l’Atlantide au-delĂ  des piliers d’Hercule » ont suscitĂ© de nombreuses discussions pseudo-scientifiques. En consĂ©quence, l’Atlantide est devenue un terme fourre-tout pour toutes les civilisations prĂ©historiques perdues prĂ©tendument avancĂ©es, et elle continue d’inspirer les fictions actuelles, de la bande dessinĂ©e au cinĂ©ma. Carte de l’Atlantide d’ Athanasius Kircher, la plaçant au milieu de l’ocĂ©an Atlantique, tirĂ©e de Mundus Subterraneus 1669, publiĂ©e Ă  Amsterdam. La carte est orientĂ©e avec le sud en haut. Si les philologues et les classicistes modernes s’accordent sur le caractĂšre fictif de l’histoire, la source d’inspiration reste un point de discorde. Platon est connu pour emprunter librement les allĂ©gories et mĂ©taphores d’autres traditions, comme il l’a fait avec l’histoire de GygĂšs, par exemple. Cela a incitĂ© un certain nombre de chercheurs Ă  considĂ©rer l’éruption de ThĂ©ra, l’invasion des peuples de la mer et la guerre de Troie comme des sources d’inspiration probables pour l’Atlantide. D’autres ont rejetĂ© cette chaĂźne de tradition comme Ă©tant impossible, affirmant que Platon a produit une histoire complĂštement fictive basĂ©e sur des Ă©vĂ©nements contemporains tels que l’invasion athĂ©nienne infructueuse de la Sicile en 415-413 avant ou la destruction d’Helike en 373 avant Sommaire Les dialogues de PlatonTimĂ©eCritiquesInterprĂ©tationsAncienjuif et chrĂ©tienModernePseudo-histoire de l’AtlantisPremiĂšre littĂ©rature influenteImpact du mayanismeIgnace DonnellyMadame Blavatsky et les thĂ©osophesNazisme et occultismeEdgar CayceCes derniers tempsHypothĂšses de localisationDans ou prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©eDans l’ocĂ©an AtlantiqueIrlandeEn EuropeAutres emplacementsInterprĂ©tations littĂ©rairesVersions anciennesUtopies et dystopiesCitĂ© perdueRĂ©cits Ă©piquesReprĂ©sentations artistiquesMusiquePeinture et sculpture Les dialogues de Platon sur l’Atlantide TimĂ©e Les Ɠuvres de Platon, TimĂ©e et Critias, sont les seules sources primaires de l’Atlantide; toutes les rĂ©fĂ©rences ultĂ©rieures Ă  l’üle sont basĂ©es sur elles. Les dialogues prĂ©tendent citer Solon, qui s’est rendu en Égypte vers 590 et 580 avant et a traduit des documents Ă©gyptiens sur l’Atlantide. Platon a prĂ©sentĂ© l’Atlantide dans le TimĂ©e, Ă©crit en 360 avant JĂ©sus-Christ Une traduction latine du XVe siĂšcle du TimĂ©e de Platon Parce qu’il est consignĂ© dans nos archives qu’il Ă©tait une fois votre État qui a arrĂȘtĂ© l’avancĂ©e d’une Ă©norme armĂ©e qui avançait insolemment d’un endroit Ă©loignĂ© dans l’ocĂ©an Atlantique pour assaillir l’ensemble de l’Europe, ainsi que l’Asie. Car l’ocĂ©an Ă©tait navigable Ă  l’époque ; en effet, devant l’embouchure, que vous, Grecs, appelez les piliers d’HĂ©raclĂšs », se trouvait une Ăźle plus grande que la Libye et l’Asie rĂ©unies, et il Ă©tait possible pour les voyageurs de l’époque de passer de cette Ăźle aux autres Ăźles, et des Ăźles Ă  l’ensemble du continent qui les surplombe et qui englobe ce vĂ©ritable Tout ce que nous avons ici, dans l’embouchure dont nous parlons, est clairement un havre avec une petite entrĂ©e ; mais ce lĂ -bas est un vĂ©ritable ocĂ©an, et la zone qui l’entoure peut trĂšs justement ĂȘtre appelĂ©e un continent dans le sens le plus large et le plus pur. Or, il y avait sur cette Ăźle de l’Atlantide une confĂ©dĂ©ration de monarques, une confĂ©dĂ©ration d’un pouvoir Ă©norme et magnifique qui rĂ©gnait sur l’üle entiĂšre, ainsi que sur de nombreuses autres Ăźles et parties du continent. Les politiciens Critias et Hermocrate, ainsi que les philosophes Socrate et TimĂ©e de Locri, apparaissent dans les deux conversations, bien que seul Critias mentionne l’Atlantide. Platon fait un usage considĂ©rable de la mĂ©thode socratique dans ses Ɠuvres afin de discuter de points de vue opposĂ©s dans le contexte d’une prĂ©somption. Le TimĂ©e commence par une introduction avant de passer Ă  une description des crĂ©ations et de la structure de l’univers, ainsi que des civilisations anciennes. Dans l’introduction, Socrate rĂ©flĂ©chit Ă  la sociĂ©tĂ© idĂ©ale dĂ©crite dans la RĂ©publique de Platon vers 380 avant et se demande si lui et ses compagnons peuvent se souvenir d’un rĂ©cit illustrant une telle sociĂ©tĂ©. Le Critias dĂ©crit ensuite l’Atlantide telle qu’elle est Ă©crite dans le Critias, en citant une histoire qui, selon lui, est historique et ferait une excellente illustration. Dans son rĂ©cit, l’AthĂšnes antique semble illustrer la sociĂ©tĂ© idĂ©ale », tandis que l’Atlantide semble ĂȘtre le contraire des caractĂ©ristiques idĂ©ales » Ă©numĂ©rĂ©es dans la RĂ©publique. Critias Selon Critias, les anciennes divinitĂ©s hellĂ©niques se sont partagĂ© le continent afin que chaque divinitĂ© puisse avoir ses propres quartiers; PosĂ©idon a reçu l’üle de l’Atlantide, qui lui plaisait. L’üle Ă©tait autrefois plus grande que la Libye antique et l’Asie mineure rĂ©unies, mais elle a Ă©tĂ© submergĂ©e par un tremblement de terre et s’est transformĂ©e en un banc de boue infranchissable, empĂȘchant tout voyage dans l’ocĂ©an. Platon affirmait que les Égyptiens dĂ©crivaient l’Atlantide comme une Ăźle avec des montagnes au nord et le long de la cĂŽte, et une immense plaine au sud s’étendant dans une direction sur trois mille stades [environ 555 km; 345 mi], mais au milieu Ă  l’intĂ©rieur des terres sur deux mille stades [environ 370 km; 230 mi] ». Une montagne Ă  cinquante stades [9 km; 6 mi] de la cĂŽte Ă©tait basse de tous les cĂŽtĂ©s
 elle Ă©tait divisĂ©e tout autour
 l’üle centrale elle-mĂȘme avait cinq stades [environ 0,92 km; 0,57 mi] de circonfĂ©rence. PosĂ©idon tomba amoureux de Cleito, la fille d’Evenor et de Leucippe, et elle lui donna cinq paires de jumeaux mĂąles, selon l’histoire de Platon. Atlas, l’aĂźnĂ©, devint le monarque lĂ©gitime de toute l’üle et de l’ocĂ©an appelĂ© en son honneur l’ocĂ©an Atlantique, ainsi que de la montagne oĂč il naquit et de ses environs. Gadeirus, ou Eumelus en grec, jumeau d’Atlas, se vit attribuer l’extrĂ©mitĂ© de l’üle, face aux piliers d’Hercule. Ampheres et Evaemon, Mneseus et Autochthon, Elasippus et Mestor, Azaes et Diaprepes sont les quatre autres paires de jumeaux qui reçoivent le contrĂŽle de nombreux peuples et d’une immense rĂ©gion ». PosĂ©idon construisit un palais dans la montagne oĂč rĂ©sidait son amour, l’entourant de trois douves circulaires d’une largeur de un Ă  trois stades et sĂ©parĂ©es par des anneaux de terre de mĂȘme taille. Les Atlantes ont ensuite construit des ponts au nord de la montagne pour relier l’üle au reste du monde. Ils ont construit un vaste canal vers la mer et creusĂ© des tunnels dans les anneaux de roche le long des ponts afin que les navires puissent entrer dans la ville autour de la montagne ; ils ont creusĂ© des quais dans les parois rocheuses des douves. Chaque entrĂ©e de la ville Ă©tait dĂ©fendue par des portes et des tours, et chaque anneau de la ville Ă©tait entourĂ© d’un mur. Les murs Ă©taient faits de grĂšs rouge, blanc et noir extrait des douves, et Ă©taient recouverts de laiton, d’étain et d’orichalque, un mĂ©tal prĂ©cieux. Selon Critias, une lutte a Ă©clatĂ© 9 000 ans avant la naissance de Critias entre ceux qui vivaient Ă  l’extĂ©rieur des piliers d’Hercule dans le dĂ©troit de Gibraltar et ceux qui vivaient Ă  l’intĂ©rieur. À l’intĂ©rieur des piliers d’Hercule, les Atlantes avaient conquis des parties de la Libye jusqu’à l’Égypte, et le continent europĂ©en jusqu’à la TyrrhĂ©nie, rĂ©duisant la population en esclavage. Les AthĂ©niens ont menĂ© une ligue de rĂ©sistance contre l’empire atlante, et lorsque le partenariat s’est effondrĂ©, ils ont vaincu l’empire seuls, libĂ©rant les rĂ©gions conquises. Sculpture de Platon Mais il y eut alors de grands tremblements de terre et des inondations, et tous les hommes guerriers s’enfoncĂšrent dans le sol en un seul jour et une seule nuit de misĂšre, et l’üle de l’Atlantide disparut de la mĂȘme maniĂšre dans les profondeurs de la mer. Il en rĂ©sulte qu’en ces lieux, la mer est inaccessible et impĂ©nĂ©trable Ă  cause d’un banc de boue sur le chemin, qui a Ă©tĂ© produit par l’affaissement de l’üle. Seules quelques parties de l’ouvrage plus ancien Atlantis du logographe Hellanicus de Lesbos ont survĂ©cu. Le livre d’Hellanicus semble ĂȘtre un rĂ©cit gĂ©nĂ©alogique des filles d’Atlas v en grec signifie d’Atlas », bien que certains chercheurs aient spĂ©culĂ© sur un lien probable avec l’üle de Platon. Platon parle de la lignĂ©e des rois de l’Atlantide dans le mĂȘme style qu’Hellanicus, selon John V. Luce, ce qui implique une similitude entre un fragment de l’Ɠuvre d’Hellanicus et un rĂ©cit du Critias. Platon a peut-ĂȘtre empruntĂ© son titre Ă  Hellanicus, qui s’est peut-ĂȘtre inspirĂ© d’un ouvrage plus ancien sur l’Atlantide, selon Rodney Castleden. Platon a Ă©crit sur l’Atlantide vers 359 avant lorsqu’il est revenu de Sicile Ă  AthĂšnes, selon Castleden. Il Ă©tablit certains liens entre la structure physique et les dĂ©fenses de Syracuse et le rĂ©cit de Platon sur l’Atlantide. L’hypothĂšse selon laquelle le dĂ©sir de Platon d’actualiser ses thĂ©ories politiques dans la ville de Syracuse a pu influencer considĂ©rablement le rĂ©cit de l’Atlantide a Ă©tĂ© initialement avancĂ©e par Gunnar Rudberg. Les interprĂ©tations sur l’Atlantide AntiquitĂ© L’Atlantide Ă©tait considĂ©rĂ©e comme un rĂ©cit fictif ou symbolique par certains auteurs anciens, tandis que d’autres la tenaient pour vraie. Platon, le tuteur d’Aristote, a construit l’üle pour enseigner la philosophie, selon Aristote. Crantor, un Ă©lĂšve de XĂ©nocrate, Ă©lĂšve de Platon, est frĂ©quemment citĂ© comme exemple d’écrivain croyant Ă  la vĂ©racitĂ© de l’histoire. Son livre, un commentaire sur le TimĂ©e, est perdu, mais Proclus, un nĂ©oplatonicien du cinquiĂšme siĂšcle, le mentionne. Reconstruction de l’Oikoumene monde habitĂ©, une ancienne carte basĂ©e sur la description du monde d’ HĂ©rodote, vers 450 av. Dans la littĂ©rature moderne, la ligne en question a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e comme affirmant soit que Crantor a visitĂ© l’Égypte, parlĂ© avec des prĂȘtres et vu des hiĂ©roglyphes vĂ©rifiant le rĂ©cit, soit qu’il les a appris lors d’autres visites en Égypte. Selon Proclus, Certains, comme Crantor, le premier commentateur de Platon, croient que l’ensemble du rĂ©cit des Atlantes est de la pure fantaisie. Crantor affirme Ă©galement que les contemporains de Platon se sont moquĂ©s de lui parce qu’il prĂ©tendait ĂȘtre l’inventeur de sa RĂ©publique plutĂŽt que d’adopter les institutions a pris ces critiques suffisamment au sĂ©rieux pour attribuer le rĂ©cit des AthĂ©niens et des Atlantes aux Égyptiens afin de les persuader que les AthĂ©niens vivaient autrefois selon ce systĂšme. La phrase suivante est frĂ©quemment traduite. Crantor ajoute que ceci est confirmĂ© par les prophĂštes Ă©gyptiens, qui prĂ©tendent que ces particularitĂ©s [telles que racontĂ©es par Platon] sont Ă©crites sur des piliers qui sont encore debout. » Cependant, dans l’original, la dĂ©claration commence par l’ambiguĂŻtĂ©, plutĂŽt que par le nom de Crantor; la question de savoir s’il s’agit de Crantor ou de Platon est un point de discorde. Le pronom se rĂ©fĂšre Ă  Crantor, selon les partisans de l’Atlantide en tant que conte symbolique et de l’Atlantide en tant qu’histoire. Alan Cameron soutient que le pronom doit ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme faisant rĂ©fĂ©rence Ă  Platon, et que lorsque Proclus Ă©crit que nous devons garder Ă  l’esprit, concernant tout cet exploit des AthĂ©niens, qu’il ne s’agit ni d’un simple mythe ni d’une histoire sans fioritures, bien que certains le prennent pour de l’histoire et d’autres pour un mythe », il traite le point de vue de Crantor comme une simple opinion personnelle, rien de plus ; en fait, il le cite d’abord et le consterne ensuite », il traite le point de vue de Crantor » comme une opinion personnelle, rien de plus. Cameron souligne en outre que cette phrase, qu’elle se rĂ©fĂšre Ă  Platon ou Ă  Crantor, n’étaye pas les conclusions d’Otto Muck » Crantor arriva Ă  SaĂŻs et dĂ©couvrit une colonne totalement recouverte de hiĂ©roglyphes dans le temple de Neith, sur laquelle Ă©tait Ă©crite l’histoire de l’Atlantide. Des Ă©rudits l’ont traduite pour lui, et il a tĂ©moignĂ© que leur version coĂŻncidait complĂštement avec le rĂ©cit de l’Atlantide de Platon » ou avec la demande de J. V. Luce que Crantor envoie une enquĂȘte spĂ©ciale en Égypte. » Et il est possible qu’il fasse simplement allusion aux dĂ©clarations de Platon lui-mĂȘme. On peut trouver une description du paysage de l’Atlantide dans un autre paragraphe du commentaire de Proclus sur le TimĂ©e » Certains auteurs qui ont fait des recherches sur les Ă©lĂ©ments entourant la mer extĂ©rieure ont affirmĂ© qu’il existait autrefois une Ăźle de cette nature et de cette taille. Selon eux, il y avait Ă  l’époque dans cette mer sept Ăźles sacrĂ©es Ă  PersĂ©phone, ainsi que trois autres de taille immense, l’une sacrĂ©e Ă  HadĂšs, une autre Ă  Ammon, et une troisiĂšme entre elles Ă  PosĂ©idon, avec une superficie totale de mille stades [200 km]; et ses habitants – ajoutent-ils – conservaient le souvenir de l’üle de l’Atlantide, aux dimensions imposantes, qui y avait rĂ©ellement existĂ© et qui avait rĂ©gnĂ© sur toutes les Ăźles de la mer Atlantique pendant d’innombrables annĂ©es, et qui avait Ă©tĂ© pareillement dĂ©diĂ©e Ă  PosĂ©idon. Or, Marcellus a Ă©crit ces choses dans son Aethiopica. Marcellus n’a pas encore Ă©tĂ© identifiĂ©. Strabo et Posidonius Ă©taient deux autres historiens et philosophes antiques qui croyaient en l’existence de l’Atlantide. Certains spĂ©culent que les piliers d’Hercule » pourraient avoir fait rĂ©fĂ©rence Ă  des montagnes de chaque cĂŽtĂ© du golfe de Laconie avant le sixiĂšme siĂšcle avant et qu’ils Ă©taient peut-ĂȘtre une composante du culte des piliers Ă©gĂ©ens. Les montagnes se dressent de part et d’autre du golfe le plus mĂ©ridional de la GrĂšce, le plus grand du PĂ©loponnĂšse, qui s’ouvre sur la mer MĂ©diterranĂ©e. Cela aurait placĂ© l’Atlantide dans la MĂ©diterranĂ©e, donnant de la plausibilitĂ© Ă  de nombreuses affirmations de Platon. Plaid Queue de SirĂšne Bleu Atlanta – Vous voulez vivre une expĂ©rience magique et originale tout en restant dans votre lit ? 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Certains ont interprĂ©tĂ© Ă  tort le tĂ©moignage d’Ammien comme impliquant que lorsque l’Atlantide a sombrĂ© dans la mer, ses habitants ont fui vers l’Europe occidentale ; cependant, Ammien dĂ©clare que les DrasidĂ©s Druides rappellent qu’une partie de la population est indigĂšne, mais que d’autres ont Ă©galement Ă©migrĂ© depuis des Ăźles et des terres situĂ©es au-delĂ  du Rhin » Res Gestae ce qui implique que les immigrants sont venus du nord. Au contraire, les Celtes qui vivaient prĂšs de la mer Ă©taient censĂ©s vĂ©nĂ©rer des dieux jumeaux appelĂ©s Dioscori, qui leur apparaissaient comme venant de la mer. Le christianisme et le judaĂŻsme Dans son ouvrage Sur l’éternitĂ© du monde, xxvi. 141, le philosophe juif hellĂ©nistique Philon parle de la destruction de l’Atlantide dans un long paragraphe censĂ© citer le successeur d’Aristote, ThĂ©ophraste 
Et l’üle d’Atalantes [orthographe du traducteur ; original áŒˆÎ»Î±ÎœÎŻ »], qui Ă©tait plus grande que l’Afrique et l’Asie, comme Platon le prĂ©tend dans le TimĂ©e, fut engloutie sous la mer en un jour et une nuit par un tremblement de terre et une inondation extraordinaires et disparut, devenant une mer, non navigable pleine de goufrres et de tourbillons. À propos de cette phrase, le thĂ©ologien Joseph Barber Lightfoot PĂšres apostoliques, 1885, II, p. 84 a Ă©crit ClĂ©ment pourrait faire allusion Ă  un pays bien connu mais difficile d’accĂšs qui se trouve au-delĂ  des piliers d’Hercule. Mais il est plus probable qu’il ait imaginĂ© une terre inconnue au-delĂ  de l’ocĂ©an, Ă  l’extrĂȘme ouest, semblable Ă  la lĂ©gendaire Atlantide de Platon
 » D’autres Ă©crivains du dĂ©but du christianisme ont Ă©crit sur l’Atlantide, mĂȘme s’ils Ă©taient divisĂ©s sur la question de savoir si elle avait rĂ©ellement existĂ© ou s’il s’agissait d’un faux conte paĂŻen. Tertullien croyait en l’existence de l’Atlantide et affirmait que [l’üle] de taille Ă©quivalente Ă  la Libye ou Ă  l’Asie » existait autrefois dans l’ocĂ©an Atlantique, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la description gĂ©ographique de l’Atlantide par Platon. Arnobius, un des premiers apologistes chrĂ©tiens, croyait que l’Atlantide avait existĂ©, mais il attribuait sa destruction aux paĂŻens. Dans sa Topographie chrĂ©tienne du sixiĂšme siĂšcle, Cosmas Indicopleustes a parlĂ© de l’Atlantide pour tenter d’illustrer sa conviction que le globe Ă©tait plat et recouvert d’eau De mĂȘme, le philosophe TimĂ©e dĂ©crivait cette Terre comme Ă©tant encerclĂ©e par l’OcĂ©an, et l’OcĂ©an comme Ă©tant entourĂ© par la Terre plus lointaine. Il croit en effet qu’à l’ouest se trouve une Ăźle Ă©norme, l’Atlantide, situĂ©e dans l’ocĂ©an en direction de Gadeira Cadix, et que les dix rois, s’étant procurĂ© des mercenaires parmi les nations de cette Ăźle, vinrent de loin pour conquĂ©rir l’Europe et l’Asie, mais furent ensuite conquis par les AthĂ©niens, tandis que l’üle elle-mĂȘme fut submergĂ©e par Dieu sans ĂȘtre dĂ©tectĂ©e. Ce philosophe est louĂ© Ă  la fois par Platon et Aristote, et Proclus a produit un commentaire sur lui. Il transmet des opinions similaires aux nĂŽtres, mais avec quelques diffĂ©rences, en dĂ©plaçant les Ă©vĂ©nements de l’est Ă  l’ouest. De plus, il discute de ces dix gĂ©nĂ©rations ainsi que du monde au-delĂ  de l’OcĂ©an. En un mot, il est clair que tous s’inspirent de MoĂŻse et publient ses paroles comme Ă©tant les leurs. Moderne En dehors du rĂ©cit original de Platon, les interprĂ©tations modernes de l’Atlantide sont un amalgame de nombreux mouvements spĂ©culatifs qui ont dĂ©butĂ© au XVIe siĂšcle, lorsque des Ă©rudits ont commencĂ© Ă  associer l’Atlantide au Nouveau Monde. Francisco Lopez de Gomara, Francis Bacon et Alexander von Humboldt ont Ă©tĂ© parmi les premiers Ă  affirmer que Platon faisait rĂ©fĂ©rence Ă  l’AmĂ©rique ; Janus Joannes Bircherod a dit orbe novo non-novo en 1663. le Nouveau Monde n’est pas nouveau ». Une carte montrant l’étendue supposĂ©e de l’Empire Atlante, d’aprĂšs Ignatius L. Donnelly s Atlantis the Antediluvian World , 1882 L’histoire de Platon a Ă©tĂ© prise au pied de la lettre par Athanasius Kircher, qui a dĂ©crit l’Atlantide comme un petit continent dans l’ocĂ©an Atlantique. Le mayanisme, qui peut ĂȘtre datĂ© du dĂ©but de l’ùre moderne, lorsque les imaginations europĂ©ennes ont Ă©tĂ© stimulĂ©es par leurs premiĂšres rencontres avec les peuples indigĂšnes des AmĂ©riques, a des origines dans les vues contemporaines de l’Atlantide. Des vues apocalyptiques et utopiques sont nĂ©es de cette pĂ©riode, inspirant de nombreuses gĂ©nĂ©rations ultĂ©rieures de thĂ©oriciens. La majoritĂ© de ces interprĂ©tations sont classĂ©es dans la catĂ©gorie de la pseudo-histoire, de la pseudo-science ou de la pseudo-archĂ©ologie, car elles prĂ©sentent leurs travaux comme des travaux d’érudition ou scientifiques, mais ne respectent pas les normes et les critĂšres nĂ©cessaires. Abraham Ortelius, cartographe et gĂ©ographe flamand, est considĂ©rĂ© comme le premier Ă  envisager que les continents Ă©taient liĂ©s avant de s’égarer vers leurs positions actuelles. À moins qu’il ne s’agisse d’une fable », Ă©crit-il dans l’édition de 1596 de son Thesaurus Geographicus, l’üle de Gadir ou de Gades [Cadix] sera la partie restante de l’üle de l’Atlantide ou de l’AmĂ©rique, qui n’a pas tant Ă©tĂ© engloutie comme Platon le rapporte dans le TimĂ©e qu’arrachĂ©e Ă  l’Europe et Ă  l’Afrique par des tremblements de terre et des inondations
 ». Les traces de ces ruptures sont visibles dans les saillies de l’Europe et de l’Afrique, ainsi que dans les Ă©chancrures de l’AmĂ©rique, dans les zones des cĂŽtes de ces trois terres qui se font face, vues sur une carte du globe. De sorte que, comme Strabon au livre 2, on peut dire que ce que Platon Ă©crit sur l’Atlantide sur l’autoritĂ© de Solon n’est pas une invention. » Pseudo-histoire de l’Atlantide L’influence de la littĂ©rature ancienne Sir Thomas More a créé le terme utopie » de no place » dans son roman Utopia, paru au XVIe siĂšcle. More a créé un pays fictif basĂ© dans le Nouveau Monde, inspirĂ© de l’Atlantide de Platon et des rĂ©cits des visiteurs des AmĂ©riques. Sa vision idĂ©aliste a créé un lien entre les AmĂ©riques et la sociĂ©tĂ© utopique, que Bacon a explorĂ© dans son livre The New Atlantis vers 1623. Un personnage de la fiction raconte une histoire de l’Atlantide similaire Ă  celle de Platon et situe l’Atlantide en AmĂ©rique. Les gens ont commencĂ© Ă  croire que les ruines mayas et aztĂšques Ă©taient les vestiges de l’Atlantide. L’empire de l’Atlantide L’influence du mayanisme De nombreuses thĂ©ories ont vu le jour sur les origines des Mayas, donnant lieu Ă  une multitude de rĂ©cits et de publications qui tentaient de placer les dĂ©couvertes dans le contexte de la Bible, avec des connotations racistes dans leurs liens entre l’Ancien et le Nouveau Monde. Les EuropĂ©ens pensaient que les indigĂšnes Ă©taient infĂ©rieurs et incapables de construire ce qui Ă©tait aujourd’hui en ruines, ils en dĂ©duisaient donc qu’une autre race Ă©tait Ă  blĂąmer en partageant une histoire commune. Plusieurs universitaires mĂ©so-amĂ©ricains notables, Ă  commencer par Charles Etienne Brasseur de Bourbourg, puis Edward Herbert Thompson et Augustus Le Plongeon, ont formellement suggĂ©rĂ© que l’Atlantide Ă©tait liĂ©e Ă  la culture maya et aztĂšque au milieu et Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Brasseur de Bourbourg, un Ă©rudit français qui a beaucoup voyagĂ© en MĂ©so-AmĂ©rique au milieu du XIXe siĂšcle et Ă©tait connu pour ses traductions de textes mayas, notamment le livre sacrĂ© Popol Vuh, ainsi que pour une histoire complĂšte de la rĂ©gion, Ă©tait renommĂ© pour ses traductions de textes mayas, notamment le livre sacrĂ© Popol Vuh. L’autoritĂ© acadĂ©mique de Brasseur de Bourbourg a Ă©tĂ© brisĂ©e peu aprĂšs ces publications en raison de son affirmation selon laquelle le peuple maya descendait des ToltĂšques, qui Ă©taient selon lui la population survivante de la civilisation gĂ©nĂ©tiquement supĂ©rieure de l’Atlantide. Son texte, associĂ© aux images brillantes et romantiques de Jean Frederic Waldeck, qui faisaient visuellement rĂ©fĂ©rence Ă  l’Égypte et Ă  d’autres caractĂ©ristiques de la Vieille Internationale, formait un fantasme faisant autoritĂ© qui piquait la curiositĂ© pour les liens entre les mondes. Augustus Le Plongeon, un pseudo-archĂ©ologue, s’est rendu en MĂ©so-AmĂ©rique et a effectuĂ© certaines des premiĂšres fouilles de plusieurs ruines mayas importantes, inspirĂ©es par les thĂ©ories de diffusion de Brasseur de Bourbourg. Le Plongeon crĂ©e des histoires comme la saga du Royaume de Mu, qui le lie romantiquement, lui et sa femme Alice, aux dieux Ă©gyptiens Osiris et Isis, ainsi qu’à Heinrich Schliemann, qui a rĂ©cemment dĂ©couvert l’ancienne ville de Troie dans la poĂ©sie Ă©pique d’HomĂšre qui avait Ă©tĂ© dĂ©crite comme purement mythique. Il croyait Ă©galement avoir dĂ©couvert des liens entre les langues grecque et maya, ce qui a donnĂ© lieu Ă  une histoire sur la chute de l’Atlantide. Ignatius Donnelly Le livre d’Ignatius L. Donnelly, Atlantis the Antediluvian World, publiĂ© en 1882, a suscitĂ© un intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ralisĂ© pour l’Atlantide. Les premiers Mayas l’ont Ă©normĂ©ment impressionnĂ© et il s’est efforcĂ©, comme eux, de prouver que toutes les civilisations anciennes connues provenaient de l’Atlantide, qu’il considĂ©rait comme une culture trĂšs avancĂ©e, plus Ă©voluĂ©e. Donnelly Ă©tablissait des parallĂšles entre les histoires d’origine de l’Ancien et du Nouveau Monde, attribuant les liens Ă  l’Atlantide, oĂč, selon lui, le jardin d’Eden biblique existait autrefois. Il pensait Ă©galement que l’Atlantide avait Ă©tĂ© dĂ©truite par le Grand DĂ©luge biblique, comme le laisse entendre le titre de son ouvrage. Donnelly est connu comme le PĂšre de la renaissance de l’Atlantide au XIXe siĂšcle », et il est responsable de l’existence continue du mythe. Il a involontairement promu une technique d’investigation alternative Ă  l’histoire et Ă  la science, ainsi que la croyance que les mythes contiennent des informations secrĂštes qui peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es ingĂ©nieusement » par ceux qui croient avoir une perspicacitĂ© unique ou exceptionnelle. Madame Blavatsky et les thĂ©osophes Helena Petrovna Blavatsky, une mystique russe, et son amant Henry Steel Olcott ont créé la SociĂ©tĂ© thĂ©osophique dans les annĂ©es 1870 avec une philosophie qui mĂ©langeait le romantisme occidental et les notions religieuses orientales. On attribue souvent Ă  Blavatsky et Ă  ses disciples la fondation du New Age et d’autres mouvements spirituels. Carte de l’Atlantide selon William Scott-Elliott L’histoire de l’Atlantide, Ă©dition russe, 1910 Lorsqu’elle a Ă©crit La Doctrine SecrĂšte 1888, qui, selon elle, avait Ă©tĂ© dictĂ©e en Atlantide, Blavatsky a repris les vues de Donnelly. Selon elle, les Atlantes Ă©taient des hĂ©ros culturels contrairement Ă  Platon, qui les dĂ©crit principalement comme une menace militaire. Elle croyait en une sorte d’évolution raciale par opposition Ă  l’évolution des primates. Les Atlantes Ă©taient la quatriĂšme race racine » dans son processus d’évolution, suivie de la cinquiĂšme, la race aryenne », qu’elle dĂ©crit comme la race humaine actuelle. Les thĂ©osophes pensaient que la civilisation de l’Atlantide avait atteint son apogĂ©e entre 1 000 000 et 900 000 ans, mais qu’elle avait Ă©tĂ© dĂ©truite par des luttes intestines provoquĂ©es par l’utilisation inconsidĂ©rĂ©e des talents psychiques et surnaturels par les habitants. Dans la mĂȘme ligne, Rudolf Steiner, le crĂ©ateur de l’anthroposophie et des Ă©coles Waldorf, ainsi que d’autres thĂ©osophes bien connus comme Annie Besant, ont Ă©crit sur l’évolution culturelle. Certains occultistes ultĂ©rieurs ont suivi l’exemple de Blavatsky, du moins jusqu’à faire remonter les pratiques occultes Ă  l’Atlantide. L’ouvrage de Dion Fortune, Esoteric Orders and Their Work, est l’un des plus connus. Egon Friedell commence son livre Kulturgeschichte des Altertums, et donc son analyse historique de l’AntiquitĂ©, par la culture antique de l’Atlantide, en s’appuyant sur les concepts de Rudolf Steiner et Hanns Hörbiger. Le livre est publiĂ© en 1940. Occultisme et nazisme Blavatsky a Ă©galement Ă©tĂ© influencĂ©e par les travaux de l’astronome du XVIIIe siĂšcle Jean-Sylvain Bailly, qui a orientalisĂ© » le mythe de l’Atlantide dans son continent mythologique de l’HyperborĂ©e, en rĂ©fĂ©rence aux rĂ©cits grecs d’une localitĂ© d’Europe du Nord portant le mĂȘme nom, qui abritait un peuple immense et divin. Selon Dan Edelstein, son remaniement de cette notion dans La Doctrine secrĂšte a donnĂ© aux nazis un prĂ©cĂ©dent mythologique et une justification pour leur plate-forme idĂ©ologique et les atrocitĂ©s qui ont suivi. Les Atlantes, selon les enseignements de Blavatsky, Ă©taient des peuples Ă  la peau olivĂątre et aux caractĂ©ristiques mongoloĂŻdes, ancĂȘtres des AmĂ©rindiens, des Mongols et des Malais actuels. Vers 1900, la thĂ©orie selon laquelle les Atlantes Ă©taient des hyperborĂ©ens, des surhommes nordiques originaires de l’Atlantique Nord ou mĂȘme plus au nord, a Ă©tĂ© popularisĂ©e par Guido von List et d’autres membres du mouvement ariosophique allemand. La Thule Gesellschaft, une loge antisĂ©mite de MĂŒnich antĂ©rieure au parti nazi allemand, en porte le nom voir ThulĂ©. Karl Georg Zschaetzsch 1920 et Herman Wirth 1928 ont Ă©tĂ© les premiers Ă  parler d’une race maĂźtresse nordique-atlante » ou aryenne-nordique » se rĂ©pandant depuis l’Atlantide dans l’hĂ©misphĂšre nord et au-delĂ . Le peuple juif Ă©tait opposĂ© aux hyperborĂ©ens. L’idĂ©ologue du parti Alfred Rosenberg dans Le mythe du vingtiĂšme siĂšcle, 1930 et le chef des SS Heinrich Himmler en ont fait un dogme officiel. Des adeptes du nazisme Ă©sotĂ©rique comme Julius Evola 1934 et, plus rĂ©cemment, Miguel Serrano, ont repris cette idĂ©e 1978. Les anciennes sectes Ă©sotĂ©riques et thĂ©osophiques enseignaient que les Atlantes Ă©taient des peuples non caucasiens Ă  la peau brune, et que par consĂ©quent l’idĂ©e que l’Atlantide soit la patrie de la race caucasienne serait une contradiction. Les organisations Ă©sotĂ©riques modernes, telles que la culture thĂ©osophique, ne considĂšrent pas la sociĂ©tĂ© atlante comme supĂ©rieure ou utopique, mais plutĂŽt comme un stade infĂ©rieur de progression. Edgar Cayce L’Atlantide a Ă©tĂ© frĂ©quemment mentionnĂ©e par le clairvoyant Edgar Cayce. Il a dĂ©clarĂ© que beaucoup de ses sujets Ă©taient des rĂ©incarnations de personnes qui y avaient vĂ©cu pendant ses lectures de vie ». Cayce a dĂ©clarĂ© qu’il Ă©tait capable de donner des descriptions dĂ©taillĂ©es du continent perdu en puisant dans leur conscience collective, les archives akashiques » un mot dĂ©rivĂ© de la thĂ©osophie. Il a Ă©galement affirmĂ© que l’Atlantide Ă©mergerait » Ă  nouveau dans les annĂ©es 1960 ce qui a suscitĂ© un regain d’intĂ©rĂȘt pour cette histoire au cours de cette dĂ©cennie et que les documents historiques de l’Atlantide sont conservĂ©s dans un Hall des archives » situĂ© sous le Sphinx Ă©gyptien. ÉvĂ©nements rĂ©cents La plupart des hypothĂšses de Continent perdu » de l’Atlantide ont commencĂ© Ă  perdre de leur popularitĂ© Ă  mesure que la dĂ©rive des continents Ă©tait gĂ©nĂ©ralement reconnue dans les annĂ©es 1960 et qu’une meilleure comprĂ©hension de la tectonique des plaques dĂ©montrait l’impossibilitĂ© d’un continent perdu dans un passĂ© gĂ©ologiquement rĂ©cent. Julia Annas, professeur de philosophie Ă  l’universitĂ© d’Arizona et spĂ©cialiste de Platon, s’est exprimĂ©e sur la situation La quĂȘte sans fin de l’Atlantide illustre les dangers de la lecture de Platon. Il utilise sans aucun doute un procĂ©dĂ© de fiction typique mettre l’accent sur l’historicitĂ© d’un Ă©vĂ©nement et la rĂ©vĂ©lation d’une autoritĂ© jusqu’alors non divulguĂ©e pour prouver que ce qui suit est une fiction. L’objectif est d’utiliser l’histoire pour Ă©valuer nos attitudes envers le gouvernement et le pouvoir. Si nous passons notre temps Ă  explorer les fonds marins au lieu de rĂ©flĂ©chir Ă  ces dĂ©fis, nous aurons manquĂ© le pouvons voir pourquoi la crainte de Platon de l’écriture imaginative est parfois justifiĂ©e, Ă©tant donnĂ© le malentendu persistant sur Platon en tant qu’historien. Une thĂ©orie sur le contexte historique du rĂ©cit de l’Atlantide est qu’il s’agit d’un avertissement de Platon Ă  ses concitoyens contemporains du quatriĂšme siĂšcle sur les dangers de la poursuite de la puissance navale. Le rĂ©cit de Critias dans le TimĂ©e, selon Kenneth Feder, donne un indice crucial. Critias fait une remarque dans la discussion, en se rĂ©fĂ©rant Ă  la sociĂ©tĂ© imaginĂ©e par Socrate Quand tu parlais de ta citĂ© et de ses habitants l’autre jour, l’histoire que je venais de te raconter m’est revenue Ă  l’esprit, et j’ai Ă©tĂ© frappĂ© de voir comment, par une Ă©trange coĂŻncidence, tu Ă©tais d’accord dans presque tous les dĂ©tails avec l’histoire de Solon. On ne pouvait pas nous informer plus explicitement que toute l’histoire de la rencontre de Solon avec les prĂȘtres et son objectif d’écrire le poĂšme sur l’Atlantide sont une fiction de Platon », Ă©crit Feder, citant A. E. Taylor. HypothĂšses sur l’emplacement de l’Atlantis Les propositions de lieux pour l’Atlantide ont Ă©tĂ© nombreuses depuis l’époque de Donnelly, au point que le mot est devenu une notion gĂ©nĂ©rique, sĂ©parĂ©e du particulier du rĂ©cit de Platon. Cela est Ă©vident dans le fait que beaucoup des sites suggĂ©rĂ©s sont situĂ©s entiĂšrement en dehors de l’Atlantique. Peu d’hypothĂšses d’aujourd’hui sont savantes ou archĂ©ologiques, tandis que certaines sont basĂ©es sur des mĂ©thodes psychiques par exemple, Edgar Cayce ou d’autres pseudo-scientifiques. Par exemple, les chercheurs sur l’Atlantide Jacques Collina-Girard et Georgeos Daz-Montexano affirment que l’hypothĂšse de l’autre est une pseudo-science. Bon nombre des sites proposĂ©s prĂ©sentent certaines caractĂ©ristiques de l’histoire de l’Atlantide de l’eau, une fin cataclysmique, une pĂ©riode de temps significative, mais aucun n’a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© comme Ă©tant une vĂ©ritable Atlantide historique. Dans la mer MĂ©diterranĂ©e ou prĂšs de celle-ci La majoritĂ© des lieux historiquement proposĂ©s se trouvent sur ou prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©e des Ăźles comme la Sardaigne, la CrĂšte, Santorin Thera, la Sicile, Chypre et Malte ; des villes ou des États terrestres comme Troie, Tartessos et Tantalis dans la province de Manisa, en Turquie ; IsraĂ«l-SinaĂŻ ou Canaan ; et le nord-ouest de l’Afrique. Image satellite des Ăźles de Santorin. Depuis l’éruption minoenne et la dĂ©couverte d’Akrotiri sur l’üle en 1964, cet endroit est l’un des nombreux sites censĂ©s avoir Ă©tĂ© l’emplacement de l’Atlantide. L’éruption de ThĂ©ra, qui s’est produite au XVIIe ou XVIe siĂšcle avant et a provoquĂ© un tsunami majeur qui, selon certains chercheurs, a dĂ©truit la civilisation minoenne sur l’üle voisine de CrĂšte, ce qui amĂšne certains Ă  conclure que c’est la catastrophe qui a inspirĂ© le mythe. Les lieux suivants de la rĂ©gion de la mer Noire ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©s Bosphore et Ancomah un lieu lĂ©gendaire prĂšs de Trabzon. D’autres ont fait remarquer que les montagnes situĂ©es de part et d’autre du golfe de Laconie Ă©taient connues sous le nom de piliers d’Hercule » avant le sixiĂšme siĂšcle avant et qu’elles pourraient ĂȘtre le site gĂ©ographique indiquĂ© dans les documents antiques sur lequel Platon a fondĂ© son histoire. Les montagnes se dressent de part et d’autre du golfe le plus mĂ©ridional de la GrĂšce, le plus grand du PĂ©loponnĂšse, qui s’ouvre sur la mer MĂ©diterranĂ©e. Si l’emplacement de l’Atlantide a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© dĂšs le dĂ©part comme se situant Ă  Gibraltar plutĂŽt que dans le golfe de Laconie, de nombreuses idĂ©es erronĂ©es sur l’emplacement de l’Atlantide ont vu le jour. Platon n’était peut-ĂȘtre pas au courant de cette distinction. Les piliers laconiens s’ouvrent au sud, face Ă  la CrĂšte et Ă  l’Égypte au-delĂ . Cette rĂ©gion a Ă©tĂ© touchĂ©e par l’éruption de ThĂ©ra et l’effondrement de l’ñge du bronze tardif, qui pourrait ĂȘtre la catastrophe mentionnĂ©e par les sources de Platon. Des incidents significatifs de ce type ont trĂšs certainement alimentĂ© des rĂ©cits transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration pendant prĂšs de mille ans. OĂč se trouve l’ocĂ©an Atlantique ? Compte tenu de la similitude des noms, l’emplacement de l’Atlantide dans l’ocĂ©an Atlantique a une certaine allure. L’Atlantide est frĂ©quemment reprĂ©sentĂ©e dans la culture populaire, en conservant le cadre platonicien original tel qu’ils l’interprĂštent. Les Ăźles Canaries et MadĂšre, Ă  l’ouest du dĂ©troit de Gibraltar mais proches de la MĂ©diterranĂ©e, ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es comme emplacement possible. D’autre part, des Ă©tudes dĂ©taillĂ©es de leur gĂ©omorphologie et de leur gĂ©ologie ont rĂ©vĂ©lĂ© que des processus gĂ©ologiques tels que la dĂ©charge Ă©rosive, la dĂ©charge gravitationnelle, la flexion lithosphĂ©rique induite par les Ăźles adjacentes et le soulĂšvement volcanique les ont rĂ©guliĂšrement soulevĂ©es au cours des quatre derniers millions d’annĂ©es, sans pĂ©riode significative de subsidence. Diverses Ăźles ou groupements d’üles de l’Atlantique, dont les Açores, ont Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ©s comme sites potentiels. De mĂȘme, des carottes de sĂ©diments provenant du plancher ocĂ©anique des Açores, ainsi que d’autres donnĂ©es, montrent que les Açores ont Ă©tĂ© un plateau sous-marin pendant des millions d’annĂ©es. Cependant, la rĂ©gion est cĂ©lĂšbre pour son volcanisme, qui est liĂ© au rifting le long de la triple jonction des Açores. De nombreux Ă©vĂ©nements volcaniques et sismiques ont rĂ©sultĂ© de la propagation de la croĂ»te le long des failles et des fissures existantes. Une remontĂ©e d’eau dans le manteau profond soutient la rĂ©gion, que certains assimilent Ă  un point chaud des Açores. Le rift de Terceira a Ă©tĂ© l’épicentre de la plupart des activitĂ©s volcaniques. Il y a eu environ 30 Ă©ruptions volcaniques terrestres et sous-marines ainsi que de nombreux et puissants tremblements de terre depuis la colonisation des Ăźles au 15e siĂšcle. Le volcan et la caldeira de Sete Cidades, vestiges de l’ancienne activitĂ© volcanique des Açores, sont situĂ©s sur l’üle de So Miguel aux Açores. Spartel, une Ăźle sous-marine dans le dĂ©troit de Gibraltar, a Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ©e. l’Atlantide en Irlande Ulf Erlingsson, un physiographe suĂ©dois, a soutenu en 2004 que la lĂ©gende de l’Atlantide Ă©tait basĂ©e sur l’Irlande de l’ñge de pierre. Il a ensuite indiquĂ© qu’il ne croit pas que l’Atlantide ait rĂ©ellement existĂ©, mais que son hypothĂšse selon laquelle sa description correspond Ă  la topographie de l’Irlande a 99,8 % de chances d’ĂȘtre correcte. Aucune archĂ©ologie n’est venue Ă©tayer cette affirmation, selon le directeur du National Museum of Ireland. En Europe Doggerland dans la mer du Nord et la SuĂšde par Olof Rudbeck Ă  Atland, 1672-1702 sont deux idĂ©es pour la localisation de l’üle enfouie. AprĂšs le glissement de Storegga, vers 6100 avant un mĂ©gatsunami est censĂ© avoir submergĂ© le Doggerland et l’üle viking de Bergen. Le plateau celtique a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© comme un emplacement possible, avec un lien avec l’Irlande. Carte montrant l’étendue hypothĂ©tique du Doggerland vers 8 000 av. qui constituait un pont terrestre entre la Grande-Bretagne et l’Europe continentale En 2011, une Ă©quipe dirigĂ©e par le professeur Richard Freund de l’universitĂ© de Hartford a affirmĂ© avoir dĂ©couvert des preuves probables de l’existence de l’Atlantide dans le sud-ouest de l’Andalousie alors qu’elle travaillait sur un documentaire pour la National Geographic Channel. L’équipe l’a dĂ©couvert dans le parc national de Doana, dans la zone qui Ă©tait autrefois le Lacus Ligustinus, entre les provinces de Huelva, Cadix et SĂ©ville, et a Ă©mis l’hypothĂšse que l’Atlantide avait Ă©tĂ© dĂ©truite par un tsunami, en se basant sur les conclusions d’une prĂ©cĂ©dente Ă©tude de chercheurs espagnols publiĂ©e quatre ans plus tĂŽt. Les thĂ©ories de Freund ont Ă©tĂ© contestĂ©es par des experts espagnols, qui affirment qu’il a fait du sensationnalisme avec leurs travaux. Richard Freund Ă©tait un nouveau venu dans notre projet et semblait ĂȘtre impliquĂ© dans sa propre affaire trĂšs controversĂ©e concernant la recherche d’ivoire et d’or par le roi Salomon Ă  Tartessos, la colonie bien documentĂ©e de la rĂ©gion de Doana Ă©tablie au premier millĂ©naire avant », a dĂ©clarĂ© l’anthropologue Juan Villaras-Robles du Conseil national de la recherche espagnol. Rainer W. KĂŒhne, un chercheur allemand, avait dĂ©jĂ  proposĂ© une thĂ©orie similaire basĂ©e uniquement sur l’imagerie satellitaire, qui place l’Atlantide dans les Marismas de Hinojos, au nord de Cadix. Avant cela, dans les annĂ©es 1920, l’historien Adolf Schulten affirmait que Platon avait basĂ© son histoire de l’Atlantide sur Tartessos. Autres localisations de l’Atlantide Plusieurs auteurs ont Ă©mis l’hypothĂšse que l’Atlantide se trouve en Antarctique. Un certain nombre de revendications se concentrent sur les CaraĂŻbes, soit en tant qu’üle Ă©mergente hypothĂ©tique formĂ©e par le bassin du Venezuela, les Grandes Antilles spĂ©cifiquement Porto Rico et Hispaniola, et les crĂȘtes de Beata et d’Aves, ou des emplacements spĂ©cifiques tels qu’une prĂ©tendue formation sous-marine au large de la pĂ©ninsule de Guanahacabibes Ă  Cuba. La proximitĂ© des Bahamas ou le lĂ©gendaire Triangle des Bermudes ont Ă©galement Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©s. L’IndonĂ©sie, ainsi que d’autres rĂ©gions des ocĂ©ans Pacifique et Indien, ont Ă©tĂ© proposĂ©es par exemple le Sundaland. Certains ont vu des parallĂšles entre l’Atlantide et un continent perdu au large des cĂŽtes indiennes, connu sous le nom de Kumari Kandam ». InterprĂ©tations imaginaires de l’Atlantide Versions anciennes Platon affirme que le rĂ©cit a Ă©tĂ© entendu par Solon en Égypte et transmis oralement par la famille de Dropides pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations jusqu’à ce qu’il parvienne Ă  Critias, un dialoguiste du TimĂ©e et du Critias, afin de rendre sa description de l’Atlantide vraisemblable. Un fragment de l’Atlantide par Hellanicus de Lesbos Solon aurait tentĂ© de transformer la tradition orale de l’Atlantide en un poĂšme qui, s’il Ă©tait publiĂ©, serait plus grand que les Ɠuvres d’HĂ©siode et d’HomĂšre. Bien que l’histoire n’ait jamais Ă©tĂ© terminĂ©e, Solon l’a transmise Ă  Dropides. Le poĂšme de Solon sur l’Atlantide et l’histoire en tant que tradition orale sont niĂ©s par les classicistes modernes. Platon, en revanche, est considĂ©rĂ© comme l’unique crĂ©ateur ou inventeur. Le mot Atlantide » a Ă©tĂ© utilisĂ© par Hellanicus de Lesbos comme titre d’un poĂšme Ă©crit avant Platon, dont on trouve un fragment dans le papyrus Oxyrhynchus 11, 1359. Ce texte, en revanche, se contente de prĂ©senter les Atlantides filles d’Atlas et n’a aucun lien avec la reprĂ©sentation de l’Atlantide par Platon. Zoticus, un nĂ©oplatonicien du troisiĂšme siĂšcle de notre Ăšre, a produit un poĂšme Ă©pique basĂ© sur la reprĂ©sentation de l’Atlantide de Platon Ă  la nouvelle pĂ©riode. Cependant, l’Ɠuvre de Platon avait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  suscitĂ© des imitations parodiques. L’historien ThĂ©opompus de Chios, Ă©crivant Ă  peine quelques dĂ©cennies aprĂšs le TimĂ©e et le Critias, dĂ©crit une terre au-delĂ  de la mer appelĂ©e MĂ©rope. SilĂšne et le roi Midas ont eu un discours dans le livre 8 de ses Philippiques, qui comprend cette reprĂ©sentation. Les MĂ©ropes, selon SilĂšne, sont une race d’hommes qui grandissent jusqu’à atteindre le double de leur taille normale et vivent dans deux villes sur l’üle de MĂ©rope EusĂšbes , ville pieuse » et Machimos o, ville combattante ». Il affirme Ă©galement qu’une armĂ©e de dix millions de personnes a traversĂ© les mers pour s’emparer de l’HyperborĂ©e, mais qu’elle a abandonnĂ© son plan aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© que les HyperborĂ©ens Ă©taient les personnes les plus chanceuses de la planĂšte. Selon Heinz-GĂŒnther Nesselrath, ces caractĂ©ristiques et d’autres du rĂ©cit de SilĂšne sont conçues pour ĂȘtre une parodie de l’histoire de l’Atlantide, afin d’exposer les vues de Platon au mĂ©pris. Utopies & Dystopies – La nouvelle Atlantide AprĂšs la Renaissance, le dĂ©veloppement de fictions utopiques et dystopiques a Ă©tĂ© relancĂ©, le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant la nouvelle Atlantide de Francis Bacon 1627, qui dĂ©peint une communautĂ© idĂ©ale au large de la cĂŽte ouest de l’AmĂ©rique. Il est suivi par Thomas Heyrick 1649-1694, qui Ă©crit The New Atlantis » 1687, un poĂšme satirique en trois parties. Son nouveau continent, qui pourrait ĂȘtre une Ăźle flottante dans la mer ou dans le ciel, sert de toile de fond Ă  son exposĂ© sur Le vĂ©ritable caractĂšre de la papautĂ© et du jĂ©suitisme », comme il le dĂ©crit dans une deuxiĂšme Ă©dition. The New Atalantis 1709 de Delarivier Manley, qui se distingue des deux autres par une seule lettre, est un roman dystopique similaire, situĂ© cette fois sur une Ăźle mĂ©diterranĂ©enne fictive. Les abus et l’exploitation sexuels sont utilisĂ©s comme une mĂ©taphore du comportement hypocrite des politiciens dans leurs relations avec la population gĂ©nĂ©rale. Le parti Whig est le centre de la parodie dans l’exemple de Manley, tandis que le socialisme tel qu’il est pratiquĂ© dans l’Atlantide fondĂ©e est la cible de la critique dans The Scarlet Empire 1906 de David Maclean Parry. En Russie, il a Ă©tĂ© suivi par le poĂšme de Velemir Khlebnikov, La chute de l’Atlantide Gibel’Atlantidy, 1912, qui se dĂ©roule dans une dystopie rationaliste du futur qui a dĂ©couvert le secret de l’immortalitĂ© et a perdu tout lien avec le passĂ©. Lorsqu’une esclave tente de rendre fou le grand prĂȘtre de cette philosophie, il l’assassine et provoque un second dĂ©luge, Ă  la suite duquel sa tĂȘte coupĂ©e flotte vengeresse au-dessus des Ă©toiles. The Ancient of Atlantis Boston, 1915 d’Albert Armstrong Manship est un ouvrage lĂ©gĂšrement plus tardif qui expose la sagesse atlante qui rachĂštera la terre. Il est divisĂ© en trois parties un rĂ©cit en vers de la vie et de la formation d’un sage atlante, ses enseignements moraux utopiques, et un drame psychique situĂ© Ă  l’époque actuelle dans lequel un enfant rĂ©incarnĂ© incarnant la sagesse perdue renaĂźt sur terre. Aux yeux des Hispaniques, l’Atlantide avait une signification personnelle plus profonde. Cette terre avait Ă©tĂ© une force coloniale qui avait asservi les peuples de l’Europe ancienne tout en leur apportant la civilisation. Sa disgrĂące dictatoriale avait contribuĂ© Ă  sa disparition, mais aujourd’hui, sa disparition a dĂ©sĂ©quilibrĂ© le monde. Tel Ă©tait le point de vue de Jacint Verdaguer dans sa grande Ă©popĂ©e lĂ©gendaire L’Atlantida 1877. AprĂšs la noyade du prĂ©cĂ©dent continent, Hercule traverse l’Atlantique vers l’est pour crĂ©er Barcelone, avant de revenir Ă  l’ouest vers les HespĂ©rides. L’histoire est racontĂ©e par un ermite Ă  un marin Ă©chouĂ© qui est motivĂ© pour faire naĂźtre le Nouveau Monde afin de rĂ©tablir l’équilibre de l’Ancien » en suivant ses traces. Christophe Colomb Ă©tait, bien sĂ»r, ce marin. Le poĂšme de Verdaguer a Ă©tĂ© Ă©crit en catalan, mais il a Ă©tĂ© largement traduit en Europe et en AmĂ©rique latine. L’une des rĂ©ponses a Ă©tĂ© l’Atlantida argentine 1881 d’Olegario Victor Andrade, qui dĂ©peint l’Atlantide enchantĂ©e, telle que Platon l’avait prĂ©vue, comme une promesse dorĂ©e Ă  la race prolifique » des Latins dans l’Atlantide enchantĂ©e que Platon avait prĂ©vue ». Le mauvais exemple du monde colonisateur, en revanche, persiste. Dans son poĂšme De AtlĂĄntida » 1894, Jose Juan Tablada peint une vision sĂ©duisante d’un royaume oubliĂ© peuplĂ© d’animaux submergĂ©s de la mythologie grecque, dont la SirĂšne du dernier vers du poĂšme. Son regard est fixĂ© sur la quille du navire errant qui dĂ©flore le miroir lisse de la mer sur son passage, libĂ©rant dans la nuit son gazouillis amoureux et la douce berceuse de sa mĂ©chante voix ! L' »Atlantide » 1917 de Janus Djurhuus, en six strophes, contient une contradiction similaire, dans laquelle une cĂ©lĂ©bration de la renaissance linguistique fĂ©roĂŻenne se voit attribuer une ascendance antique en combinant le folklore grec et nordique. Dans le poĂšme, une prĂȘtresse de l’Atlantide est identifiĂ©e comme une figure fĂ©minine Ă©mergeant de la mer sur fond de bĂątiments classiques. Le poĂšte rappelle que les Ăźles FĂ©roĂ© se trouvent lĂ , dans l’ocĂ©an Atlantique Nord, oĂč se trouvaient auparavant les pays rĂȘvĂ©s par le poĂšte », mais aussi qu’une telle figure n’apparaĂźt qu’à ceux qui sont sur le point de se noyer dans la croyance nordique. L’atlantide & la citĂ© perdue Parce que l’Atlantide est une terre mythique perdue, elle est devenue le symbole de quelque chose qui n’est plus accessible. Pour la poĂ©tesse amĂ©ricaine Edith Willis Linn Forbes 1865-1945, L’Atlantide perdue » reprĂ©sente l’idĂ©alisation du passĂ© ; le moment prĂ©sent ne peut ĂȘtre aimĂ© qu’une fois qu’on en a pris conscience. Le site de The Lost Land » 1910 est dĂ©couvert par Ella Wheeler Wilcox dans sa jeunesse insouciante. De mĂȘme, les vieux faiseurs de fables se sont efforcĂ©s de trouver un mot/ pour reprĂ©senter que ce qui est parti est parti pour toujours », Ă©crit le poĂšte irlandais Eavan Boland dans Atlantis, a lost sonnet » 2007, alors que les vieux faiseurs de fables se sont efforcĂ©s de trouver un mot/ pour reprĂ©senter que ce qui est parti est parti pour toujours ». Pour certains poĂštes masculins, le concept d’Atlantide est fondĂ© sur l’incapacitĂ© Ă  se rĂ©aliser. Dans son poĂšme Newdigate Prize 1910, Charles Bewley pense qu’il dĂ©coule du mĂ©contentement de la situation. Nous prenons la douceur, et nous sommes heureux de la libĂ©rer de l’alliage du chagrin, parce que la vie est partiellement agrĂ©able et toujours entourĂ©e d’angoisse. Dans un rĂȘve d’Atlantide Dans un poĂšme en prose de 1982, l’Australien Gary Catalano le dĂ©crit comme une vision qui a sombrĂ© sous le poids de sa propre perfection ». Dans son poĂšme de 1941, W. H. Auden propose une voie pour sortir de cette frustration en utilisant la mĂ©taphore d’un voyage vers l’Atlantide. Au cours de ce voyage, prĂ©vient-il, vous rencontrerez diffĂ©rentes dĂ©finitions du but recherchĂ©, pour dĂ©couvrir Ă  la fin que le chemin a toujours menĂ© vers l’intĂ©rieur. RĂ©cits Ă©piques sur l’Atlantis Quelques rĂ©cits en vers de la fin du XIXe siĂšcle complĂštent la littĂ©rature de genre qui Ă©mergeait Ă  l’époque. Deux d’entre eux donnent le rĂ©cit de survivants Ă  long terme de la calamitĂ© qui a englouti le continent. Dans l’Atlantide 1888 de Frederick Tennyson, un marin de la GrĂšce antique navigue vers l’ouest et dĂ©couvre une Ăźle habitĂ©e, qui est tout ce qui reste de l’ancien royaume. Il apprend sa disparition et voit les ruines brisĂ©es de sa splendeur passĂ©e, d’oĂč quelques-uns s’étaient enfuis pour crĂ©er des civilisations mĂ©diterranĂ©ennes. L’histoire est racontĂ©e dans une sĂ©quence de visions dans Mona, Queen of Lost Atlantis An Idyllic Re-embodiment of Long Forgotten History Los Angeles CA 1925 de James Logue Dryden 1840-1925. La chambre funĂ©raire de Mona, parmi les ruines de l’Atlantide, est visitĂ©e par un voyant, qui se rĂ©veille et explique le dĂ©sastre. Suit une Ă©tude des civilisations disparues de l’HyperborĂ©e et de la LĂ©murie, ainsi que de l’Atlantide, Ă  laquelle s’ajoute, pour faire bonne mesure, une importante mythologie spiritualiste. Le Dernier de l’Atlantide de Nicholas Roerich Dans son livre Atlantis and Other Poems Cleveland, OH, 1881, William Walton Hoskins 1856-1919 dĂ©clare qu’il n’a que 24 ans. Son intrigue opĂ©ratique tourne autour de l’empoisonnement du descendant d’un roi nĂ© d’un dieu. En rĂ©ponse, l’empoisonneur usurpateur est empoisonnĂ©, et le continent est dĂ©vorĂ© par les eaux. Le paysage de The Lost Island Ottawa 1889 d’Edward Taylor Fletcher 1816-97 est peuplĂ© de dieux asiatiques. Un ange prĂ©dit l’approche du dĂ©sastre et affirme que si les dirigeants semi-divins du peuple se sacrifient, ils pourront s’échapper. Enfin, The Lost Atlantis or The Great Deluge of All Cleveland, OH, 1898, d’Edward N. Beecher, n’est qu’un vĂ©hicule dogorique pour les opinions de son auteur que le continent Ă©tait l’emplacement du jardin d’Eden ; que la thĂ©orie de l’évolution de Darwin, ainsi que les idĂ©es de Donnelly, sont justes. AprĂšs les annĂ©es 1890, l’Atlantide devient un thĂšme populaire en Russie, avec des poĂšmes inachevĂ©s de Valery Bryusov et Konstantin Balmont, ainsi qu’un théùtre de l’écoliĂšre Larisa Reisner. George V. Golokhvastoff a Ă©crit un autre long poĂšme narratif Ă  New York. Dans son roman de 250 pages intitulĂ© La chute de l’Atlantide 1938, un grand prĂȘtre, troublĂ© par la dĂ©gĂ©nĂ©rescence des classes dirigeantes, tente de construire une entitĂ© androgyne Ă  partir de jumeaux royaux afin de surmonter cette polaritĂ©. Le continent est dĂ©vastĂ© lorsqu’il est incapable de contrĂŽler les pouvoirs libĂ©rĂ©s par sa cĂ©rĂ©monie occulte. ReprĂ©sentations de l’Atlantide dans l’art Musique Au cours des 20 derniĂšres annĂ©es de sa vie, le compositeur espagnol Manuel de Falla a travaillĂ© sur une cantate dramatique basĂ©e sur L’AtlĂĄntida de Verdaguer. Les symphonies de Janis Ivanovs 1941, Richard Nanes et Vaclav Buzek ont toutes reçu ce surnom 2009. Fanfare pour la nouvelle Atlantide », un hommage symphonique Ă  Alan Hovhaness, a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© opus 281, 1975. En 1913, le compositeur et arrangeur bohĂ©mien-amĂ©ricain Vincent Frank Safranek a composĂ© la suite Atlantis The Lost Continent en quatre parties I. Nocturne et Hymne de louange du matin, II. Une fonction de cour, III. Je t’aime » Le Prince et Aana, IV. La Destruction de l’Atlantide pour orchestre militaire de concert. Sculpture et peinture Les peintures reprĂ©sentant la submersion de l’Atlantide sont peu courantes. La Chute de l’Atlantide, de François de NomĂ©, reprĂ©sente un raz-de-marĂ©e dĂ©ferlant sur la façade d’une ville baroque au XVIIe siĂšcle. Hormis la conception architecturale, elle ressemble beaucoup au film Le Dernier Atlantide de Nicholas Roerich, rĂ©alisĂ© en 1928. François de NomĂ© s The Fall of Atlantis Bien qu’elle ne mentionne pas spĂ©cifiquement l’Atlantide, la Terreur antique Terror Antiquus, 1908 de LĂ©on Bakst est la reprĂ©sentation la plus dramatique de la catastrophe. Il s’agit d’une vue depuis le sommet d’une montagne d’une baie rocheuse percĂ©e par la mer, qui envahit les terres autour des grands monuments de la citĂ© antique. La moitiĂ© supĂ©rieure de l’Ɠuvre est dominĂ©e par un Ă©clair, tandis que la moitiĂ© infĂ©rieure est dominĂ©e par la figure impassible d’une dĂ©esse Ă©nigmatique tenant une colombe bleue entre ses seins. Lors d’une prĂ©sentation publique du tableau en 1909, l’annĂ©e de sa premiĂšre exposition, Vyacheslav Ivanov a reconnu le sujet comme Ă©tant l’Atlantide, et il a Ă©tĂ© suivi par de nombreux commentateurs dans les annĂ©es qui ont suivi. Les sculptures qui font allusion Ă  l’Atlantide sont souvent des individus uniques stylisĂ©s. Le Roi de l’Atlantide 1919-1922 d’Einar JĂłnsson, situĂ© dans le jardin de son musĂ©e Ă  Reykjavk, est l’une des premiĂšres. Elle reprĂ©sente un seul personnage assis sur un trĂŽne ornĂ© soutenu par deux jeunes taureaux, vĂȘtu d’une jupe ceinturĂ©e et portant un grand casque triangulaire. La femme ambulante d’Ivan Metrovi, Atlantis 1946, faisait partie d’une sĂ©rie influencĂ©e par les figures de la GrĂšce antique, avec le symbolisme de la souffrance injustifiable. Le personnage de 4 mĂštres de haut, vĂȘtu d’un Ă©quipement de plongĂ©e, s’élance d’un socle dans les embruns de la fontaine de Bruxelles, connue sous le nom de L’Homme de l’Atlantide 2003, Ɠuvre du sculpteur belge Luk van Soom. L’Ɠuvre semble lĂ©gĂšre, mais la dĂ©claration de l’artiste Ă  son sujet est sĂ©rieuse En raison de la rarĂ©faction des terres habitables, il n’est plus improbable que l’humanitĂ© retourne Ă  l’ocĂ©an Ă  long terme. En consĂ©quence, certaines personnes se transformeront en animaux ressemblant Ă  des poissons. Le rĂ©chauffement de la planĂšte et la montĂ©e des eaux sont des problĂšmes concrets pour le monde en gĂ©nĂ©ral, mais aussi pour les Pays-Bas en particulier 
 L’Hypothetical Continent Map of Shattered Clear Glass, Atlantis de Robert Smithson a commencĂ© comme un projet photographique sur l’üle de Loveladies, dans le New Jersey, en 1969, et a ensuite Ă©tĂ© rĂ©imaginĂ© comme une piĂšce de galerie en verre brisĂ©. Il a dĂ©clarĂ© aimer les paysages qui Ă©voquent la prĂ©histoire », ce que confirme l’esquisse conceptuelle initiale de l’Ɠuvre, qui contient une carte en mĂ©daillon du continent au large de la cĂŽte africaine et au niveau du dĂ©troit de la MĂ©diterranĂ©e. Mots Malins est un jeu de mots qui consiste Ă  trouver des mots dans un ensemble de lettres disposĂ©es en bloc. Chaque niveau aborde un thĂšme en particulier et les mots Ă  deviner sont relatif Ă  ce thĂšme. Dans cet article, dĂ©couvrez la solution du niveau 5257 qui porte sur le thĂšme "Atlantide, la CitĂ© perdue". Mots Ă  deviner pour le niveau 5257 de Mots Malins ÎleMerGrecVilleAncienCendreLĂ©gendeCultureMystĂšreReliqueMystiqueSouvenir AprĂšs avoir rĂ©ussi ce niveau 5257 de Mots Malins, vous pouvez continuer Ă  jouer en passant au niveau 5258, qui portera sur le thĂšme "Peut ĂȘtre gĂȘnant". Sinon, vous pouvez retrouver la solution de tous les niveaux de Mots Malins dans le sommaire du jeu. Atlantide, l'empire perdu News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,4 4650 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Atlantide, l'empire perdu ? 163 critiques spectateurs 5 24 critiques 4 48 critiques 3 51 critiques 2 30 critiques 1 7 critiques 0 3 critiques Trier par Critiques les plus rĂ©centes Critiques les plus utiles Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s TrĂšs beau dessin animĂ© basĂ© sur l'exploration et la dĂ©couverte de trĂ©sor. Film top pour une sĂ©ance cinĂ© en famille. Mythe, lĂ©gende, folklore, jamais personne ne sera jamais rĂ©ellement capable d'affirmer ou non l'existence de cette citĂ© aujourd'hui oubliĂ©e. Disney signe ici son plus grand film du dĂ©but de la dĂ©cennie et nous plonge corp et Ăąme dans cette fabuleuse quĂȘte de l'inconnue, avec son scĂ©nario aux allures d' "Indiana Jones" et son ambiance tropicale et luxuriante Ă  la "Avatar". Les personnages principaux comme secondaires mythique Milo James Thatch, la princesse Kida, le commandant Tiberius Rourke, Vincenzo Santorini, le docteur Joshua Strongbear Sweet alias Amadou Gentil, Helga Katrina Sinclair, Audrey Rocio Ramirez, Wilhelmina Bertha Packard, Preston B. Whitmore, GaĂ«tan la Taupe », Jebidiah Allardyce Cookie » Farnsworth et enfin le Roi Kashekim Nedakh, pas un seul d'entre eu ne fut laisser pour compte dans ce rĂ©cit tant leur jeu, mise en scĂšne, script et caractĂšre leur ont offert en un seul film la rĂ©putation qu'ils auront eues et passant les annĂ©es, le film sera rester intact sur tous ces Ă©lĂ©ments. Un film visuellement magique avec Ă  certaines occasions une allures 3D d'une fluiditĂ© d'exception, offrant scĂšnes d'anthologie et passages de grandes intensitĂ©. Un rĂ©cit archĂ©ologique puissant puisqu'il vient remettre en cause les fondements mĂȘme de la civilisation humaine avec ce peuple ayant eu une trĂšs large avance technologique, scientifique et culturelle sur le reste du monde bien avant sa mondialisation. Une citĂ© engloutie dont notre hĂ©ros, acharner jusqu'Ă  ne jamais en dormir y mettra corps et Ăąme pour obtenir rĂ©ponses et rĂ©sonnements. Un chercheur aussi dĂ©licat qu'un Ă©lĂ©phant en enseigne de porcelaine accompagnant des chercheurs cachant d'abord bien leur but premier, mais qui pour certains, aprĂšs mĂ»res rĂ©flexion, s'en remettrons dans une voie bien plus juste. Quant Ă  notre princesse amazone, beautĂ© incarnĂ©e et digne hĂ©ritiĂšre, elle offra les instants poĂ©tiques, d'humours et d'intensitĂ©s "biblique" que mĂ©rite un tel film. Le final, Ă©pique et aussi colorĂ© que le contenu lui-mĂȘme, plongea encore plus nos yeux et oreilles dans le mysticisme de cette lĂ©gende non urbaine, prouvant que les Atlantes furent un peuple bien au-dessus de notre civilisation actuelle. Kira et Milo forment le couple star et aventureux comme Disney n'en n'avait plus eu depuis bien longtemps, pour renouer le lien entre un monde connu et un peuple disparu... Celui d'un empire perdu ? Non, celui d'un empire retrouver et regagnant en vitalitĂ©. Faisant partie de la petite dizaine de classique Disney que je n'avais pas vu, l'attente Ă©tait assez Ă©levĂ©e pour ce Atlantide l'Empire Perdu. Franchement je n'ai pas Ă©tĂ© déçu. Bien sĂ»r ce n'est pas le chef d'oeuvre du studio, mais ce n'est pas non plus un film mineur, il mĂ©riterait pour moi plus de reconnaissance. Rien que pour son ambition ambition assez dingue dans les dĂ©cors, les arriĂšres plans, les designs des personnages, la mise en scĂšne mĂȘme. Visuellement ca s'Ă©loigne pas mal des standards du studio. Pourtant ce n'est pas des nĂ©ophytes derriĂšre ce projet, Gary Trousdale et Kirk Wise Ă©tant les parents de 2 des plus grand Disney jamais rĂ©alisĂ©, La Belle et la BĂȘte et Le Bossu de Notre Dame. Mais ce vers quoi ils ont dĂ©cidĂ©s de se tourner est assez surprenant. De mĂȘme pour la BO, Ă©tant Ă  la hauteur des histoire on suit le trĂšs vite attachant Milo, un jeune homme passionnĂ©, plein d'ambition mais pas toujours trĂšs confiant, Ă  travers une expĂ©dition vers la fameuse citĂ© d'Atlantide, dont le cĂŽtĂ© mythologique est trĂšs bien exploitĂ©. Cette expĂ©dition est sans temps mort. On oscille entre humour - qui fonctionne trĂšs bien, notamment avec les personnages secondaires, des personnages tous intĂ©ressants, qu'on sait rendre attachants amusants ou dĂ©testables - grands moments d'aventures avec des scĂšnes d'actions intenses et marquantes, ou mĂȘme une romance assez sympathique. Malheureusement mes limites avec ce Atlantide sont - PremiĂšrement que l'histoire et le scĂ©nario sont sans grande surprise, les rebondissements Ă©tant assez attendu ca reste plaisant Ă  suivre. - DeuxiĂšmement ce qui me gĂȘne le plus c'est qu'il y a trop de raccourcis, il aurait vraiment fallu 2 heures pour rĂ©ussir Ă  bien conter cette histoire, qui reste sympathique, mais qui ne va pas plus loin que ça. Il n'y a pas de rĂ©el dimension dramatique ou Ă©motionnelle qui arrive Ă  ĂȘtre créée en si peu de Et puis j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© un peu déçu par l'exploitation de la citĂ© Atlantide qui reste lĂ©gĂšre. Mais honnĂȘtement je n'ai pas boudĂ© mon plaisir devant ce 41e Classique d'animation des studios Disney. Un film qui mĂ©rite d'ĂȘtre vu/revu, rien que pour ses visuels Ă©tonnants. Quarante et uniĂšme classique d'animation de Disney, Atlantide L'Empire Perdu se dĂ©marque des autres productions du studio pour un rĂ©sultat satisfaisant. L'histoire nous fait suivre Milo, un homme curieux d'histoire et de dĂ©couverte qui va partir Ă  la recherche de la citĂ© perdue avec un Ă©quipage pour l'accompagner. AprĂšs une courte prĂ©sentation on se retrouve rapidement plongĂ©s au cƓur de cette aventure pas aussi palpitante qu'espĂ©rĂ©e. En effet, mĂȘme si l'ensemble est plaisant Ă  suivre pendant une petite heure et demi, ce rĂ©cit est trĂšs convenu dans sa structure Ă  base de pĂ©ripĂ©ties sans rĂ©elles surprises et Ă  l'enjeu limitĂ© tant c'est prĂ©visible. Pour autant, la galerie de personnages hauts en couleur qui forment ce groupe d'explorateurs est particuliĂšrement apprĂ©ciable et mĂ©morable. On retiendra notamment la princesse Kida, GaĂ«tan alias la taupe mais surtout madame Placard dont les rĂ©pliques assassines dĂ©clamĂ©es avec dĂ©dain font beaucoup sourire. D'ailleurs le ton gĂ©nĂ©ral est lĂ©ger et amusant avec de bons dialogues, laissant une place importante Ă  l'humour en dĂ©pit d'autres Ă©motions hĂ©las manquantes. C'est sur le plan esthĂ©tique que se diffĂ©rencie ce long-mĂ©trage de la patte de ses prĂ©dĂ©cesseurs avec une direction artistique nouvelle. Celle-ci est agrĂ©able que ce soit au niveau du design des personnages mais surtout des environnements particuliĂšrement jolis et inspirĂ©s. Les diffĂ©rents dĂ©cors traversĂ©s sont variĂ©s et remplis de couleurs. De plus, la rĂ©alisation donne de l'ampleur Ă  tous ces lieux. La pour sa part est composĂ©e de grandes envolĂ©es afin de coller Ă  l'action pour rendre le tout Ă©pique. Ces derniĂšres remplissent leur rĂŽle sans pour autant marquer les esprits. On remarquera surtout l'absence de chansons qui n'est pas prĂ©judiciable ici mĂȘme si on a une petite impression d'un manque d'identitĂ© sonore. Reste une fin attendue mais tout de mĂȘme charmante venant conclure cette aventure efficace bien que peu surprenante. Au final, Atlantide L'Empire Perdu est un bon film d'animation familial qui mĂ©rite le coup d’Ɠil bien qu'il ne soit pas incontournable. ATLANTIDE, L'EMPIRE PERDU 2001Poursuivant les Ă©tudes de son grand pĂšre, Milo Thatch cherchera Ă  savoir d'avantage sur ce fameux continent perdu d'Atlantide. Nous sommes en 1914, Ă  Washington. Naissance des toutes premiĂšres inventions Ă  moteur, voitures, sous-marins, moyens de locomotion indispensables pour ce long voyage qui dans un premier temps s'enfoncera dans les profondeurs de l'ocĂ©an avant d'emprunter les nombreux chemins d'une aventure palpitante au centre de la Terre. Une expĂ©dition fantastique riche en scĂšnes spectaculaires dans une suite de dĂ©cors grandioses. Des sĂ©quences intĂ©ressantes, comme celle oĂč l'on verra d'anciens vĂ©hicules tous feux allumĂ©s roulant sur des voies obscures et escarpĂ©es dans des lieux de plus en plus intrigants. Divers personnages, certains seront rigolos, d'autres plus sĂ©rieux, une belle Ă©quipe d'aventuriers qui aura pris soin de ne pas s'encombrer d'instruments de musique et de cahiers de chansons Ouf!. L'animation sera fluide, rien Ă  dire, sauf que la qualitĂ© artistique Disney ne sera pas vraiment au rendez-vous, beaucoup trop de dessins angulaires frĂŽlant parfois des aspects schĂ©matiques Visages carrĂ©s, doigts carrĂ©s, lĂšvres carrĂ©es, barbes carrĂ©es, vĂȘtements carrĂ©s, des personnages d'une colomĂ©trie trop propre et sans nuances Pour un Cartoon ça passera, mais pour un Disney Ă  gros budget ça fera preuve d'un savoir-faire bien en dessous de son ancien concurrent le studio Ghibli. Dans sa globalitĂ© ce Disney restera assez sympa Ă  regarder grĂące Ă  son scĂ©nario, ses effets sonores, sa musique Ă©pique, un doublage français rĂ©ussi On reconnaitra la voix de Marty McFly "Retour vers le futur" pour le personnage de Milo. Une production Disney divertissante qui aurait pu mieux faire. Atlantide est le Disney le plus sous-cotĂ© selon moi !Le film tient la promesse de nous offrir une vraie aventure Ă©pique en seulement plus, l'animation est superbe, j'ai Ă©tĂ© surpris de voir une telle qualitĂ© d'image pour un film datant de 20 ans. Et cerise sur le gĂąteau, les prĂ©jugĂ©s ne sont pas les bienvenus ici un mĂ©decin de couleur noir, une fille sexy mĂ©canicienne et un fleuriste italien loin de l'image macho qu'il peut avoir.PS j'ai enfin trouvĂ© un personnage Disney qui porte le mĂȘme nom que moi ! Pas de chance, je m'appelle GaĂ«tan et je tombe sur la Taupe... Une Ɠuvre pleine de magie et Ă  une Ă©poque laissant rĂȘveur qui nous fait passer un moment direction artistique est excellente, l'humour fonctionne, les twists aussi et tout hormis un scĂ©nario convenu font passer un excellent moment. Ce qui m'a plu et frappĂ©e, c'est le fait que ce soit enfin un Disney qui ne se perde pas dans des chansons niaises et interminables ! C'est plutĂŽt un point positif. Belle rĂ©alisation, les personnages sont originaux, certains sont mĂȘme excellents. AprĂšs je reste mitigĂ©e car la premiĂšre moitiĂ© du film est selon moi trĂšs bonne, intĂ©ressante, captivante, et la deuxiĂšme partie a l'air plutĂŽt bĂąclĂ©e, pas trĂšs rĂ©ussie... Mais dans l'ensemble c'est une belle animation. Un film animation de Disney qui n'a pas connu le succĂšs escomptĂ© malgrĂ© sa bonne qualitĂ© d'histoire, de scĂ©nario, le tous adaptĂ©e du roman de Jules Verne. Peut ĂȘtre que l'animation est en cause c'est vraie que piur une pĂ©riode durant laquelle est sorte Shrek au cinĂ©ma on descend d'un cran en terme d'animation nous avons mĂȘme l'impression de revenir dans les annĂ©e 90 ou 80 alors que Dreamwork cartonner . aventure , action , science fiction , humour quelque fois , et surtout aucune chanson tous cela permet de passer un beau , bon moment devant Atlantide ,l'empire perdu. rĂ©sumer Milo Thatch, expert linguiste et cartographe, travaille dans la chaufferie d'un musĂ©e du Smithsonian Institution de Washington Tout comme l'Ă©tait son grand‑pĂšre Thaddeus Thatch, il est obsĂ©dĂ© par la recherche du Manuscrit du Berger – ouvrage qui, d'aprĂšs la lĂ©gende, n'est autre qu'un guide menant Ă  l'Atlantide, la fameuse citĂ© engloutie Alors qu'il est rentrĂ© chez lui, déçu, Milo y retrouve une attrayante et mystĂ©rieuse jeune femme, Helga Sinclair, qui l'attendait pour lui faire une proposition elle l'emmĂšne chez son employeur Preston Whitmore, un vieux millionnaire excentrique et ami de longue date de son dĂ©funt grand‑pĂšre. Whitmore apprend Ă  Milo qu'il finançait les recherches de Thaddeus et que le Manuscrit, qu'il lui remet comme legs, avait bien Ă©tĂ© retrouvĂ© comme prĂ©vu en Islande. AprĂšs avoir testĂ© la motivation du jeune homme, Whitmore afin de rembourser une dette morale, finance une nouvelle expĂ©dition avec une Ă©quipe de talents pour aller dĂ©couvrir l'Atlantide il accepte et c'est partie pour aventure . Milo James Thatch, un cartographe et linguiste, travaille sans relĂąche au sous-sol d'un musĂ©e. Comme jadis son grand-pĂšre explorateur, il souhaite dĂ©couvrir l'Atlantide, la lĂ©gendaire citĂ© perdue. C'est Kirk Wise et Gary Trousdale, le duo ayant fait La Belle et la BĂȘte 1992 et Le Bossu de Notre-Dame 1996, qui ont rĂ©alisĂ© ce 41e Classique d’animation » des studios Disney. BasĂ© sur le mythe de l'Atlantide, ce dessin animĂ© avait tout pour me sĂ©duire. Globalement, je l'ai trouvĂ© bien sympathique. J'ai dĂ©jĂ  bien accrochĂ© avec le style graphique. Cela nous change des films d'animation moderne en images de synthĂšses. Ce petit coup de rĂ©troviseur dans le temps nous permet de renouer avec la beautĂ© graphique du dessin animĂ©. Cela se marie bien avec la thĂ©matique de l'Atlantide. J'adore cette lĂ©gende. Pour nous immerger au maximum, les rĂ©alisateurs ont Ă©tĂ© jusqu'Ă  crĂ©er une langue. Afin d'arriver en cette terre promise pour l'explorateur, l'aventure va venir nous distraire. Le rythme de celle-ci n'est pas sans reproche. En effet, elle met du temps Ă  se lancer. Une fois plongĂ© dans le cƓur du sujet, c'est tout de suite beaucoup mieux. Je tiens quand mĂȘme Ă  dire que c'est mou par moments. Heureusement, le final donne un bon coup de boost. C'est agrĂ©able de finir sur une belle dose Ă©nergique. Les personnages sont attachants afin de se prendre en affection pour eux. Bien entendu, celui en tĂȘte de liste sera le chercheur Milo James Thatch. Il est maladroit comme pas possible, et on a envie de le voir rĂ©aliser son rĂȘve. Ses collĂšgues vont ĂȘtre moins exploitĂ©s, mais donnent un beau dynamisme quand on fait appel Ă  eux. Un Disney magique plein de magie dans les profondeurs de l ocĂ©an on moment super en famille que soit grand ou petit Un film Disney correct sur la lĂ©gende de l'Atlantide avec Milo en explorateur et la voix de Jean Reno. Ce quarante-et-uniĂšme classique d'animation Disney, rĂ©alisĂ© par Gary Trousdale et Kirk Wise et sorti en 2001, n'est franchement pas mal du tout ! PĂ©riode un peu difficile pour Disney qu'est cette entrĂ©e dans les annĂ©es 2000, qui accumule les mauvaises suites en DTV et va connaitre un dĂ©clin avec des classiques d'animation en mauvaise 3D, toujours en retard par rapport aux nouveaux studios qui Ă©mergent Ă  droite, Ă  gauche. C'est donc dans ce contexte un peu particulier que sort ce film, qui sort d'ailleurs un peu de ce que fait Disney habituellement. Nous sommes ici en effet loin des paillettes et de l'enfance mais devant un sujet sĂ©rieux qui parle aux petits comme aux plus grands. Alors bien Ă©videmment, cela reste un Disney mais nous avons tout de mĂȘme ici un cĂŽtĂ© trĂšs adulte et un style qui sera d'ailleurs repris un an plus tard dans le trop sous-estimĂ© "La PlanĂšte au trĂ©sor". En effet, dans ce Disney, nous n'avons pas de chansons, les personnages sont vraiment trĂšs adultes et l'histoire rappelle beaucoup les films d'aventure Ă  la Spielberg. Un jeune chercheur est accompagnĂ© d'une Ă©quipe d'explorateurs douteux pour dĂ©couvrir la citĂ© perdue de l'Atlantide. Le scĂ©nario de base n'est pas follement original, ce n'est finalement qu'un film d'aventure plutĂŽt classique mais je le trouve tout de mĂȘme trĂšs bien Ă©crit et trĂšs bien mis en scĂšne. Les fans hardcore de Disney auront donc peut-ĂȘtre un peu plus de mal avec ce style car, encore une fois, on s'Ă©loigne un peu de Mickey pour aller vers du Lara Croft, mais on passe en tout cas un trĂšs bon moment ! "Atlantide, l'empire perdu" est donc un film qui dĂ©note chez Disney mais qui reste un des plus rĂ©ussis dans les classiques d'animation des annĂ©es 2000. Avec quelques rĂ©ticences le peuple blanc apprend au peuple ethnique la lecture, comme s'ils Ă©taient un peu dĂ©bile, ou encore le clichĂ© de la vieille rabat joie, on peut se dire qu'on est face Ă  un bon film d'animaction animation + action de l'aventure et du suspens malgrĂ© quelques facilitĂ©es dans le scĂ©nario ! Je crois que ce dessin animĂ© est l'un des pire que le studio Disney ait jamais Ă©laborĂ©. Une aventure d'une monotonie peu commune. On rigole un peu, on souris parfois mais mon dieu que le scĂ©nario est bancale et que les dessins sont moches. Sans parler du hĂ©ros avec le charisme d'une huĂźtre. Et en plus, un Disney sans chanson moi j'ai du mal. Bref, une belle dĂ©sillusion... MĂȘme si pas tout est Ă  jeter. Loin de lĂ . Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse La citĂ© de l'Atlantide a-t-elle rĂ©ellement existĂ© ? Le rĂ©alisateur James Cameron et Simcha Jacobvici, rĂ©alisateur de documentaires canadien, partent Ă  la recherche de l'Atlantide. Le philosophe Platon est le premier Ă  mentionner la civilisation au 4Ăšme siĂšcle avant JC dont le rayonnement sÂŽĂ©tend de lÂŽAtlantique Ă  lÂŽEurope et Ă  lÂŽAfrique. Selon lui, la capitale de cet empire abritait un port aux multiples richesses, une flotte invincible, une grande technologie, une architecture circulaire et un temple dĂ©diĂ© au dieu de la Mer, PosĂ©idon. Cette capitale aurait Ă©tĂ© rayĂ©e de la carte aprĂšs une journĂ©e et une nuit de terribles tremblements de terre et tsunamis. AujourdÂŽhui, des preuves archĂ©ologiques dĂ©montrent quÂŽil y a 5 000 ans, une grande civilisation se serait Ă©tendue de Malte Ă  la Sardaigne et au-delĂ , avec pour Ă©picentre le sud de lÂŽEspagne, Ă  lÂŽouest du dĂ©troit de Gibraltar. Le professeur Richard Freund et lÂŽauteur Georgeos Diaz-Montexano sont convaincus que ces sites appartiennent Ă  une seule et mĂȘme culture celle de lÂŽAtlantide. Sur terre, ce documentaire a Ă©tĂ© tournĂ© en 4K, le format numĂ©rique que lÂŽon nomme Ă©galement Ultra Haute DĂ©finition », et sous lÂŽeau en 6K, une association qui donne un rendu spectaculaire Ă  couper le souffle. LĂ  oĂč la plupart des aventuriers ont cherchĂ© un lieu sous-marin, ce documentaire explore de multiples localisations qui rĂ©pondent le mieux Ă  la description quÂŽen a faite Platon, illustrĂ© par des arguments scientifiques et des images spectaculaires qui donnent vie Ă  lÂŽarchĂ©ologie. ï»żL’ancien philosophe grec Platon a un jour Ă©crit que l’Atlantide – la civilisation insulaire perdue prĂ©fĂ©rĂ©e de tous – avait Ă©tĂ© dĂ©truite vers 9 000 avant JĂ©sus-Christ aprĂšs que ses habitants aient tentĂ© de s’emparer d’AthĂšnes. Platon situait la citĂ©-Ă©tat insulaire prĂšs de l’actuel dĂ©troit de Gibraltar et affirmait qu’elle avait disparu dans les profondeurs de la mer » en un seul jour et une seule nuit, ce qui a conduit de nombreuses personnes Ă  penser qu’un tsunami l’avait dĂ©truite. Depuis les allusions allĂ©chantes de Platon, de nombreux chasseurs de trĂ©sors sont partis Ă  la recherche de l’Atlantide, mais personne ne l’a jamais dĂ©finitivement localisĂ©e. Voici quatre emplacements possibles, en commençant par la derniĂšre thĂ©orie en date 1. EspagneCette semaine, une Ă©quipe de recherche dirigĂ©e par les États-Unis a annoncĂ© avoir localisĂ© une citĂ© antique qu’elle pense ĂȘtre l’Atlantide. À partir d’une image satellite d’un site submergĂ© prĂšs de Cadix, dans le sud de l’Espagne, les chercheurs ont utilisĂ© un radar et une cartographie de donnĂ©es pour Ă©tudier la zone, qui, selon eux, a Ă©tĂ© aplatie il y a des milliers d’annĂ©es. C’est la puissance des tsunamis », a dĂ©clarĂ© Ă  Reuters le chercheur principal Richard Freund. Richard Freund est d’autant plus confiant qu’il a trouvĂ© l’article authentique qu’il a dĂ©couvert une sĂ©rie de villes mĂ©morielles » voisines construites Ă  l’image de l’Atlantide par des rĂ©fugiĂ©s qui avaient fui l’üle engloutie. L’équipe prĂ©sente ses conclusions dans une Ă©mission spĂ©ciale de Discovery Channel cette semaine. 2. Au large de l’AfriqueEn 2009, un ingĂ©nieur travaillant avec Google Ocean, l’outil de cartographie ocĂ©anique du moteur de recherche, a repĂ©rĂ© un rĂ©seau de lignes entrecroisĂ©es » Ă  environ 620 miles de la cĂŽte nord-ouest de l’Afrique. La zone rectangulaire, de la taille du pays de Galles, ressemblait beaucoup au quadrillage d’une ville, ce qui a amenĂ© les experts Ă  se demander s’il ne s’agissait pas d’un vestige bien prĂ©servĂ© de l’Atlantide. Cependant, la National Oceanic and Atmospheric Administration a dĂ©menti cette idĂ©e, soulignant que l’effet de grille Ă©tait causĂ© par les ondes du sonar. 3. GrĂšceL’annĂ©e derniĂšre, Bettany Hughes, du Daily Mail, a Ă©mis l’hypothĂšse que Platon aurait en fait Ă©crit une fable morale » basĂ©e sur l’üle de ThĂ©ra – l’actuelle Santorin, en GrĂšce – lorsqu’il a dĂ©crit l’Atlantide. Tout comme la lĂ©gendaire citĂ© perdue, ThĂ©ra a subi une terrible catastrophe dans son cas, une Ă©ruption volcanique cataclysmique qui a mis fin Ă  sa civilisation sophistiquĂ©e en quelques jours. Les vulcanologues et les archĂ©ologues dĂ©terrent des preuves d’une civilisation semblable Ă  PompĂ©i » sous le lieu de vacances actuel. 4. ChypreEn 2004, des chercheurs amĂ©ricains ont dĂ©clarĂ© avoir trouvĂ© des preuves du site de l’Atlantide prĂšs de Chypre. À l’aide d’un sonar, le chef de l’équipe, Robert Sarmast, a affirmĂ© avoir trouvĂ© des structures massives et artificielles » sous l’ocĂ©an, notamment deux murs reposant sur une pente, qui, selon lui, correspondaient Ă  la description de Platon de la colline de l’Acropole ». MĂȘme les dimensions sont exactement parfaites », a-t-il dĂ©clarĂ©, citĂ© par la BBC, donc si toutes ces choses sont une coĂŻncidence, je veux dire que nous avons la plus grande coĂŻncidence du monde en cours ».

la cite perdue de l atlantide